Coraline [Vengeance 2]

Chapitre 2

PDV Coralie

Je partais pour de bon, et cette fois Isa n'avait même pas essayé de me rattraper. Je n'avais pas prévue cela, contrairement à elle qui n'avait pas été très surprise de me voir. Je n'ai pas réussis à la regarder en face. Je m'en veux tellement de l'avoir blessée et je sais que je ne me le pardonnerais jamais. Elle a voulu que je reste, que je lui parle. Elle m'a embrassée. Même si je voulais partir et ne plus la voir, j'étais heureuse qu'elle l'ai fait. Je n'aurai jamais fais le premier pas et je n'aurai jamais osé l'embrasser après tout ce temps. J'en avais rêvé, je n'attendais que ça. Je ne l'ai pas repoussée, je n'ai pas pu. Je voulais rester, lui demander pardon jusqu'à ne plus avoir de voix, lui dire à quel point je l'aime.

Je sais qu'elle ne mérite pas ça, mais je sais que je ne suis pas quelqu'un de bien et que je ne la rendrais pas heureuse. Je ne peux pas me permettre de revenir dans sa vie. Avant je pouvais encore, nous étions des adolescentes mais maintenant nous sommes adultes et je ne peux pas prendre le risque de gâcher sa vie une nouvelle fois.

Une bonne heure plus tard, Milo arriva chez moi.

« C'était quoi ce plan foireux ? T'espérais quoi ? Tu savais très bien qu'elle serait là !

- Cora calme toi. Si je suis venu pour me faire engueuler je repars.

- Tu savais ! Pourquoi tu m'as rien dis ? Lui dis-je en le serrant dans mes bras. Je pleurai.

- Tu penses que ça aurait servis à quelque chose ? Tu ne serais pas venu et après tu aurais regretté. Elle a fait un effort, elle a fait un pas vers toi malgré le mal que tu lui as fais. Elle a mis tout ça de côté pour toi.

- Justement, je dois la laisser refaire sa vie. Je n'ai pas à intervenir.

- Tu ne pourras pas l'ignorer éternellement. Pendant longtemps on t'a tous soutenue, on a tout fait pour pas que tu l'as revois mais maintenant il faut prendre sur toi. Parle avec elle, elle mérite au moins d'avoir une conversation avec toi. C'est toi qui as foutue la merde et c'est toi qui ne veux plus la voir. Pense à elle un peu.

- Stop ! Milo, tu me connais bien et tu sais ce que ça m'a fait de la revoir. J'aimerais tellement, je te le jure, j'aimerais la retrouver, comme avant. J'ai merdé et je dois en assumer les conséquences.

- Alors assume et va lui parler. Elle n'attend que ça, elle ne veut que ça.

- Je suis désolée. Je ne peux pas, je ne suis pas prête à lui parler.

- Tu ne seras jamais prête. Fais ça pour elle. »

Milo a raison et je le sais. Je vais profiter de mes jours de vacances pour y réfléchir. Je dois essayer, lui expliquer sincèrement ce que je pense, ce que je ressens, ce que je veux.

Milo partit en début de soirée, lorsque je devais me préparer pour aller travailler. Marc, mon patron m'a donné une semaine de vacances mais ce n'est pas valable pour mon travail à la boîte de nuit.

En arrivant, je saluai mes collègues et commençai à préparer le bar. Doucement, le monde arriva. C'est seulement vers 1h que les personnes arrivèrent le plus. Je servais rapidement pour satisfaire tout le monde. Une jolie jeune femme s'approcha et me commanda une boisson que je lui servais.

« Tu travailles souvent ici ?M'interpella-t-elle

- 3 jours par semaines, et toi tu viens souvent non ? En effet, ce n'était pas la première fois que je la voyais.

- Je suis déjà venue oui. Tu t'appelles...

- Coralie. Et toi ?

- Alex. » Elle me sourit et nous continuons à discuter un moment.

Après avoir fait connaissance, je décide de prendre ma pause pour m'éclipser un moment avec elle. Une fois seules, elle m'embrasse et je la laisse faire, lorsque je vois une personne que je reconnais très facilement. Les toilettes d'une boîte de nuit était sûrement le dernier endroit où je voulais lavoir : Isaline.

« Tu te tapes des mineurs maintenant ? me dit-elle saoule. Je vois sa meilleure amie derrière elle.

- Ramène là chez elle s'il te plaît. Elle est complètement déchirée. Demandais-je à son amie.

- C'est ce que je comptais faire,mais saches qu'elle est dans cet état par ta faute. »

J'ignore sa meilleure amie et je retourne derrière le comptoir.