Chapitre VI

14 0 0
                                    

~Nous faisons cas du beau, nous méprisons l'utile.~

Jean de la Fontaine 

~*~


   L'avenue fleuri dégageait des odeurs qui vinrent se mélanger harmonieusement. La chaleur du printemps fit accompagné de son ami, la douce brise. Tous deux dansèrent au gré de leur humeur. Pendant ce temps, Prime fut accidentellement transporté à une boutique d'armes. Et la foule qui l'encombrait se dissipa. Pas très loin, avait éclatée une bagarre. Deux hommes se mit à se battre pour avoir simplement déranger l'autre. Elle avait attiré le regard curieux des habitants du village, ainsi que d'autres joueurs.

Le magasin présentait aux yeux du garçon des armes de qualité. Pour ainsi dire, il n'y connaissait rien en armement. Les quelques outils de bronze étaient loin de convenir. Leur état était alarment. L'un d'entre eux pouvait cédé d'un moment à l'autre. Pourtant leur prix fut accessible pour le gamin. Hésitant du modèle à choisir, il parti sur une dague. Il s'inspirait de son expérience pour les jeux vidéos, en prenant en compte, intelligemment, son gabarie. Mais dépenser toutes ses pièces dans de tel déchet était-il réellement une sage décision ? Peu importait. Il reprit fièrement son chemin, l'arme à la main en visitant la petite ville.

Il s'était arrêter devant ce qui semblait être une académie. La façade était délabré. L'arche de l'entrée s'était effondré. Sur le sol poussiéreux, les briques brisées représentaient un obstacle. Malgré tout, la cour paraissait intact et les mannequins neufs. L'étrange atmosphère changea du tout au tout. La chaleur et l'animation disparurent, laissant place à la désolation. Les bruits paisible devinrent un chant de silence.

Subitement, un homme se présenta à côté du garçon. Des frissons parcourait tout son corps effrayé. La surprise gagna son âme ; il sursauta, laissant sortir un gémissement.

« -Je t'ai effrayé ? Tu m'envoie navré. » Que se passait-il ? Se demanda le jeune homme. Il y avait quelque instant, pas un chat à la ronde. Ni bruit ne s'était entendu. La confusion garda l'enfant bouche bée. Mais le mystère ne résidait pas dans son infiltration furtive. Qui était-il ?

« -Mo...Monsieur, accepteriez-vous de me prendre comme disciple ? » Hein !? Il était prit d'admiration face une telle discrétion, que ces quelques mots sortirent par mégarde. Il se surprit lui-même des les avoir prononcés. Son envie de s'écarter du monde, de devenir aussi transparent qu'un fantôme avait séduit l'idée d'être invisible. Voila que l'occasion s'était présentait à lui.

Curieusement, l'homme se mit à gloussé, contenant son rire. Lui qui avait les paupières fermés en ouvrit une. Son regard devint terrifiant. Il s'approchait lentement contre la face du garçon. Qui ne laissa s'échappait aucune émotion. Il était confus ; quelle drôle de réaction, pensa t-il. Pourquoi approchait-il son visage si près du sien ?

« -Bon, j'accepte, gamin. » Se fut là ses paroles avant d'entrée dans le dojo. L'homme dégageait une aura imposante. Quand Prime le vit de dos, il entrevit une étrange énergie.

« Compétence : Œil de lynx, débloqué. » de mystérieuses paroles apparurent dans l'esprit du garçon. Elles étaient accompagnées d'une mélodie retentissante. C'est alors qu'il regarda autour de lui, croyant qu'on l'avait interpeller.

Au même moment, sa vision avait changée. Les détails qu'il ne pouvaient voir semblé d'une netteté.

    L'entraînement avait déjà commençait. Cela faisait déjà quelques jours que Prime maniait l'épée. L'étonnant comportement de l'homme devint le quotidien : les apparitions soudaines ou bien, les leçons atypiques. Pourtant l'identité de l'homme restait un mystère. Ni le nom, ni sa personnalité ne se dévoilaient malgré les jours. Mais ça n'empêchait en aucun cas, au jeune garçon de se donner à son maximum. S'il le fallait il répétait les mêmes exercices et parfois continuait jusqu'à l'épuisement. Les raisons qui le poussait à tant donner était-elle justifiable. Le doute s'immisça. Depuis son arrivé dans un tel monde, quelles étaient réellement ses motivations ? La réponse il la chercha chaque jours. Le jeune homme n'avait pas un sous en poche. Et ne regrettait pas l'achat qu'il avait effectuer. Il dormait dehors près de la bâtisse de son maître, survivait à chaque pluie et n'avait encore rien mangé. Il n'avait pas pris de douche depuis bien longtemps. Mais rien ne l'arrêtait, ni la faim, la soif ou la fatigue. Il passait nuit et jour à apprendre, a perfectionner son art. Les enseignements de l'homme lui avait permis de se surpasser.

    Félicitant son disciple, le maître sortait de son confort, en invitant  Prime à dîner chez lui. L'état de celui-ci l'inquiétait. Les creux gagnaient ses joues, la sécheresse gerça ces lèvres tout comme la faim creusa ses muscles.

La maison de l'homme n'était pas la vieille académie d'art martiaux. Elle était situé un peu plus loin, longeant la rivière qui alimentait le village. Le bâtiment de pierres et de bois était primitif. Le toit de chaume reposait sur des piliers de rondins de chêne. 

Dans la cheminée cuisait un pot-au-feu. La table avait été soigneusement préparer.

L'idée de l'homme solitaire s'effaça instantanément quant à l'arriver d'une femme qu'il présenta comme son épouse. Elle aussi devait avoir la trentaine. Elle parut si aimable et compréhensif, qu'elle se comporta comme une véritable mère poule. 

Le repas simpliste était un véritable festin. 

Les talents de cuisine étaient accentués par la minutieuse position de chaque éléments. On le retrouvait par l'arrangement du mobilier et des ustensiles qui y stationnaient. La musculature sur-développait de la femme, trompait sa délicatesse.

La tombée de la nuit signalait la fin du dîner. A la place, le couple proposa à Prime de logeait chez eux.

« -Hey gamin ! Au faite je m'appelle Orrions... »

A suivre

Yggdrasil ; dans la croisée des mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant