La fin

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J'ai regardé mes écrits et tes réponses.

Tu vois où je veux en venir ? Ce n'est pas un reproche, c'est un constat. Je ne peux pas continuer mes monologues, je pète un plomb au sens littéral.

Je ne connais pas la patience, je ne peux pas. La seule réponse à laquelle, j'ai eu droit, n'a fait que me pousser à t'écrire encore plus. Je ne t'en veux pas, ce n'est pas de ta faute, tu ne me dois rien. Je dois arrêter ça maintenant. Je suis heureuse d'avoir pu renouer avec l'écriture, mais à quel prix. Puis, à part une monstrueuse FRUSTRATION, c'est tout ce que cela m'a apporté. Je comprends maintenant ton silence, quelle débile, je te jure. Il me faut toujours du temps pour comprendre les choses simples.

Silence= arrête de me faire chier, je ne te répondrais pas. J'ai autre chose à faire que de perdre mon temps avec toi. (ceci est bien mon interprétation, même si plus poliment cela veut dire pareil). Tu es bien trop respectueux, pour pouvoir me dire stop comme ça.

Après tout, si tu ne me réponds pas et si tu ne lis pas ce que je t'écris, c'est que tu souhaites gentiment me faire passer un message, (message que je viens tout juste de comprendre avec le recul), tu n'as rien à te reprocher. J'ai quelques problèmes psychologiques que je dois régler. Il faut en tenir compte, je ne peux pas me permettre d'être comme ça à nouveau. Cette fixation doit cesser, je ne dois plus t'importuner. Alors, dans un premier temps, je vais tout effacer pour ne plus être tenté de t'écrire. Sachant qu'il n'y a que moi qui écris, et je sais par avance que tu n'écriras pas donc problème résolu.

Rassure-toi, même si tu venais te connecter, je ne t'écrirai pas. Adieu, petit point vert qui faisait battre mon cœur. Wouah, j'ai le cœur qui bat si fort et j'ai l'impression d'avoir comme des picotements aux mains en écrivant tout cela. Tout devrait bien se passer, je vais détourner mon attention sur autre chose, me consacrer à ma vie et plus rien d'autre.
Non, mais sérieusement, je m'attendais à quoi ?

Je te remercie pour, cette petite interlude qui m'a fait un bien fou. Oh, que oui, ça fait du bien !!!
Les tourments que m'a apportés notre rencontre, me permettent aujourd'hui de prendre conscience que rien n'est gagné. Mon combat recommence, une bien lourde peine à porter. À de nombreuses reprises dans ma vie, je n'ai pas eu d'autre choix que d'écrire à m'en user les doigts. L'indifférence de ces personnes, m'a permis pendant un temps de m'en sortir. Je n'ai rien oublié pour autant et j'ai toujours de la tendresse pour eux, car ils m'ont permis d'exister comme jamais. Se sentir vivant, exister et portée est une sensation si puissante qu'une fois retombée, tu la cherches à nouveau.

Comme tu le constates, il est compliqué pour moi de te quitter comme ça. Mais, ton silence grandissant et ce sens unique me blessant terriblement, il faut que je me protège aussi. Dans quelques mois, tu retrouveras, je l'espère de tout mon être, Éloïse, parlant de paranormal, de banalités affligeantes, mais il faudra cependant que tu pardonnes mon regard.

Je t'embrasse Aaron, non ! Pas de bisous. Laisse-moi au moins ça...

ObsessionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant