tom(beau)

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La lune se cambre et l'horizon la gracie dans la nuit de marbre

Les cœurs brisés les corps gelés trouvent refuge sous les arbres 

Les nuages enflent leurs oreilles larmoient sur la mélodie

Le piano prend vie dans le cimetière épris d'une valse de minuit


Le chant des flocons paralyse le silence 

Et recouvre leur union funèbre et immortelle

D'un doux baiser blanc plus froid que l'absence

Quand la passion s'est élevée jusqu'au ciel


L'hiver se réveille et retire son pull gris

Sa peau violacée telle un squelette dans les fleurs 

Son amante apathique se rie de la vie 

Dont elle ne pourra jamais goûter la saveur 


L'hiver et la mort flirtent au bord du gouffre

Le paradis blêmit et les démons souffrent

Les cauchemars me hantent le jour 

Et mes rêves me mentent tout court 



Engr(âme)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant