Chap 11

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Je pleurs...encore et encore les larmes me montent aux yeux et coulent sur mes joues dans un flot incessant. James me donne des mouchoirs depuis près de 10min et il a vite éteint la télé. Je bois un grand verre d'eau. Je ne voulais pas que ça se finisse comme ça... je me répète ça dans ma tête. Je ne veux pas me rendre être juger et envoyé en prison ensuite, mais quand est ce qu'il arrêterons leur traque ?
J'arrive à me calmer doucement, ma respiration est saccadée..je souffle par la bouche, inspire par le nez...je recommence...Toujours assise sur le canapé je remarque un miroir en face de moi. Je suis rouge, yeux gonflés rien que bien sexy.
- Ça va mieux me demande-je James en me frottant doucement le dos.
- Mmmmm je répond en hochant la tête.
- Euh on va aller à mon appartement décrète-t-il
- D'accord. Ma voix est douce, plus calme.
Il est 21h32 quand nous sortons de chez Juliet. James y a pris un sac, bien remplie je me demande si les affaires sont pour moi ou lui...
Nous descendons doucement deux étages, ma tête me tourne un peu et mon épaule me tire. Encore quelques marches un fois dehors et nous atteignons un parking privé. Un fois a côté d'une Volvo noir, il m'ouvre la portière passager. Il réprime un sourire quand je m'asseois difficilement. Ensuite il claque la portière, dépose le sac dans le coffre et viens se mettre derrière le volant.
Mes yeux se ferment tout seule tellement la fatigue me gagne de cette journée qui n'en finit pas.
Aucun de nous ne parle. Et nous arrivons après quelques kilomètres a un ensemble de bâtiments, enfin de maisons, que je remarque difficilement malgré les lampadaires. La résidence est une impasse. Et une fois la voiture arrêté les quelques maisons forment un L autour de nous.
Nous sortons de la voiture. Toutes les maisons ont leur fenêtre du rez de chaussé allumé, elles paraissent chaleureuse, accueillante.
Arrive devant celle portant le numéro 52. James sors ses clés -sa façade est en brique rouge comme toutes les autres- ouvre la porte, une fois la lumière allumé je suis accueillie par un salon lumineux.
- Ouha chouette baraque. Je suis ébahie.
- Ouhais elle était a mes parents dit il calmement...je l'ai ré décoré finit-il par dire.
Son salon est en papier peint d'un vieux violet, et un mur est recouvert de lattes en bois blanc - c'est assez moderne, je dirais même féminin. Un canapé gris semblable à celui de Juliet, un meuble blindé de paperasse, et un écran plasma.
- Désolé pour le bazar je ne m'attendais pas à de la visite dit-il en rigolant.
- Aucun problème. C'est parfait... comme endroit je veux dire. Pourquoi ne pas avoir emménagé ici avec Juliet, cette maison est bien plus spacieuse que son appartement en plein Los Angeles.
- L'hôpital où elle travaille était soi-disant plus près de l'appart.
- Soi- disant ? Lui dis-je en hausant les sourcils.
Il souris.
- Ouhais finit-il par répondre. Mais je n'en veut pas a Juliet. Enfin son appartement reste convenable et ça ne l'a pas embêté que je garde la maison donc...
- Je vois.
Regardant autour de moi. La cuisine entièrement aménagée est dans les ton gris et vert pomme, il y a même deux portes battantes, qui doivent ammener à la buanderie.
Viens je vais te montrer ta chambre. Il se retourne et je remarque un escalier en bois foncé. Toujours le sac dans la main, il me demande de le suivre. J'obeis docilement.
Un fois en haut de cet escalier en colimaçon. Je découvre un palier avec 5 portes, 3 sont ouvertes. Ma curiosité découvre, un bureau dans les tons bleus et noir et gris, une salle de bain grise et blanche, et une chambre dans la pénombre avec un lit double, elle semble spacieuse.
Il se dirige vers la porte adjacentes a la chambre dans le noir et ouvre la porte.
Une lumière tamisé envahie la pièce.
Trois murs gris effet béton, un mur rose pâle. Un lit double laqué blanc, une commode assortie, deux lampes de chevet, un miroir plein pied. A la fenêtre il y a des rideaux blanc transparent et des doubles rideaux gris.
- C'est très...élégant. Tu...
J'hésite à lui demander. En voyant mon doute. Il enchaîne.
- Non Kate, je n'ai rien choisi de la décoration de cette maison. J'ai engagé une décoratrice qui a tout refais.
Il a son sourire, si sexy...le même que dans l'avion.
- Tiens ajoute-t-il en posant le sac sur le lit. Je t'ai mis un pyjama et quelques tee shirt, et un jean. Que Juliet ne portait plus rassure toi, elle ne fera pas une crise...
Je glousse légèrement en imaginant la scène.
- Qu'est ce qui te fait rire... demande-t-il
- Rien... j'essaye de cacher mon sourire.
- Mademoiselle Austen...
Il prend un air grave...qui me fait fondre totalement...il s'approche de moi. Je recule et touche le mur entre la commode et le lit.
...Seriez-vous en train de vous moquer du caractère de ma petite amie...
Il laisse les mots petite amie résonner dans la pièce.
J'essaye de lui répondre mais je begaie..mon souffle s'accélère..je commence à devenir claustro contre le mur, lui a quelques centimètres de moi. Je lève les yeux vers les siens...verts, sa pupille se dilate quand il me regarde. Je cligne des yeux et sans prendre conscience de ce qu'il se passe...nos lèvres se rencontrent.

LOSTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant