Moi, joueur de football

2e mi-temps

Je me rendais sur le terrain et allais voir le coach.

J'arrivais à peine quand les joueurs l'applaudirent. Je pris la parole gênée.

— Ça va faire 3 fois aujourd'hui qu'on m'applaudit... Laissez moi le temps de m'habituer. En tout cas je suis content d'être dans votre équipe !

Presnel me pris par les épaules.

— Bienvenue à notre nouveau millieu de terrain !

Un homme veins me voir, me libérant de l'étreinte du joueur. C'était l'adjoint du coach.

— Met toi sur la ligne de départ, fait un tour de terrain et quand tu passe la ligne blanche là, sprint sur les 100 mètre suivant. On va calculer ta vitesse de pointe, même si en match tu ira forcément plus vite.

— Ok.

Je me mis sur la ligne de départ. Et commença à trottiner, le premier tour était sûrement là pour m'échauffer.

J'arrivais à la fin de mon tour, je franchis la ligne et sprinta le plus vite possible. En quelques secondes, j'atteignis la ligne d'arrivée. Je ralentis et trottina vers l'adjoint du coach.

Il annonça en levant la tête vers moi.

— 11 secondes.

Semblant surpris, il regarde à nouveau son chrono avant de répéter.

— Oui 11 secondes donc 32,7 km/h en entraînement.

Il prit sa feuille et nota le résultat puis me regarda.

— Tu peux y aller

Je le remercia et rejoignit les autres.

Presnel — Alors ?

Alphonse — Bah rapide non ?

— Heu, 11 secondes

Les joueurs qui étaient encore en train de s'entraîner se retournent

Presnel — Sérieux ? 32 kilomètres par heure ?

Marco Verratti écarquilla les yeux

— Incroyable, presque comme lui, dit-il en pointant Kylian.

Le concerné se défendit

— Presque mais en dessous quand même !

Je sourit — T'inquiète je vais te rattraper

***

Je passa la journée à m'entraîner à leurs côtés. Je me étais très vite intégrée, avant, je ne m'entraînais pas avec eux, j'étais chez les U-19 et je ne devais même pas jouer le match d'hier. J'étais là en tant que spectateur mais avant le match le coach m'a demandé de me mettre en tenue de match et vous connaissez la suite.

L'entraînement fini, nous retournâmes aux vestiaires. Je pris mon sac et me dirigea vers la sortie. Une main se pose sur mon épaule, je me retourne et vis Neymar.

— Salut, je peux te parler deux minutes ?

— Oui bien sûr, lui répondit-je étonnée

— Attends moi à l'entrée arrière. J'arrive

— Ok.