Chapitre 11

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A peine une semaine que Martin et Danny étaient ensembles et il fallait qu'Elena brise cela. Car Martin n'en doutait pas, Danny n'assumait pas ses sentiments. Le fait d'être confronté aux mots tapette, pédé, l'a choqué et bloqué.

Il n'avait presque pas dormi de la nuit. Il avait décidé de ne rien montré au travail, mais de rester froid avec Danny quand ils seront seuls.

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Il souriait à Sam quand cette dernière soupira en finissant son rapport quand Danny se plaça à ses côtés et lui effleura sa nuque. Il recula pour qu'il ne le touche plus.

- Un souci Martin ? Lui demanda la jeune femme.
- Non, je vais aller me chercher un café, tu en veux un ?
- Tu serais un amour si tu m'amenais un thé.
- Je t'apporte ça. Répondit-il en lui souriant à nouveau.

Il alla dans la salle de détente.

- Martin, qu'est-ce qu'il y a ?

Il ne regarda pas le brun pour lui répondre.

- Nous sommes au travail. Nous devons être discrets.
- Martin, ce n'est pas la première fois que je te touche au travail, mais c'est la première fois que tu me rejettes. Qu'est-ce que tu as ? Est-ce à cause d'hier soir ? A cause d'Elena ?

Il le regarda enfin quand les tasses étaient prêtes.

- Ce n'est pas sa faute, mais la tienne.
- Ma faute ? Mais pourquoi ?
- Réfléchis.

Il le passa et retourna dans les bureaux.

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Trois jours qu'il était en froid avec le brun. Alors qu'il arrivait à l'unité, Jack l'appela dans son bureau.

- Assis-toi. Lui dit son patron.

Il s'exécuta.

- Martin, je ne voulais pas m'en mêler, mais je ne peux pas supporter de voir Danny ainsi.

Il fronça les sourcils.

- Je ne comprends pas.

Le brun avait l'air d'aller bien.

- Même si devant les autres, il n'en montre rien, mais je le connais et j'ai vu ses regards à ton égard. Pas celui d'un homme amoureux, mais malheureux. Je lui en ai parlé et j'aimerai ton point de vue.

Il se sentit un peu mal, mais il avait été blessé par l'attitude de Danny.

- Il n'assume pas d'être avec moi. Elena est venue faire un scandale chez lui et les mots qu'elle a dits ont fait qu'il m'a demandé de partir. Je ne doute pas de ses sentiments. Je pensais que savoir qu'il voulait être avec moi me suffisait, mais à ce moment-là, j'ai compris que c'était faux. Je ne veux pas me cacher.
- Je comprends. Lui dit Jack.

Ils restèrent en silence jusqu'à ce que Viviane vienne frapper à la porte du bureau de leur patron, ils avaient un disparu.

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Il venait de rentre chez lui. Une dure affaire, mais qui avait eu une bonne fin. Jack leur avait dit qu'ils pouvaient rentrer vu l'heure tardive, que les rapports pouvaient attendre jusqu'au lendemain.

Il arrivait à la porte de sa chambre, quand on frappa à sa porte d'entrée. Il soupira. Il alla voir qui c'était. Il soupira une nouvelle fois en ouvrant.

- Danny, il est tard.

Le brun rentra chez lui, il ferma la porte.

- Je sais, mais je n'en peux plus d'être éloigné de toi. Jack m'a dit ce que tu me reprochais, car je ne voyais pas moi-même. Je me suis sentis mal que tu crois ça. Je t'aime Martin. Je suis prêt à le crier haut et fort. Je peux frapper à la porte de tous tes voisins et leur dire si tu ne me crois pas. Je regrette de t'avoir demandé de partir. Je n'aurai pas dû. Je me sentais un peu mal, mais j'aurai du t'en parler, pas te rejeter. Je...

Il le fit taire en l'embrassant.

- Tu es pardonné. Et Danny...
- Oui ?
- Je t'aime aussi.

Il l'embrassa à nouveau.

- Cela veut dire que je peux dormir ici ?

Le sourire de son homme lui fit rater un battement de cœur. Il lui avait manqué ces derniers jours.

- Oui.

Son brun l'embrassa à son tour avant de l'amener dans la chambre.

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Le lendemain, Jack lui sourit. Il avait dû remarquer le changement entre Danny et lui. Il avait un bon patron qui était à des moments un excellent ami.

- Sam, Vivi, j'ai quelque chose à vous dire. Dit Danny. Mais gardez-le pour vous. Il n'y a que Jack qui le sait.

Il n'en revenait pas, son homme allait réellement le faire. Il se sentit fier.

- Tu m'intrigues là. Dit Sam.
- Martin et moi, nous sortons ensembles.

Il vit Viviane tendre sa main à Sam. Cette dernière lui donna cinquante dollars.

- Tu savais ? Demanda-t-il à la femme plus âgée.
- Oui.
- Moi aussi. Dit Sam. Le pari c'était pour savoir qui de vous deux nous le dirait.

Il était rassuré d'être accepté par ses collègues et surtout son ex. Il sourit à son homme. Il lui prit discrètement sa main droite dans sa main gauche. Il ne pouvait pas être plus heureux.

FIN

Résonance du coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant