Une petite sœur

N°7 Le bureau

La discussion des deux plus vieux étant terminée, il se dirigèrent vers la pièce dans laquelle ils avaient laissé la petite. Ils ouvrirent la porte silencieusement et remarquèrent que l'homme en noir était placé en face de l'enfant qui, elle, avait une assiette vide en face d'elle, sur la table. De tout évidence ils dérangeaient. Dumbledore sourit, il avait raison, la petite parle à Severus. Il aurait préféré que ce soit à lui mais tant pis.

La fillette les remarqua enfin et eu un mouvement de recule, elle se ferma à la conversation qu'ils étaient apparemment en train de tenir. Rogue se retourna mécontent qu'on lui ai empêché d'avoir des informations alors qu'il était en bonne voie.

-Nous en avons fini. Dit Dumbledore avec un sourire, il se tourna vers la jeune fille. Elisabeth tu viens avec nous à Poudlard, sauf si tu as quelqu'un chez qui aller.

-Mais vous n'êtes pas sérieux je vous ai dit qu'il fallait... Dumbledore coupa la ministre d'un geste de main. Puis attendit la réponse de l'enfant qui se sentit mal à l'aise. Elle secoua la tête de droite à gauche.

-Bien dans ce cas nous partons maintenant si tu veux bien me suivre. Il fit un geste de tête à Rogue qui se leva. Ils passèrent devant le ministre, tout en lui souhaitant une bonne journée, et se dirigèrent vers la sortie avec l'enfant sur les talons.

Dumbledore se tourna vers la petite et lui demanda si elle avait déjà transplané. Elle répondît d'un hochements tête négatif.

-Il va falloir que tu me tiennes le bras et que tu ne le lâche pas. Tu vas te sentir un peu mal après mais cela mais ça va vite passer. Il ne fit rien de la grimace qu'il aperçu lorsqu'il prononça le mot tienne et tendit son bras.

Après un moment d'hésitation elle prit le bras tendu et ferma les yeux. Elle sentit une très désagréable sensation, comme si on lui écrasait le corps. Lorsqu'elle ne sentit plus rien, elle ouvrit les yeux mais une horrible envie de vomir lui vint, elle se retint tout de même. Elle releva les yeux qu'elle avait préalablement baissé pour se concentrer à ne pas vomir et découvrit un merveilleux décor.

Ils étaient manifestement dans un bureau mais tout était différent de ce qu'elle connaissait. La salle était circulaire, pleine de petits bruits bizarres, remplie de curieux instruments en argent, bourdonnants étrangement. Il y aussi un énorme bureau aux pieds en forme de serres, elle n'avait jamais vu ça chez Bella et c'était incroyable.

Dumbledore vu l'émerveillement dans les yeux de l'enfance et sourit. Son bureau était toujours quelque chose qui surprenait.
-Nous sommes dans mon bureau, tu habiteras dans le château pour une durée indéterminée.

Il l'a sortie de son observation et elle se contenta d'hocher la tête. Elle ne comprenait tout de même pas pourquoi on l'avait emmenée ici. Ce n'est pas comme si elle ignorait tout du monde sorcier. Elle savait qu'elle était dans l'école de sorcellerie où tout les jeunes anglais allaient. Alors pourquoi la faire habiter ici plutôt que dans un orphelinat, non pas qu'elle se plaigne mais c'est étrange. Cela avait peut-être un rapport avec les questions de tout à l'heure.

Elle ne remarqua que plus tard que l'homme en noir n'était plus là. Elle se demanda ce qu'il avait bien pu dire au vieillard en plus de son nom.

-Suis moi je vais te montrer ta chambre. Elle se trouvera adjacent à ceux d'une professeur, je suis sûr que si tu as un problème elle se fera une joie de t'aider. Elle fit la moue, elle pensa plutôt que la dite professeur devra la surveiller.

-Suis-je bête, tu voudrais peut-être manger un peu plus qu'une part de gâteau? Il n'avait rien prévu pour son arrivée, il se devait d'au moins demander à Minnie. Il ne doutait pas de la réponse mais devait la prévenir du comportement de la petite et lui demander de la surveiller. Il espéra qu'elle avait encore faim pour pouvoir discuter avec la professeure de métamorphose sans que la petite n'ai à y assister.

De son coté, Elisabeth n'avait pas faim mais ne voulait pas rester en compagnie du vieux monsieur. Non pas qu'il n'avait pas l'air sympathique mais il observait tous ce qu'elle faisait et sa devenait oppressant.

Puis trois coup furent donné à la porte et le vieillard autorisa la personne à entrer.