|| 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚟𝚒𝚗𝚐𝚝-𝚎𝚝-𝚞𝚗

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Debout en caleçon, les cheveux humides et en bataille, je regarde le bordel de fringues qui traîne un peu partout dans ma chambre

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Debout en caleçon, les cheveux humides et en bataille, je regarde le bordel de fringues qui traîne un peu partout dans ma chambre. Exaspéré de rien avoir de convenable à me mettre hormis des sweat-shirts ou mon uniforme de police, je jure et me laisse tomber sur mon lit.

— Ça va mec ? Ça fait des heures que je t'entends râler tout seul.

Relevant la tête légèrement, j'observe mon coloc qui vient tout juste d'entrer dans la pièce.

— Mouais, en plus d'être con et stupide à inviter Noreen à dîner, je n'ai rien à me mettre. Je commence à songer à y aller en boxer... tu crois que ça irait ?

Se retenant de rire, Paxton secoue négativement la tête avant de parcourir mes vêtements un à un. Tout comme moi, il essaie sûrement de trouver quelque chose de plus ou moins portable.

— C'est clair que ça serait... sexy. Te connaissant, toi et tes poils de torse allez la séduire direct ! il se moque, tout en me lançant un jean en plein visage. Tiens, enfile au moins ça. Tu sais ? Question de cacher ton gros boule.

— Te fous pas de moi, putain ! Je suis sérieux ! je grogne, tout en enfilant le vêtement noir.

— Allez Tobias, je t'ai vu plus confiant que ça. La petite Noreen t'intéresserait pas un peu plus qu'il ne le faudrait ? demande Paxton, qui vient juste de s'asseoir à côté de moi.

Il est vrai que nous n'avons pas vraiment eu le temps de discuter de mon saut de colère de la dernière fois, et j'avoue que je culpabilise de lui avoir parlé de la sorte. Depuis quelques temps, on dirait bien que j'ai la mauvaise tendance à oublier les gens qui sont là pour moi, et ce depuis le tout début. Mon enquête, Noreen et Brooklyn me prennent tellement la tête que je ne sais plus vraiment comment me comporter.

Rougissant tout de même à sa remarque, je me passe une main dans les cheveux avant de me tourner vers lui.

— Mec ? Je suis désolé pour mardi. J'ai été con et l'alcool a eu raison de moi.

— Ne t'en fais pas, je sais que ce que tu vis est difficile. T'as toujours eu un sale caractère, mais je crois que parfois, tu devrais faire attention.

Il me sourit et me tape l'épaule amicalement.

— À force de faire le gros dur, tu vas perdre ta facilité à séduire la petite brume, assène-t-il.

Les yeux ronds, je me lève d'un coup avant de le fusiller du regard. Tout en faisant semblant d'être outré par ce qu'il vient de me balancer en pleine gueule, je le pointe du doigt, et, tout en prenant un air théâtrale, je lance :

FLETCHER Don't forget her ;  / EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant