[2k21] - 18 juillet

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Sujet du jour : Les points sur les i de ma vie

Date et heure de création : Dimanche 18 juillet 2021 à 8:00PM

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Avant toute lecture, je tenais à vous dire que toutes personnes qui liront ce rantbook seront officiellement mes petits chammpignons. Surnom non-négociable.

Aussi :

TW : propos racistes, violence, problème psychologique.

Juste pour dire :

! ÂMES SENSIBLES VEUILLEZ VOUS ABSTENIR !

Bref, bonjour/bonsoir. J'espère sincèrement que vous allez bien lorsque vous lirez ça.

La situation actuelle dut au COVID-19 ne cesse jamais de varier depuis maintenant décembre 2019. C'est dingue un peu de se dire que ça va bientôt faire deux ans que l'on vit aux côtés de ce virus, entre les masques, les confinements, les vaccins, les tests.

Je comprend qu'en ce moment vous avez le moral à zéro. Je vais vous dire un secret : si c'est seulement maintenant que vous ressentez les effets de cette situation, alors félicitations vous êtes un super-héros. Très fort, très courageux.

Parce qu'en deux ans, on a vu des gens tomber, des millions de personnes sont tombés, la situation s'est aggravée partout dans le monde, le temps est passé si vite.

Je me souviens, en décembre 2019, ça venait de faire quatre mois seulement que je suis entrée à ma deuxième année de lycée. A ce temps là, on n'entendait encore que des rumeurs à propos de la pandémie. Je me souviens que mon entourage n'arrêtait pas de se moquer des chinois et de leur "expérimentation ratée" ; "Quelle idée de manger un animal dont on ne connait pas l'organisme aussi" , "C'est bien les chinois ça, un cerveau aussi petit que leur appareil génital" , "Ma parole ils ne savent rien faire d'autre que copier de toute façon, normal que ça a tourné à la catastrophe" et j'en passe.

Pour ma part, je vais être honnête avec vous, je ne me souviens pas si j'avais fait partie de ces personnes. C'est vrai, je ne vais pas plaider l'âme qui n'a jamais sorti des mots ou phrases offensantes, je l'admet.

Lorsque la crise est devenue mondiale, j'avais cette petite partie de moi qui me disait "Ce n'est que le début". Pourtant, j'étais persuadée que le virus n'atteindrait jamais la petite île où je vivais. J'avais même eu droit à des conneries telles que "La COVID 19 c'est une maladie de blanc."

Mensonge.

Tout avait basculé la journée du 20 mars 2019. Je m'en souviens comme si c'était hier : c'était l'anniversaire d'un ami à moi qui venait de perdre sa mère, donc en tant que personne empathique de niveau supérieur, j'avais fait de mon mieux pour le faire sourire. Il était treize heures quarante environ (13h40) lorsqu'avec un groupe d'ami, nous avions entendu des coups de feu.

Il y avait eu une fusillade dans le quartier où se trouvait mon lycée, l'école était en panique, nous nous étions accroupis pensant à peu près trente minutes. Je me souviens que certains avaient pleuré, d'autres avaient été traumatiqé alors que nous n'avions même pas été la cible de la fusillade. Un homme avait été touché par balle perdue, c'était des brigands de quartier qui voulaient pier un supermarché.

Les cours n'avaient pas été annulé (allez savoir pourquoi) et j'avais quand même eu mon test de physique chimie (mention spéciale pour mon prof de PC ce chinois là oula).

1:11 𝘢𝘮Où les histoires vivent. Découvrez maintenant