~ New ~ Soogyu

Chapitre 45

-En Suisse.

-Quoi ?

-Bah oui, notre voyage.

Il disait ça comme si c'était tout à fait normal, alors que j'avais l'impression d'être en plein cauchemar.

Je sautais du lit et lui criais :

-Mais t'es pas bien ou quoi ?

-Quoi ? Pourquoi tu dis ça ?

-Comment tu m'as emmené jusqu'ici ? Pourquoi tu fais ça ? T'as pas compris que je voulais plus être avec toi !

-Beomgyu, calme toi, tout va bien...

-Non tout ne va pas bien Mingi ! Je venais chez toi pour mettre fin à notre relation !

-Beomgyu, dit-il en se levant à son tour, tu ne sais pas ce que tu dis, on est ensemble, et on le sera toujours, parce qu'on s'aime, et c'est ce qu'il y a de mieux pour nous deux.

-Mais tu délire ! Où est mon portable ? Mes parents doivent déjà me chercher.

-Non Beomgyu, j'ai pris ton portable, j'ai envoyé un message à tout le monde, disant que tu restais avec moi.

-Quoi ? Mais t'es complètement singlé ! Et comment tu m'as emmené ici ?!

-Hier soir, il n'y avait pas que du champagne dans ta coupe.

-Pardon ?

-Je savais que tu ne voudrais pas venir ici, alors j'ai forcé les choses, mais pour ton bien.

-Tu m'as drogué ? Et comment tu m'as fais monter dans l'avion ?

-J'ai pris le jet de mon père, prétextant qu'on ne pouvait plus attendre.

Je ne l'écoutais pas plus et le bouscula, sortant de la chambre. Le chalet était immense, et il y avait des hommes de mains dehors. Je ne réfléchi pas plus et me jetais à travers la porte, mais à peine eu-je le temps de sortir que deux hommes se tenaient déjà devant moi.

-Laissez moi passer !

-Désolé M. Beomgyu, mais ce n'est pas ce que je veux notre employeur.

-Quoi ?

Je sentis une seringue dans mon cou, puis le noir.

Je me réveillai encore une fois dans la chambre. Mingi assis en face de moi.

En voulant me redresser, je sentis un mal de tête intense qui m'empêcha de bouger.

-Reste au calme Beomgyu, le sédatif fait encore effet, ne sois pas brusque.

-Tu...t'es malade Mingi...

-Non, je fais ça parce que je t'aime, dit-il en quittant la pièce, fermant à clé derrière lui.

Quelques minutes plus tard, je n'avais plus mal à la tête, mais j'étais encore dans le gaz. Je fis le tour de la pièce, mais il n'y avait aucune issue. Les baies vitrées ne pouvaient pas s'ouvrir, et il n'y avait qu'une petite trappe d'aération dans la salle de bain. Il n'y avait également rien dans la décoration qui puisse utiliser pour sortir d'ici.

Ne voyant pas d'issue, je retournais vers la porte, et frappa sur celle-ci, appelant Mingi.

Lorsque j'entendis la clé dans la serrure, je me reculais, mais ce ne fut pas Mingi qui entra dans la pièce, mais sûrement un de ses hommes, assez grand, brun, costume noir, et une oreillette.