Chapitre 67

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Novembre2017

- T'aimes les positions hors du commun ? Je hurle en ouvrant la porte de sa chambre.

- Quoi ? Rigole Mathieu.

- Tu préfères quand j'te tiens par les cheveux ?Je hurle à nouveau en croisant mes bras sur ma poitrine.

- Oops ? Ricane à nouveau Mathieu assis sur sa chaise de bureau.

- Putain Mathieu, mon frère va écouter ça.

- T'aimes pas ?

- Arrête de rire, la honte que tu me fous.

- Mais déjà, qui te dit que je parle de toi ? Me demande-t-il en levant un sourcil.

Je prends un coussin au sol et lui lance au visage.

- Eh ! S'écrit-il.

- Je ne rigole pas !

- Dommage.

- Je t'interdis de sortir ce son.

Mathieu m'a envoyé quelques musiques qu'il compte mettre dans son premier projet mais j'ai eu une petite surprise en découvrant le titre 'Pas ce soir'.

- Mais tu es malade hein. Désolé bébé mais t'as pas un mot à dire là-dessus.

- Mais c'est toi là, tu parles de nous comme ça putain. T'as pas le droit de faire ça.

- C'est rien, c'est qu'un son. Personne s'sera que je parle de toi. Calme-toi.

- T'es con ou tu l'fais exprès ? Tout le monde va savoir que tu parles de nous !

- Et alors ? On s'en bat les couilles putain pourquoi tu t'occupes toujours de l'avis des gens.

- Encore heureux, tout le monde va savoir ce qu'on fait.

- Pourquoi tu t'énerves ? Je comprends pas tu es toujours vénère même quand je fais un truc bien.

- Un truc bien? Tu racontes notre vie intime comme ça, tu t'en rends compte ou pas ? ma famille va écouter ta musique de merde.

- Je dis ça comme ça, pour provoquer. C'est rien ce son.

- Tu ne provoques que moi là !

- T'as écouté le son en entier même ?

- Oui.

- C'est mignon un peu non ?

- Tu me saoules Mathieu sérieux, t'aimerais que jefasse ça ?

- Tu fais r toi c'est encore pire. Dans tes sons on dirait t'es célibataire. Qu'on est tous des gros chiens de la casse donc viens pas ouvrir ta bouche.

- N'importe quoi.

- Vas-y, je dois bosser, dit-il en se retournant.

- Tu n'as pas intérêt de sortir ce son.

- Ne casse pas les couilles.

- Ken va peter un câble.

- Nek ce n'est pas mon père, pas mon frère ok ? C'est le tien. Et je fais ce que je veux. Je le respecte mais qu'il ne vienne pas se mêler.

- T'es con. Si les rôles auraient été échangé tu aurais tout retourner.

- Pourquoi t'es pas comme les autres meufs putain, normalement on t'écrit un son tu dois être contente. Pourquoi c'est toujours compliqué avec toi.

- Ça veut dire quoi ça ?

- C'est le bordel dans ma tête et tu aides pas. T'es toujours énervé ça commence à me prendre la tête.

- Ça marche, va te faire foutre alors, toi et ton putain de son.

- Vas-y Linda, sauve-toi comme d'habitude.

Je sors en calquant la porte de sa chambre, heureusement que personne n'est présent chez lui ce matin. Je prends le double des clefs qu'il m'a passées pour que je vienne quand qu'il dort, et je décide de les poser en évidence sur la table basse du salon. Il veut donc faire le malin dans ses sons, on verra bien.

Je descends de son bâtiment, les sourcils froncés. Qu'est-ce qu'il m'énerve. Je n'arrive pas à redescendre. Peut-être que j'exagère un peu mais ça me gêne qu'il fasse ça, qu'il raconte des choses autant intimes dans un son comme ça. J'ai l'impression d'être une fille facile et légère en écoutant sa musique. Je lui fais confiance, je lui donne tout et il en parle puérilement. Et surtout aux yeux de tout le monde.

À la base je ne suis pas venue pour me disputer avec lui, je voulais juste discuter avec lui mais le voir rire m'a complément fait rager. Il le sait très bien.

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PARDON PARDON PARDON

la suite ce weekend !

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Sourde tempête - PLK 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant