Chapitre 15

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/!\ Passage à caractères sexuels /!\

PDV Isaline

Nous arrivons au restaurant en même temps. Nos corps se rapprochèrent et ma main glissa dans la sienne naturellement, comme si ça avait toujours été sa place. À ce contact, elle me regarda en souriant, son regard était amoureux, sexuel, intense. Ma main se resserra, comme pour la sentir au plus proche de moi, pour l'empêcher de fuir si elle en avait envie, et pour me maintenir debout sans quoi j'aurais flanché rien qu'en voyant le désir dans ses yeux. Alors que nous marchions vers l'entrée du bâtiment, elle s'arrêta sans pourtant me lâcher. Je me tournai vers elle et elle plaqua ses lèvres sur les miennes. Chaque contacts avaient pour effet de m'électriser, elle le ressentait aussi et ça n'avait pas l'air de lui déplaire. Elle se recula enfin, me laissant reprendre mon souffle. Elle glissa ses douces lèvres dans mon cou et me chuchota ces mots que j'aimais tant : « Je t'aime ». Puis elle mordilla mon oreille avant de se redresser. Elle avait le contrôle de la situation qui tournait à son avantage, sans me déplaire. Elle rigola légèrement en voyant ma réaction et nous continuons notre chemin. C'était un petit restaurant, ce midi il était particulièrement vide, nous étions qu'une dizaine. Le serveur sélectionna une table assez isolée où nous nous installions. Il nous donna les cartes puis partis. Mes yeux replongèrent aussitôt dans les siens. Je voyais son désir et je supposai qu'elle voyait le mien. Je suis presque sûr que tout le monde pouvait le voir, comme une aura qui entourait nos deux corps empreint de sensualité. Le temps passait à une vitesse folle. Rapidement, le serveur revint, et nous demandait nos choix. Je prenais des pâtes au pesto et Coralie prit des tagliatelles carbonara. Le serveur repartit, nous laissant à nouveau seules. Nos plats arrivèrent et nous mangeons, toujours en nous regardant avec beaucoup d'intensité. Nous ne parlions pas, sans que ce ne soit gênant : nos yeux parlaient pour nous. Nos jambes étaient entre-mêlées sous la table. Notre désir ne cessait d'augmenter faisant de ce repas un moment d'érotisme à l'état pur. À la fin du repas, le serveur débarrassait notre table et partit nous chercher deux tasses de cafés. Le cœur battant de plus en plus fort, je me levai pour aller aux toilettes. Je me passai de l'eau sur le visage quand je la sentis derrière moi, me serrant dans ses bras. Son souffle tapant contre ma nuque faisait monter la chaleur de mon corps, augmentant ma libido à son paroxysme. Elle embrassait mon cou, ses mains passaient sous ma robe, caressant mes cuisses, mon entre-jambe, mes hanches, mon bas ventre, puis elles redescendaient sur mes fesses. Elle me retourna, et m'essaya sur le lavabo. Ses baisers continuèrent leur chemin sur ma peau frissonnante. Je ne pus m'empêcher de balader mes mains sur son corps bouillant de désir.

« Cora, je te veux. Maintenant.

- Je crois que je l'ai remarqué. Elle glissa sa main jusqu'à mon entre-jambe. Tu es trempée.

- Je crois que je l'avais remarqué. Elle rit. Bordel que j'aime ça.

- On finit rapidement et on rentre ?

- Oui. Sa main, qui n'avait toujours pas changé d'emplacement, se mit à me masser sensuellement. Si tu continues, je ne suis pas sûr de pouvoir attendre qu'on rentre.

- Tu serais même pas capable de le faire.

- Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Lui dis-je en retirant sa main.

- Très bien, alors voyons ça. Son sourire s'élargit. Elle a toujours le contrôle de la situation et elle a l'air sûre d'elle. Elle a une idée derrière la tête et ça ne me rassure pas vraiment. Je veux d'abord savoir si tu es capable de ça. Elle écarte mes jambes et caresse ma vulve. Elle me regarde pour me demander mon accord et je la laisse, curieuse de savoir ce qu'elle a l'intention de faire. Elle me pénètre doucement, un doigt, puis deux. Ceux-ci rentrent parfaitement, sans difficulté, ma cyprine faisant office de lubrifiant. Elle se retire, léchant ses doigts. Elle prend sa sacoche, qu'elle avait pris et posé sur le côté du lavabo, elle cherche quelques secondes et en ressort quelque chose. Elle me regarde et me le montre. C'est un petit œuf vibrant. Alors ? Cap ? Sur le coup je suis prise de panique. Je ne sais pas comment réagir. L'idée m'excite énormément mais je ne sais pas si je suis capable de le supporter, je ne sais pas comment je vais réagir et ne pas savoir m'angoisse. Je serai gentille. Elle prend ma tête dans ses mains. Si tu ne veux pas tu as le droit, c'est toi qui décide. Je prends une grande inspiration avant de lui répondre.

Coraline [Vengeance 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant