Après ce premier jour mouvementé, aujourd'hui on a décidés de profiter un peu de la maison et d'aller se promener en fin de journée en ville. Avec Mathieu on est restés au lit jusqu'en début d'après-midi à regarder sa série du moment, prison break mais au bout de deux épisodes seulement on a fini par se rendormir. Vers 15 heures, la cause de mon réveil fut un mal de dos dû à un Mathieu à moitié avachi sur ma poitrine. Je souffle en étant dans l'incapacité à faire tout mouvement. Mon ventre commence gargouiller mais Mathieu ne semble pas décider à se lever. Je finis par essayer de le pousser mais je sens son visage se décoller doucement de ma poitrine pour se reposer un peu plus haut près de cou. Je souris en repensant à notre discussion de ce matin et en me remémorant les ébats qui ont suivi.- Bien dormi ? Je lui demande en passant ma main sur son crâne.
Il ne répond pas mais resserre son étreinte autour de ma taille.
- On se lève ? J'ai vraiment la dalle, dis-je en continuant mes mouvements doux dans ses cheveux.
Encore une fois il ne répond pas mais se décide à afin se lever.
- J'suis mort à cause de toi j'suis resté debout toute la night, marmonne-t-il en s'étirant.
- Bah toi tu m'as écrasé toute la matinée, dis-je en lui lançant un cousin.
Il hausse les épaules avant de me prendre et me jeter sur son épaule.
- Mais qu'est-ce que tu fous ?
- Madame est contente ? Elle s'est vengé ?
Je pouffe en secouant la tête positivement.
- T'es vraiment qu'une petite idiote, tu fais la ouf à lancer des cousins, tu restes toute la nuit dehors exprès pour m'faire chier, dit-il en me posant au sol.
- T'as toujours pas digéré ça hein ? Je demande en me redressant.
- T'as voulu t'venger hein ?
- Oui, dis-je en rigolant.
- Vraiment qu'une petite idiote.
- Je sais.
- Refais plus jamais ça, dit-il en entrelaçant sa main avec la mienne.
- Toi non plus.
- Quoi ? Si j'dois encore casser des petits pd qui te touchent j'hésiterai aps.
- En soi, t'étais déjà entrain de débouler avant qu'il me touche. Mais, j'parle pas de ça.
- Quoi alors?
- Tu dois arrêter de m'parler comme ça.
- Qu'est-ce que tu piailles encore?
- Tu m'as parler comme de la merde hier.
- Pourquoi tu te barres alors que je te parlais aussi ?
- Me parler ? Tu ne me parlais pas tu m'faisais passer un interrogatoire limite !
- Normal !
- C'est pas normal, j'en ai marre tu comprends ou pas ? dis-je en le poussant.
- Je, tente-t-il.
- On est censé être en couple, ensemble t'entends? mais j'en ai pas l'impression. Tu m'traites comme ta propriété, tu m'parles mal, tu m'insultes de tass comme si j'étais ton coup d'un soir !
Je vois dans son regard qu'il est complément désorienté, c'est ça le problème avec lui. C'est tout à sa façon, selon ses règles et sa vérité est la seule.
- Ne me regarde pas comme ça, me dit pas que tu penses que c'est normal de traiter les gens comme ça.
Encore une fois il ne bouge pas et reste en face de moi à me scruter. Je décide de sortir de la chambre mais je sens que sa main s'enroule autour de mon poignet.
- J'sais pas quoi t'dire, j'te jure, commence-t-il alors que je m'écarte. Attends wsh, regarde-moi, continue-t-il en posant ses mains sur mes joues.
- J'suis désolé, j'avais pas conscience de c'que tu m'dis, j'te promets, dit-il alors que je détourne mon regard, épuisée, mes larmes menaçant de tomber.
Je veux pas pleurer devant lui.
- Regarde-moi, j'pensais pas c'que j'ai dit hier. J'sais que t'es une meuf bien, trop bien pour un gros connard comme moi. J'ai envie d'me fumer juste en t'voyant dans cet état.
Je finis par reposer les yeux sur lui.
- Dit pas n'importe quoi.
- C'est vrai, t'es incroyble. Tu m'rends ouf dans tous les sens possible. Tu m'manques même quand t'es dans la même pièce qu'moi. Et j'fais rien pour te rendre heureuse.
- T'es impossible à comprendre, dis-je en levant les yeux au ciel.
- Y'a r à comprendre, j'suis désolé c'est tout, dit-il avant de se coller à moi en enroulant son bras autour de mon ventre.
- Un jour j'ai l'impression tu m'kiffes et le lendemain tu fais comme si tu t'en bats les couilles d'moi. Tu dis jamais rien.
- J'ai parlé là wsh.
- Tu vois ce que je veux dire.
- T'es trop belle.
Je fronce les sourcils en le regardant.
- Sérieux, la plus fraiche de paname.
Je lève les yeux au ciel à nouveau, quel beau parole il veut seulement que j'arrête de lui prendre la tête.
- J'rigole pas wsh, t'es belle.
- Tu peux arrêter ta comédie la, dis-je en le poussant sur le lit en explosant de rire.
C'est vrai qu'il est le genre de garçon à ne jamais faire de compliment donc ça me fait plaisir mais j'attendais plus de lui. Je ne sais pas combien de temps je vais me contenter du peu qu'il me donne.
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Sourde tempête - PLK 1
FanfictionTomber amoureux est un peu comme une tempête, une explosion, soudaine, perturbante et souvent violente. Comme la tempête elle nous secoue. La tempête approche et elle sera pour eux, un peu de calme avant que leurs destins ressemblent à une tempête q...