7e mi-temps

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Je descendais les marches de l'hôtel pour me rendre dans la salle commune. Le déjeuner était posé sur le bar, je pris une assiette, y mis des œufs et du jambon, pris une pomme et rejoignis Antoine à une table.

— Salut, bien dormi ? Demandais-je en m'asseyant à ses côtés.

— Salut, ouai ça va et toi ?

Comme un bébé, j'étais fatigué après hier.

— Mais ça t'empêche pas d'être debout à 8 heures et demi, il sourit

— Et toi alors ?

— On est un champion ou on l'est pas, faut se lever tôt !

— T'a raison, je pense que je vais aller courir après le petit déj, tu viens avec moi ?

—!Si tu veux, mais tu me fais pas faire comme la dernière fois hein

Je ris.

— C'est vrai que la dernière fois que tu m'a suivit on s'est perdu dans la forêt

— Ouai c'est ça rigole, je suis sûr que ça t'arrive tous le temps

— Pas faux, mais au moins ça me fait courir plus, donc c'est pas si mal

Paul arriva en dansant

— Salut les potos !

— Salut la pioche.

— Tu danse déjà ?

— Faut se maintenir en forme !

On prit  le petit dej tous les 3, puis je parti courir avec Antoine. On a fait un petit tour de la ville, elle n'était pas très grande donc on avait couru que 15km. Ce matin on avait quartier libre mais cet aprèm on reprenait l'entraînement.

Après manger, je retournais dans ma chambre, je me changes et redescendis. Dans l'escalier je croisa Kylian

— Salut t'étais où ce matin je t'ai pas vu ?

— Ah on était parti courir avec Antoine, on s'est levé tôt

— Courageux, moi j'ai dormi jusqu'à 10 heures, c'est plus reposant, il rigola

On alla sur le terrain essemble. Didier Deschamps nous parla un peu du match d'hier et nous annonça que notre prochain match aurait lieu dans 2 jours, contre l'Uruguay.

***

Quatre jours plus tard, nous avons gagné 2-0 contre l'Uruguay. Je dois avouer que c'était plus simple, au vue de la blessure de Cavani, l'équipe était réellement affaiblie. Antoine et Raphaël Varane avaient mit un but chacun.

Aujourd'hui, à la fin de l'entraînement, le coach nous avait demandé de regarder le match de ce soir qui opposerait le Brésil à la Belgique, car le gagnant jouerait contre nous les demi-finales.

Mais évidemment que j'allais regarder ! J'allais même aller supporter Neymar au stade, il n'était pas loin de l'hôtel, j'avais pu prendre une place dans les gradins réservé à la famille grâce à Neymar.

C'est pourquoi j'étais là assise dans les gradins à chanter avec les brésilien pour que leur équipe gagne.

Lorsque la mi-temps sonna, l'équipe Brésilienne allait mal, 2-0 pour la Belgique. Je parlais à Neymar vite fait quand il entra dans les vestiaires. Il était déprimé, je lui dis de ne pas baisser les bras. Je ne pouvais rien faire d'autre.

Moi, joueur de footballOù les histoires vivent. Découvrez maintenant