Chapitre III

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La rencontre du destin

~Ce que le destin ne dit jamais, c'est ce qu'il a prévu.~

De moi ;)

~Forêt d'Ashira~

La Lune éclairait, comme à son habitude, la douce nuit. Lumon, déesse de la lune, regardait depuis cette astre, la surface corrompue. En tout cas, c'était ce que disaient les contes.

Élias, lui les lisait le ventre à plat, sur son lit. Les légendes originelles racontaient la création du monde des Syph et toutes les créatures le peuplant, devaient en connaître chaque ligne.

Depuis le meurtre d'Elizabeth, sa légende s'était dispersée aux quatre coins du monde. Les injures sur la forêt maudite ne cessaient de s'intensifier. Allant jusqu'à être crainte par les Hommes et les Desnons, les descendants des Démons, qui ont disparus il y a fort longtemps ; de même pour les Leïa, descendants des Anges.

Il était passionné par les livres et les histoires mythologiques, dans lesquelles il y passait des heures absorbé par les lettres. Cette même passion, avait crée en lui, celle de la magie. Ce que souhaitait Élias, c'était de devenir le Grand-prêtre sacré des sorciers. Il ne pouvait que rêvée de cela car Orrions ne le laisserai, au grand jamais, quitté la forêt. Après l'avoir recueilli, il a été banni des siens et rejeté par tous les elfes. Ayant déjà, absolument tout perdu, il ne lui restait plus qu'Élias, le perdre serait, pour lui, pire que la mort elle même. Parce qu'il s'en était lié d'amour et l'avait élevé comme son propre fils.

Après avoir lu intégralité du livre, il descendit par les escaliers, se dirigeant dans la salle à manger. Celle-ci était située dans une grande pièce ouverte, où de chaque côté se situés la cuisine ainsi que le salon. C'était dans le tronc d'un imposant arbre qu'avait été bâti cette maison. Les pièces étaient presque vide et peu meublaient. Le ménage laissait également à désiré, les recoins étaient habités par des araignées qui tissaient leurs toiles, la poussière et les tâches salissaient le peu de meuble qui s'y trouvé.

L'hiver s'était, durant la nuit, installé. Les feuilles des arbres étaient recouverte de neige. Élias s'était rendu près d'un vielle arbre. Il était à genou, la tête baissée observant le sol. Ses cheveux blanc, possédaient quelques mèches grises, qui retombèrent sur son visage. Il priait la Grande Déesse, créatrice du cosmos et mère des dieux. Son rituel se succéda d'un signe de croix avant de se terminait par la dégustation d'un breuvage. Puis il se coucha, le dos contre le sol humide de la terre et ferma les yeux.

Il observa une femme avançait en douceur vers un homme vêtu de noir. Celui-ci transforma son bras en une lame d'acier et transperça par le coeur, la jeune femme. Son mouvement en était presque imperceptible, de par la vitesse de ce coup. Elle s'était délibérément donnée à la mort qu'on ne voyait aucun signe de regret.

Élias venait d'être témoin d'une scène du passée. Ce qu'il aperçu, d'un point de vue extérieur ; c'était cette femme : Elizabeth, sa mère.

Le garçon séveilla et fut surpris lorsqu'il vit un visage inconnu le fixait. Mais il ne bougea point et se mit à son tour à le fixer. Ils se regardèrent longuement dans les yeux. L'un possédaient des yeux bleu saphir et l'autre... Ses yeux étaient d'un doré étincelant.

Élias ne sut ce qui se passa mais son cœur se serra lourdement. Ce sentiment qu'il ne sut décrire, c'était la première fois qu'il la ressentait. Il n'avait connu que la solitude. Venait-il de ressentir la chaleur, d'un autre être ?
Depuis sa naissance, le jeune garçon avait grandi seul et seulement accompagner de son père adoptif. L'Elfe n'était pas doué pour montrer ses sentiments et semblait généralement froid. Élias avait donc, dans la solitude et l'ignorance vécu.

Il baissa légèrement les yeux. Les cheveux du garçon était d'un rouge écarlate ; « véritable cascade de sang » se disait-il.

« -Ah bon ?! Tu trouves ? Répondit celui-ci avant de lui rendre un sourire. Il fallu un long moment pour qu'Élias se rendit compte, qu'il avait, un peu plus tôt, chuchotait ces mots. Il rougissait, honteux, puis, avec assurance demanda :

-Qui es-tu ? Son interlocuteur ne lui répondit pas. Était-ce une question déplacée ? Se questionna-t-il. C'était sa toute première rencontre, il n'avait ni les mots, ni la politesse d'une belle conversation. Le jeune garçon était encapuchonné d'un chaperon en velours rouge et se leva, Élias fit de même.

-Je me nomme Nariyuki et toi ? » Demanda-t-il, en présentant sa main.

A suivre

Yggdrasil ; dans la croisée des mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant