Vendredi 13 Juillet 1668
Voilà maintenant quinze longs jours que Céleste est présente à Versailles, quinze jours durant lesquels elle a appris qu'il ne retrouverait sûrement jamais Olivia... Son cœur, c'était alors brisé, brisé en des millions de morceaux, mais, elle se promet de tout faire pour la retrouver seule, il y a forcément quelques choses. Quinze jours qu'elle fin d'être une femme qu'elle n'ait pas, qu'elle essaie de rester avec les mêmes mensonges et surtout de les rendre les plus plausibles le plus possible.
Un certain penchant de Céleste est tout de même heureux d'être là où elle se trouve. Elle a toujours admiré cette époque et l'avait forcément idéalisée même si certaines choses sont vraies : Louis XIV est un homme à femme, luxure et plaisirs de tout type font partie intégrante de Versailles une fois le soleil couché. La reine est une femme assez prude et énigmatique qui met la religion au centre de sa vie avec des prêtres qui lui servent presque de dames de compagnie. Par contre, elle découvre un Louis XIV très intéressé de ses enfants : il aime et essaie de passer du temps avec eux chaque jour, prend note de leur progrès, félicité ou réprimandes s'il le faut et il faut avouer que cela la déconcerte.
En bref, un bilan des deux dernières semaines : la vie du XXIème siècle lui manque et pour autant, elle aime certains avis de celle du XVIIième.
Céleste est tirée de pensées alors que sa porte de chambre s'ouvre, la jeune femme se tend alors et referme sa robe de chambre sur elle-même.
- « Oui ? Qui est là ? » La jeune femme se demande qui peut bien entrer à cette heure si tardive.
- « C'est moi Mademoiselle Céleste.. »
Céleste est alors soulagée mais aussi interrogatrice regardant le petit dauphin entrer dans la chambre de sa préceptrice.
- « Mais que faites vous ici ? Ne devriez-vous pas être au lit à cette heure mon enfant ? » Céleste essaie d'être une ferme quand même, car il n'a pas le droit d'aller et venir dans la nuit.
- « Je n'arrive pas à dormir... Mon père n'est pas venu ni ma mère et ils avaient promis de venir m'écouter... » Le petit attend alors des petites larmes coulant sur ses joues.
La brune alors le cœur qui se serre, elle se permet de faire les quelques pas qui les sépare de l'autre et de le prendre dans ses bras à genoux au sol pour être à sa hauteur. Elle avait remarqué que le petit Louis, mais parfois aussi la petite Marie-Thérèse, bien que plus petite, ont besoin de preuves d'amour.
- « Je suis certaine que votre père et votre mère ont été très pris par les affaires de la France et viendront vous voir demain... Ne pleurez pas, vous avez très bien joué du clavecin, je suis très fière de vous et vos progrès, vous savez ? »
- « Oui mais... Mais, ils avaient dit qu'ils seraient là... » Sanglote le petit Louis.
- « Je suis certaine qu'ils ont également mal au cœur de ne pas être venus vous écouter tout à l'heure. » Enfin, elle espère et avait également le cœur de meurtris par les larmes du petit garçon. « Voulez-vous que nous retournions dans votre chambre ? Je vais vous lire une histoire d'accord ? »
Le petit hoche alors la tête, ne lâchant pas sa préceptrice pour autant. La jeune femme se redresse ensuite gardant le petit garçon contre elle sur sa hanche gauche, elle prend son bougeoir et s'en va, deux portes plus haut dans la chambre du Dauphin discrètement pour ne pas que sa nourrice : une femme assez aigris ne la voit avec le futur roi de France. Céleste lui conte alors l'histoire d'Alexandre le Grand et surtout les récits de guerre avec les éléphants d'Asie et sans crier gare Morphée s'empare des deux être couché l'un contre l'autre.
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Quand le Soleil rencontre son étoile
Historical FictionJe ne me souviens pas de grand chose si ce n'est le grand fracas que causa l'accident. Je ne sais même pas ce qui a fait que notre voiture à quitter la route. Ce que je sais, c'est que je n'étais visiblement pas faite pour mourir ce jour-là, ni même...