Chapitre I

42 3 0
                                    

Le début du commencement

~La fin n'est que le début, le début du commencement.~

Trop connu

~Au même moment~
Du temps qui n'est pas censé s'écouler

Les sorciers étaient méprisés, leur simple présence était signe d'un malheur. Les légendes originelles étaient formelles ; la magie n'était ni un présent des déesses, ni une bénédiction.

Le royaume des Hommes était bâti dans les contrées lointaines de Syphandir. La capitale, Destiny accueillait un immense palais royal, entouré de magnifiques roses.

Nariyuki était assis dans l'herbe du jardin royal, lisant les arts sacrés de la famille Unmei, qui trônait depuis des siècles sur le royaume. Le mois dernier, il venait à peine de fêter son douzième anniversaire et n'était haut que comme trois pommes.

Les ombres de l'arbre qui se trouvèrent derrière lui, vinrent assombrir le livre, sur lequel un de ses doigt était posé pour ne pas perdre la lecture. Le soleil tapait de sa splendeur le ciel découvert, par la chaleur de ses rayons qui apaisaient les âmes tourmentées qu'avait engendré la guerre.

Les humains et les géants combattaient pour plus de terre. Les Géants voulaient reconquérir leur terres volées et les humains par soif de pouvoir et avidité ne cédaient pas à ces derniers. Est-ce là, la bêtise de l'homme ou est-ce autre chose de plus malsain encore ? Les deux peuples savaient que la réalité sanglante de ce monde, où seul le sacrifice en était le prix, les mènerai à la victoire.

Un cri d'effroi se fit entendre de la grande porte. Nariyuki arrêta sa lecture et s'empressa de s'y rendre. Un homme du peuple, crucifié par chacun de ses membres, se débattait. Sa souffrance était insupportable et le garçon la ressentait. Malgré tout, il ne put se résoudre à agir, lui héritier de sa lignée ne devait pas faillir et acceptait son destin. Il le regarda, le sang gouttait tout au long de son trajet. Les paysans n'étaient pas étrangers à cette situation. Ceux qui révélaient des capacités magiques à l'intérieur de la capitale se voyaient exécutés. La loi qu'imposait le roi, empêchait qui-conque de se détourné de la voie du saint chevalier.

La foule se dispersa, les servantes, les gardes et les nobles de la cour reprirent leur occupation, tandis que les villageois devant la porte commencèrent une révolte. Ils exclamèrent leurs mécontentement et leurs peurs. Bien qu'ils dévisageaient et regardaient avec dégoût, l'homme impur souillant de son sang les belles rues de la capitale. Ils n'acceptaient pas les méthodes barbares qu'utilisées le souverain.

Soudain, un chevalier à l'armure métallique apparu, sautant du haut de la muraille. Il prononça à voix basse : « system call » puis on entendit « generate blood sword ». Du sang sorti de sa gourde, il tendit son bras et le sang s'agglomérait pour y former une épée de couleur pourpre. Le chevalier pris son épée avant d'atterrir en douceur sur la route de pierre.

L'émeute se calma et tous se turent. Le chevalier sut montré sa force pour faire taire les insultes envers son seigneur. Le jeune héritier, fut, comme toujours, émerveillé devant ce spectacle. Son plus grand rêve serait de devenir un grand chevalier, mais devant lui, il ne pouvait qu'observait son impuissance. Un gouffre trop profond les séparaient et n'était que spectateur de cette scène. Pourtant il aurait tant voulu pouvoir y participer. Le chevalier portait une cape bleu au contour doré avec au centre une croix jaunâtre qui représentait, le symbole des chevaliers de l'Inquisition. Les gardiens du royaume des Hommes avaient tous une tâche sacrée ; ils se devaient de protéger, aux périls de leurs vies, l'humanité et son Roi. Ainsi que de préserver la paix entre le peuple, durement acquise.

Le lendemain, Dame Rose se rendit avec son fils au marché. Elle s'était discrètement évadée de sa chambre, passant sous le regard de son mari. Il était rare que ces deux-là réussissaient à échapper au palais. Mais quand cela se produisit, ils allaient généralement, couverts d'une capuche, côtoyés les gueux ou se rendre dans des orphelinats.

Dans une sombre ruelle, où on ne pouvait percevoir aucun bruit , s'étaient égarés Nariyuki et sa mère. Ils avancèrent doucement, de peur de trébucher. Une petite lueur intensément rouge se trouvait au fond de la petite rue. Un homme sinistre était vêtu d'une robe de sorcier noir. Sans savoir ce qui se passa, sa mère était déjà à terre, suffocante. Le désespoir se vit sur son visage. Ne comprenant pas la situation, le jeune prince commença petit à petit à perdre de son sang-froid. Il avait peur, tellement peur que sa respiration s'accéléra. Une main vint lui serrée le cou, l'étranglant. Ses pieds ne touchant plus le sol, l'héritier était suspendu dans les airs, tandis que l'homme, campé bien droit sur ses pieds, en tenant d'un bras, le corps entier du gamin. Nariyuki se demanda s'il lui aussi allait mourir. Était-ce là son dernier jour ? Il ferma les yeux, perdant ses forces, abandonnant sa vie où son esprit devint blanc. Une jeune fille apparut alors, lui tendant la main. Elle en avait le corps mais ni sa peau, ni son visage n'était humain, ce n'était qu'une concentration excessive d'une étrange énergie qui sommeillé en lui. Il accepta l'aide et ouvrit les yeux. Ceux-ci étaient d'un dorée étincelant. Les murs qui les encadraient s'effondrèrent et les bâtiments tombèrent en ruine. Son aura, à elle seule, suffisait à mettre en pièce les bâtisses de bois et de pierres. Il leva son bras et prit celui du sinistre sorcier avant de le briser, en éclat d'une seule poignée. Lorsque celui-ci lâcha le jeune prince, il se mit à fuir. Il regagna le fond de la ruelle, puis se retourna, le fixant, avant de disparaître.

Sous les yeux de sa mère, Nariyuki venait d'utiliser la magie. Inconsciemment, certes, mais il devait payé de ses crimes. L'incident s'étant vue de loin, une troupe de soldats arriva et parmi eux des Prêtres. Ils récitèrent, en coeurs, une incantions de soin. Il commencèrent par : « system call » et ils ajoutèrent « Code268, generate luminos elements, health bar regeneration ». Cette incantions avait suffit à remettre en forme, Rose, dont ses plaies s'étaient refermées. Elle conseilla à son enfant de fuir avant que son père ne l'exécute. Sur ces mots, il hésita longuement, tremblant de peur. Lorsque deux hommes armés de lances s'approchèrent de lui. Sur le moment, sans réfléchir, il partit en courant le plus rapidement qu'il le pouvait.

A suivre


————————————————–—

En espérant que ça vous plaira ! N'hésitez pas relever les fautes ou les difficultés de lecture de certaines phrases.
Cette œuvre est l'une de mes premières histoires, j'espère que vous serez indulgent et que vous profiterais de la lecture !

Yggdrasil ; dans la croisée des mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant