IV. Le réveil : Hermione

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— Bonjour, Hermione, dit-on.

Mon cœur allait s'emballer ; mon ventre se tordre mais mon cerveau, après quelques secondes, attribua la voix à mon frère, Harry. Si je n'étais pas inconsciente, la déception se serait vue sur mon visage. Mais ça n'était pas le cas. Et heureusement.

Je me demandais cependant pourquoi il revenait seulement maintenant, après plus de quinze jours sans visite. Et je me rappelai cette conversation avec le médicomage, le premier jour où Drago était venu. Il devait choisir ce qu'il adviendrait de moi ; s'il m'envoyait au royaume des morts ou s'il me laissait encore une chance. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je ne parvenais à rester neutre à cette éventualité. Il y avait quelque temps, cela ne m'aurait pas dérangée de trépasser, de cesser cette vie entre deux mondes, malgré le mal que je ferais autour de moi.

Mais depuis les visites de Drago ; depuis qu'il m'avait dit la vérité, je voulais me battre. Je voulais me battre pour plaider, pour me venger — dans le cadre légal, tout de même — pour révéler la vérité.

Et puis, je voulais le voir une dernière fois, entendre sa voix. Je ne savais pas pourquoi je ressentais ce besoin mais il était là, au plus profond de moi. Je voulais me réveiller pour le voir, je voulais pouvoir être encore en vie.

La porte gémit en s'ouvrant. Et cette fois, en plus de trouver ce grincement insupportable, il me sembla sinistre, funeste, presque mortuaire.

Personne ne parlait, à part Ginny qui me salua brièvement, du bout des lèvres. Elle avait l'air ailleurs, cela s'entendait dans sa voix. Peut-être parce qu'elle avait envie de l'être, ailleurs. Ginny n'était pas du genre à fuir ses responsabilités mais être responsable de ce choix ; choisir si l'on doit arrêter ou laisser continuer la vie de quelqu'un... Il y avait de quoi souhaiter être ailleurs, autre part.

Leur silence me pesait. Étaient-ils tous là, à me saluer par la pensée ? Mais je pouvais les entendre ; ils pouvaient me parler. Je désirais qu'ils me parlent, qu'ils me disent adieu à haute voix, juste pour les entendre une dernière fois.

Mais soudain, je me sentis partir. Mon cœur semblait me lâcher, ses battements s'amoindrissant à vue d'œil. J'avais la mauvaise sensation de manquer d'air, chaque respiration devenant alors de plus en plus douloureuse. Cela avait commencé : j'allais rejoindre les morts.

Il y eut un faible grincement qui me parut lointain. Et puis une voix, tout aussi lointaine, que je connaissais bien, s'éleva dans la pièce :

— Arrêtez ! Arrêtez tout ! Vous allez la tuer ! Elle vit encore ! S'il vous plaît, arrêtez, arrêtez tout !

Sa voix de velours caressa mon âme avec une telle douceur que j'aurais pu me croire au paradis. Un sourire aurait dû se dessiner sur mes lèvres : il était venu et j'entendais sa voix avant de dormir pour l'éternité ; avant de m'enfoncer dans les bras nébuleux de la mort.

— Hermione ! cria-t-on. Hermione, si tu m'entends, montre-leur ce que tu as fait la dernière fois ! Je t'en supplie !

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Hello Wattpad !

Vous allez bien ?

Pour ma part, ça va pas beaucoup mieux depuis hier. Je rentre demain, ça devrait me soulager. Mais quand je vois l'état de certaines provinces... Surtout que j'ai appris que dans le centre-ville de chez moi (j'habite à trois kilomètres), il y a aussi eu des inondations.
Bref, je verrai demain. Ça sert à rien de se stresser pour rien, comme on dit.

Pour revenir à quelque chose de plus joyeux : qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Hermione va-t-elle s'en sortir ?
Bon, vous aurez un peu plus que 24 heures d'attente, parce que je serai en voiture et que j'aurai d'autres choses à gérer en arrivant (genre, nettoyer si on a été inondé)

Sur ce, je m'en vais faire des recherches sur les scènes de combat, histoire de me changer les idées.
À demain pour la deuxième partie du chapitre quatre ! (D'ailleurs, la fin approche)

𝑱𝒆 𝒕𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒕𝒔 | DRAMIONEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant