Yggdrasil ; dans la croisée des mondes

Chapitre V

Nouveau monde

~Le monde est dangereux à vivre !
Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais
À Cause de ceux qui regarde et laisse faire.~

Albert Einstein

~*~

1450, Village de départ
Alors que venait de sonnée les douze cloches de Midi.

    Le village de Soulspawn donnait à chaque printemps de magnifiques bourgeons de Bégonia. On retrouvait dans la petite ville des variétés de plantes par milliers. Tellement qu'elle fit venir aux yeux des villageois, de nombreux visiteurs, qu'ils surnommèrent aventuriers. Dans le monde d'Yggdrasil Online ce surnom furent celui donnait par le système aux joueurs du monde réel.
    Le village était animé et l'ambiance joyeuse. Il semblait serein et pleine d'émotion positive, de rire et de chamaillerie. Alors personne ne remarqua. Ni joueur, ni villageois ne se doutait qu'en un instant leur monde venait de basculer. Ce fut court. Mais a ce moment, venait d'arriver subitement les joueurs de notre monde.
Dans ce brève moment, une sensation malséant parcourait le corps de Prime. Le jeune homme ouvrit les yeux devant une fontaine de pierre. Aux briques fêlaient et vieillit par le temps. Les doutes, la haine de ces sentiments nouveaux ne faisaient qu’entravés dans son monde, les règles qu'il suivaient inconsciemment. La peur prenait dessus sur les regrets car même les choix qu'il faisaient ne lui sembler pas être les bons. Devant ce spectacle aquatique. Les gouttes d'eau transparentes qui tombaient dans le bassin créèrent des ondes, qui ondulaient dans l'immensité du bassin. De petites vibrations, nageaient sur la surface, impromptu sur un chemin qu'elles foulaient pour la première fois. C'était la première vision que vu le garçon dans sa première aventure.
Il sentit chacun de ses sens différents. Son poids, sa taille, tout lui semblait encore confus quant à son arrivé dans un nouveau corps. Quand il en prit conscience le malaise qu'il ressentait disparût. Sa douleur qui tirait ses muscles jusqu'à les explosaient s'envola. Naquit en conséquence une légèreté qu'il profita pour s'approprier le contrôle de sa chair. Étrangement, il ne fit pas plus surprit que cela. Bien évidemment c'est ce qu'on attendrait d'un jeu se basant sur une technologie de décryptage, voire même de contrôle mentale. Mais cette fois ne ressemblait pas à la précédente. Pendant la phase de création, la sensation du personnage lui semblait si différente qu'actuellement. Était-ce là l'étendu de cette fameuse technologie ?
    En fouillant quelque endroit de son corps, à la recherche de détails jouissifs, il tomba sur une maigre somme de pièces. Symboles et valeurs étaient déterminer par de simple traits distinctif et par la richesse du matériau. Les vielles pièces de bronzes étaient orné d'un arbre.
Ne sachant que faire de cet argent, il se déplaça vers le marché, caché par le vasque de la décoration. On aurait dit que le marché sortait tout d'un monde de fantaisie -ah, bah ça doit être le cas, nous sommes dans un MMORPG après tout- La foule abondait et les déplacement devinrent rares. Tous se bousculait les uns contres les autres. Certains suffoquaient, d'autres tombaient... Ce qui, paraissait au premier abords un lieu calme, se transforma rapidement en une foire de bêtes égoïste. Alors que fut la surprise de Prime face à la rencontre de cette atmosphère pesante ? Le choix était loin de lui convenir. Car ce choix n'était pas le sien. Encore plus de misère, dans un monde qui devait ouvrir de nouvelles portes. Encore plus de difficulté dans ce qui devait déjà être l'enfer. Mais il se demandait si ce n'était pas un bug !? Pourquoi y-a-t-il tant de monde? La vérité c'est qu'il avait peur. Il fuyait, comme toujours. Se retrouvait dans un monde qui était censé être un nouveau départ, alors que ce qu'il fuit le rattrape ; Il n'y a pas a dire, ce monde est tout autant misérable ! Ce fut là les plus sincères paroles du gamin. D'où lui venait donc sa haine pour les contacts sociaux ? Pourquoi haïssait-il réellement le monde ? Mais une chose est sûr. Il se sentait opprimé jusqu'à en étouffer. Un seul mot, une seule idée se forma ; je les tuerai, je les tuerai, je les tuerai, je les tuerai tous, chaque porc, chaque animal qui me toucheront !

A suivre