i bet on you - m.c.

J-1

Après l'épisode de la plage, Michael et moi avons décidé de faire comme-ci rien ne s'était passé, ce qui n'a pas plus à Eden et Ethan mais après tout, je m'en fou. Cependant, Michael ne m'a pas lâché depuis ce matin, il a même passé la nuit à la maison, au plus grand bonheur de ma mère.

Juliet a enfin accepté l'invitation d'Eden pour le bal. À un jour près, mon pauvre meilleur ami se retrouvait seul pour le bal d'hiver... Quelle tragédie...

Pourquoi j'ai cette boule dans le ventre depuis deux jours ? Demain, on sera sur la piste de danse et je saurai ou non si je suis élue. Si j'ai gagné ce putain de pari pour lequel je bosse depuis un mois bientôt. On m'a fait porter des jupes, du mascara et du vernis bordel de cul. Si je ne gagne pas cette foutue tiare de merde, je ne comprendrai pas.

" Stressée ? " Me demande Juliet.

" Plus que jamais en fait... " J'avoue.

" Tu vas le faire. Tu vas mettre Hemmings au tapis en un rien de temps ! "

" Tu as l'air vachement sûre... "

" Eh bien... " Elle fait semblant de réfléchir. " J'ai fait ma petite enquête et apparemment, pas mal de personne ont décidé de voter pour toi demain soir. Et pas mal juste pour fermer la gueule de ce blondinet prétentieux. " Voilà pourquoi j'ai réussi à apprécier cette fille en si peu de temps. Même quand il n'est pas là, Luke s'en prends pleins la gueule. J'adore ça.

" Je gère, je sais. " J'envoie des cheveux imaginaires derrière mon épaule avant d'avancer dans les couloirs de notre lycée telle une diva.

Derrière moi, j'entends Juliet rire, je me retourne et son rire me contamine.

*

" Prête ? " Nolan. Rien qu'à sa voix je pourrai le reconnaître entre milles. Et ne voyait rien de 'romantique' là-dedans... C'est juste à force de l'entendre non-stop.

" Toujours, je suis née pour mettre la raclée du siècle à ce connard. " Je lui lance un clin d'œil. " C'est mon destin. " Rajoutais-je de manière dramatique.

Ils rient tous. Même si j'avais avoué à Juliet que j'étais stressée précédemment, j'ai trop de fierté pour le dire à qui que soit d'autre.

Deux bras encerclent ma taille, et aussi cliché que cela puisse paraître, je reconnais immédiatement l'odeur de Lady Gaga. Enfin celle de Michael mais vous avez compris.

" Je suis certain que tu stresses. " Me chuchote-t-il.

" Moi ? " Je pris une mine choquée. " Jamais. " Il rit.

" Je peux te parler ? "

" C'est ce que tu fais. "

" Seul à seul, Alix. "

Là, je stresse. Son ton ne présage rien de bon. Il ne va tout de même pas me lâcher la veille du bal ?! Naaaaaan, pas après les menaces de Juliet.

" Quelque chose ne va pas ? "

" Tout va bien, ne t'en fais pas. " Mon ventre se tord moins.

" Alors pourquoi m'avoir amené ici, bouffon ? " Il rit encore face à ma ... vulgarité je suppose ?

" Je voudrais savoir... "

Oh mon dieu, Michael Clifford, si jamais tu me demandes quoi que ce soit concernant une relation, je t'égorge.

" Oui ? " Je demande hésitante.