fant(homme)

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j'écoute le bruit léger de ta course dans l'herbe ton rire mélodieux s'envoler dans les airs et tu disparais toujours plus loin dans le dédale des haies du château... attends moi je te perds de vue... ta peau diaphane est traversée par la lumière du jour tes yeux gris m'emportent dans une autre vie laisse nos mains se toucher ne serait-ce qu'une fois mon souffle me quitte je te poursuis depuis des mois ! ta robe déchirée est tachée de sang tu t'es piquée avec une épine tes yeux m'implorent de ne plus te briser l'âme le vent soulève tes jupes et tu repars en courant 

je n'ai pu voir que l'éclat de tes yeux de proie le ciel se ternit de pluie et éteint le feu qui ravage ma carcasse pour n'y laisser qu'un océan de larmes moi le monstre qui t'a fait tant de mal.

Engr(âme)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant