Chapitre 62

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La lumière du jour me réveille et je souris en voyant la petite tête endormie de Mathieu. Il a beau faire déjà 25 degrés ma seule envie s'est de rester collé à lui mais c'est mon dernier réveil à Nice et d'ici une poignée d'heures je serai dans le train en direction de Paris. Je me réveille doucement et finis par sortir du lit. Je passe rapidement à la salle de bain pour me préparer, heureusement qu'hier j'ai rassemblé toutes mes affaires. Je mets un short en jean avec un t-shirt large histoire d'être à l'aise dans le train.

Avant de descendre je réveille Mathieu car il doit m'amener à la gare. J'arrive dans la cuisine où seulement Lisko et Assaf sont déjà réveillés, assis autour de la table entrain de manger.

- Bonjour.

- Wsh Chi', déclare Lisko tandis qu'Assaf se contente d'un signe de tête.

Je me fais couler un café pour me réveiller avant de m'assoir à côté des garçons tandis que Mathieu descend les escaliers pour nous rejoindre.

- Vous avez entendu hier ? putain la meuf que Lesram s'est fait m'a cassé les couilles à gueuler, commence Assaf.

- Jure ? On n'a rien entendu, je réponds.

- Il l'a déboîté ce bâtard.

- Ferme ta gueule, on entend dire.

On tourne nos têtes pour voir un Lesram à moitié endormi.

- Elle s'appelle comment ? je demande curieusement.

- J'sais pas gros, on a baisé hein je lui ai pas demandé sa carte d'identité hein.

Je lève les yeux au ciel tandis que les garçons rigolent.

- Vous êtes con.

Je me lève pour aller rincer ma tasse mais en retournant à ma place je vois Chloé descendre des escaliers sur mon téléphone en ricanant.

Mon coeur rate un battement, pendant un court d'instant j'avais complément oublié son existence.

- Pourquoi tu rigoles comme aç, soupire Lesram.

Elle le regarde sans lui répondre avant d'aller ouvrir le frigo. J'ai une soudaine envie de quitter la cuisine et ne plus revenir. Mathieu me regarde, la mâchoire serrée et le regard noir. Je sens qu'il se retient de pas la monter en l'air.

- Du coup, tu pars aujourd'hui ? me demande Chloé en se versant un verre de jus.

- Oui, je réponds en regardant à l'opposé d'elle.

Je pris intérieurement pour que Chloé se taise.

- Tu rates r cousine, il pleut en fin de journée, rétorque Lisko.

- As-tu besoin d'un chauffeur ? me demande Chloé en souriant hypocritement.

- Elle a besoin de sonne-per et surtout pas toi, balance froidement Mathieu.

Tout le monde tourne sa tête vers lui, ils sont tous surpris car Mathieu n'a pas l'habitude de lui parler de la sorte ou de lui parler tout court.

- De quoi tu te mêles? répond Chloé en croisant les bras.

- Á ta place je fermerai ma gueule, dit Mathieu bizaremment toujours assis près d'Assaf.

- La petite mamie a fini par moucharder je suppose?

Je la fusille du regard.

- Commence pas à chercher la merde toi, je crache en me levant.

- Il s'passe quoi ici ?

Sourde tempête - PLK 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant