Compagnie - dixième nuit

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- On va réellement faire ce putain d'uno cette fois ?

- Réellement ? Je suis triste pour une nuit et tout de suite tu m'en veux ? C'est pas sympa Katsuki !

- Tais-toi. Le blond cendré en colère a claqué. Tiens. Bakugo t'a tendu les cartes qu'il avait distribuées et a fait commencé, plaçant un 4 vert sur un 4 bleu.

- Alors-

- Ne dis pas quelque chose d'idiot t/p. Bakugo grogna et te lança un regard qui te tuerait sur place. Je te jure de-

- Merci et je suis désolée. Tu as dit rapidement et calmement. C'est ce que je voulais dire.

- Bordel. Dit Bakugo en se déplaçant maladroitement, ne sachant pas comment répondre. Et de toute façon, pourquoi tu es désolée ?

Tu as haussé les épaules.

- Te charger de mes soucis, je suppose. Être un peu un fardeau en général-

- Arrête d'être une abrutie pendant 10 secondes et utilise ton putain de cerveau. Ce qu'il en reste, du moins.

- Hé !

- Tais-toi. Bref, je te tuerai si un jour tu deviendrais un fardeau pour moi. Ils me font chier et me pèsent. Si tu es encore en vie, alors tu n'es pas un putain de fardeau.

Il semblait devenir de plus en plus agressif et en colère chaque nuit. Mais tu t'es quand même mordillé la lèvre en pensant à ses mots et tes yeux se sont élargis.

- Putain, ça peut être pris de deux façons et l'une d'entre elles est tellement touchante et révélatrice...

- Alors, j'ai clairement voulu dire l'autre.

- Oh. Eh, tu sais, tu m'as bizarrement fait me sentir mieux.

- Tch.

- Je pense juste que c'est... vraiment bien qu'on fasse ça parce que j'ai l'impression qu'on a quelque chose à attendre avec impatience après une mauvaise une journée, ou quelqu'un à qui en parler. Tu vois ?

- Uno.

- Quoi !? Tu baisses les yeux sur tes mains. J'avais presque gagné ! Bon sang ! Tu as boudé, ramassant sept autres cartes amèrement.

- Bien. Peut-être que maintenant tu ne seras plus aussi sentimentale. Bakugo sourit, ramassant une carte après que tu aies posé un 4 jaune. Tu ne peux pas être dégoûtante et sentimentale quand tu veux gagner quelque chose.

Tu as rétorqué en lui faisant une grimace en fronçant le nez et en plissant les yeux, de façon presque menaçante, dirais-tu. Bakugo a levé les bras.

- C'est quoi ce bordel ?

Tu soupires avec un léger gémissement.

- C'était mon visage le plus effrayant, Katsuki ! Tu as presque pleurniché, t'affalant sur son lit. Tu étais censé être comme, euh menacé par moi.

- Parfois, je me demande pourquoi tu es comme ça. A grommelé Bakugo, se déplaçant pour s'allonger à côté de toi.

Tu pinces tes lèvres, essayant de ne pas rire.

- Ouais, mec. Tu glousses, fixant le plafond. Moi aussi.

- Je n'arrive pas non plus à comprendre pourquoi j'apprécie ta compagnie de merde.







Uno ✩ Katsuki Bakugo ‣ traductionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant