Chap. 34 : « J'ai du mal à me contrôler avec toi »

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En sentant ce bras sur moi, mon esprit panique un instant, se demandant où je suis et qui est à côté de moi. Mais cette odeur, je la reconnaitrais entre mille. C'est Lando.
Je me relève d'un coup et allume la lampe de chevet, pour le confronter. Après notre dispute de tout à l'heure, j'ai du mal à croire qu'il ose venir dans le même lit que moi.

- Lando tu vis dans quel univers parallèle pour croire que tu veux te pointer ici ?

Il s'est également relevé et me regarde, un peu penaud.

- Je suis désolé pour tout à l'heure, j'ai été con et jaloux. J'en ai parlé avec George et il m'a fait remarquer à quel point j'ai été con. L'alcool ne m'a pas aidé à être lucide et à avoir une conversation sensée avec toi.

Je m'adoucis en l'entendant me dire ça, je suis bien trop faible quand il s'agit de lui.

- Tu te rends compte quand même de ce que tu m'as sorti ?

Il soupire avant de me répondre.

- À défaut de te retrouver le soir, j'attendais notre appel. J'avais envie de partager le bonheur de ce podium avec toi. Te croiser avant les interviews et ne pas avoir pu te serrer dans mes bras, ça m'a déjà rendu dingue. Ça combiné aux photos de toi au resto avec Pierre... Tu avais l'air tellement heureuse, tellement bien avec lui.

- Ce n'était que des photos. Ils auraient pu prendre les mêmes avec Jessica ou Daniel et j'aurai eu l'air aussi heureuse ! Mais sérieusement... Même pas un regard Lando ! Tu es passé à côté de moi comme si j'étais une étrangère...

Repenser à cette scène, à son indifférence lorsqu'il est passé à côté de moi, rend ma gorge toute serrée. Lando doit le sentir, car il se penche vers moi pour attraper ma main. Ce contact me fait autant de bien, qu'il m'électrise.

- Je suis désolé... Ce sont les chargés de communication qui m'ont dit de t'ignorer. Que j'étais scruté et que si j'allais te voir, ça serait diffusé dans le monde entier. J'ai paniqué...

- Pendant un instant, j'ai cru que c'était fini. Que tu profitais de toute cette histoire pour couper les ponts.

- Comment je pourrais avoir envie de couper les ponts avec toi ? Il accompagne cette question d'un petit rire et il passe sa main au niveau de ma nuque tandis que son pouce se glisse sur ma joue.

L'atmosphère change du tout au tout et je me surprend à m'humidifier les lèvres alors que mon regard se perd dans celui de Lando. Son pouce descend vers mes lèvres et les caresse doucement et je vois ses yeux devenir plus vitreux. Je me mets à regarder sa bouche également et le vois passer sa langue sur ses lèvres pour les humidifier à son tour. Mon pouls s'accélère et la température de mon corps grimpe soudainement et je remercie intérieurement George de m'avoir obligée à me brosser les dents avant de me coucher.

Mon corps me supplie de l'embrasser, car il sait que cette fois-ci, nous ne serons pas dérangés. Et Lando doit le lire dans mon regard, car il fait glisser sa main dans mes cheveux et se penche pour enfin sceller nos lèvres. J'ai comme des papillons qui grandissent dans mon estomac, tandis que ce baiser s'intensifie, pour mon plus grand plaisir. Ses lèvres sont douces, agréables à embrasser, parfaites.

Je ne peux retenir un gémissement de plaisir et Lando en profite pour me faire basculer sous lui, tout en m'encadrant de ses bras. Sentir la chaleur de son corps contre le mien m'enhardi, j'entreprends de faire glisser ma langue au bord de ses lèvres et c'est à son tour de gémir, alors qu'il entrouve également les lèvres pour approfondir le baiser.

Ce baiser me donne l'impression de n'avoir jamais été embrassée comme ça auparavant et d'enfin me lier à Lando. Je passe mes mains dans ses cheveux et les agrippe avec plus de force que prévu, mais ça ne semble pas lui déplaire, bien au contraire. Il colle un peu plus son corps au mien et il est difficile de ne pas sentir à quel point notre baiser lui fait de l'effet, alors que je sens son entrejambe appuyer sur mon bassin.

If you could just see me [Formula 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant