Jeudi 17 Juillet 1668
Dans ces grands appartements, Philippe était en train de mettre en place ses manches de fine dentelle tout en observant son nouveau valet de chambre mettre en place sa longue veste dans le miroir. Il le trouvait tout à fait son goût et la tête de son amant jaloux encore à moitié nu dans son lit lui fit avoir un rictus.
- « Es-tu obligé de faire cela, Philippe ? Je pense que tu donnes beaucoup d'importance à une femme qui n'en vaux pas la peine que personne ne connaît ni d'Adam ni d'Eve. » Lance le Chevalier de Lorraine assis sur le lit de son amant à fusiller du regard le bellâtre qui a des vues sur le duc d'Orléans.
- « Bien sûr que je suis obligé, ne trouves-tu pas cela étrange qu'une fille sortie de nulle part arrive au sommet en claquement de doigts et surtout qu'elle réussit à se mettre tout le monde en poche ? »
- « Effectivement mon cher, mais je trouve que tu fais peut-être beaucoup. Puis dit-ont que la reine s'offusque du traitement que Marchal lui a fait alors qu'en réalité il n'a rien fait » pouf le blond de rire.
Maintenant seuls, Philippe se dirige vers son lit et part embrasser son amant le sourire aux lèvres. Il aime cet homme même s'il est évidemment marié à une femme qu'il aime également. Et il sait que sa relation avec le Chevalier de Lorraine et toxique, mais ne dit-ont pas que le cœur à ses raisons que la rasons ignore ?
- « Tâche de faire vivre ce château durant mon absente. Je vais essayer d'être rapide. »
Philippe était persuadé que cette femme cachait quelque chose. Il y a de cela quelques jours, il lui avait parlé et émis ses doutes à voix haute face à elle. Une chose est sur cette petite ne sait pas mentir. Il avait continué de fouiner les jours qui suivirent en mettant Marchal à profit pour son propre compte. Il avait également mis des hommes pour la suivre, l'observer à qui elle parlait. Il n'y avait rien de nouveau mise à part l'officier Clément qui semble lui faire la cour, car ils se sont vus à deux reprises en après-midi. Mais c'était sans compter son obstination. Le Duc d'Orléans s'était alors rendu dans ses appartements et avait fait des... Trouvailles.
Philippe marchait rapidement faisant claquer ses talons dans tous les couloirs avant de se faire arrêter par Henriette, son épouse. Il soupira levant les yeux au ciel, mais continua à mettre ses gants.
- « Pourrais-je savoir où vous vous en allez ? Comptez-vous quitter la cour avec votre... Conquête ? Allez vous à Saint-Cloud ? »
- « Ma très chère épouse cessez donc ce ton accusateur enfin cela ne vous va pas. Je m'en vais régler une affaire à Saint-Cloud effectivement, mais seul je suis désolé de vous décevoir. » Rétorque Philippe lui souriant.
- « Une affaire ? De quelle affaire s'agit-il ? » S'étonne l'anglaise.
Henriette avait été attristée de savoir son époux partir sans même lui en avoir parlé. Oui, leur mariage, n'avait rien à voir avec l'amour, mais ils s'en portent l'un à l'autre à leur manière se connaissant depuis l'enfance.
- « Il semblerait qu'il y ait une invasion de vermine dans mon château, je dois m'y rendre et constater les dégâts. Je serais vite revenu ma colombe. Mais vous pourrez vous consoler dans les bras de mon frère, mais suis-je bête ! C'est déjà ce que vous faites... »
Il embrassa rapidement le front de son épouse et ne lui lassa pas le temps d'argumenter qu'il était déjà parti vers la cour de marbre pour monter à cheval. Accompagnés de trois hommes de sa garde personnelle ils ne leur fallût pas plus de deux heures pour rejoindre son château.
Malgré l'affaire qui l'emmène à faire un saut chez lui, c'est toujours un plaisir pour lui d'être ici plus que Versailles qui l'ennuie terriblement. Il saute presque de son cheval remettant sa veste magenta en place puis ils montent les quelques marches et retrouver Fabien Marchal en sous-sol qui s'était mis plus à l'aise pour la besogne qui l'accapare depuis le matin.
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Quand le Soleil rencontre son étoile
Fiksi SejarahJe ne me souviens pas de grand chose si ce n'est le grand fracas que causa l'accident. Je ne sais même pas ce qui a fait que notre voiture à quitter la route. Ce que je sais, c'est que je n'étais visiblement pas faite pour mourir ce jour-là, ni même...