Mon corps est extrêmement lourd. J'arrive à peine à ouvrir mes yeux à cause de la fatigue. Il fait chaud et j'ai soif. Je m'efforce à me lever les yeux fermés.Je pose mon pieds gauche sur le sol. Une petite décharge électrique me parcourt le corps et me laisse une étrange sensation. D'un mouvement faible et lent , j'ouvre mes yeux. Je suis dans une pièce sombre et j'ai mal au crâne. J'aperçois une petite lumière. Je me dirige vers cette dernière. Je marche en zigzaguant jusqu'à la table de nuit et me baisse pour prendre mon téléphone.
J'ai reçu une vingtaine de messages et je vois que j'ai dix appels en absence du même numéro. Je décide de rentrer dans ma messagerie. Le nom de Naruto s'affiche partout. Je lis ses messages les uns après les autres et je suis un peu perdue. Dans la plupart d'entre-eux, il dit qu'il m'aime et qu'il ne veut pas me perdre. Je tente de le rappeler mais il ne décroche pas. Qu'est ce qui s'est passé pour qu'il soit aussi insistant ? Et voilà que je m'inquiète pour lui. J'espère qu'il va bien.
Je me demande quelle heure il est. Je me retourne puis regarde la fenêtre qui est ouverte. Les rideaux virevoltent faiblement grâce à la brise. Je vais me positionner là-bas et j'écarte mes bras en étoile de mer. Je ferme mes yeux avant de me caresser les cheveux.
Mon téléphone sonne dans mes mains. Je me précipite pour répondre.
■ Allô ? Murmuré-je d'une voix fatiguée
■ Allô ?! Tu décroche enfin !
Je ne reconnais pas cette voix. Je commence à tourner en rond dans la pièce.
■ Naruto ?
■ Naruto ? Non, c'est Toneri. Je t'ai appelé plusieurs fois. Comment vas-tu ? Et ta tête ?
■ Ma tête ? Demandé-je en me touchant la tête.
■ Tu as oublié ce qui s'est passé ? Bref, ce n'est pas grave. Profite du week-end pour te reposer.
Soudainement, je fais un exercice de concentration pour tenter de me remémorer la veille. Je fronce mes sourcils mais aucun souvenir ne me revient. Tout ce que je vois ce sont des fragments d'images encore floues.
■ Quelle heure est-il s'il te plaît ?
■ Il est six heures trente à ma montre. Je suis en bas, au coin de la rue. Est-ce que tu peux descendre pour qu'on discute ?
J'ai évidemment besoin que quelqu'un m'explique ce qui s'est passé. Je hoche ma tête avant de répondre par un oui timide. Après ma réponse, il raccroche.
Je décolle lentement le téléphone de mon oreille puis, je le glisse dans une des poches de mon pantalon. Ensuite, je plisse mes yeux et agite mes mains dans le vent pour m'orienter vers la sortie. Là, j'atterris dans le couloir étrangement silencieux. Je parcours le mur avec mes mains pour trouver l'interrupteur afin d'allumer la lumière. Malgré un long retard, je réussi à l'allumer et, je continue tranquillement ma route jusqu'au salon.
VOUS LISEZ
TOONWISH 2 : Je t'aime encore
Fiksi PenggemarPour ses 18 ans, Hinata demande à Neji de la laisser vivre à l'étranger avec ses amies. Et, devinez dans quelle ville...? Tokyo, bien évidemment. Arrivée là-bas, elle demande à Naruto pourquoi il ne lui a pas écrit pendant 2 ans mais celui-ci a c...