Mon chant d'espoir

Chapitre 3

Mon regard se dirige vers l'endroit d'où la voix est sortis. Mon coeur manque un battement quand je reconnaît le prince loki. Son regard noir est braqué sur mon agresseur qui ressert sa prise sur mes poignet m'arrachant une grimace de douleur.

- je t'ai dit de la lâcher. Dit il calmement.
- Sinon quoi ? Demande mon agresseur.
- Tu sais très bien quoi ... dit il en avançant lentement vers nous.

L'homme me regarde puis regarde loki. Il répète le même geste deux ou trois fois puis sa main libère mes poignets. Mes bras tombent le long de mon corps et je m'empresse de masser mes poignets endoloris. La brute m'attrape par les cheveux et viens lécher mon visage avant de me jeter au pied du prince. Ma robe déjà bien amochée se déchire à cause de la chute. L'homme rie a gorge déployée et se retire. Je reste honteuse quelque instant au sol lorsqu'une main se dresse devant mon visage. Je la repousse et me relève ramassant mon plateau. Je prend de nouveau la direction des cuisine sans un regard pour le prince lorsque celui ci m'interpelle.

- Un simple merci serai le bienvenue. Dit il de sa voix grave
- Je n'avais pas besoin de votre aide. Dit je les dents serrées

Il s'approche de moi et prend l'une de mes mains dans les siennes auscultant les traces qui commence à apparaître sur mes poignets. Ses mains sont étrangement froides mais aussi très douces. Sa peau est presque transparente comparée à la mienne. Il n'a aucune imperfection, aucune cicatrices. Ses ongles sont soignées et propres. J'admire cette main plus longtemps que je ne le voudrai et relève soudainement la tête. Je rencontre alors ses yeux et retire prestement ma main de la sienne comme si celle ci me brûlait.

Je reprend la direction des cuisines au moment où je passe la porte le prince m'interpelle une dernière fois.

- Je te verrai demain donc ... Vanja...

Comment connaît il mon prénom ? Et pourquoi l'entendre dans sa bouche me provoque une telle sensation. Je reste choquée quelques instant puis redescend vite sur terre quand on me donne un nouveau plateau.

Je me réveil le lendemain un peu plus tôt qu'habituellement. Je doit passer à l'infirmerie avant de prendre mon service. La soigneuse me donne une pommade à appliquer sur mes poignets. Puis je me rend en cuisine prendre mon petit déjeuner. Helga entre dans la salle et me regarde de haut en bas.

- Veux tu te dépêcher ! Apporte ce plateau au prince.

Elle me tend un plateau immense où se trouve le petit déjeuner du prince. Bien sûr il ne fait jamais rien comme les autres celui là. Monsieur prend la plupart de ses repas seul dans ses appartements. J'attend que Helga sorte de la salle pour discuter quelque seconde avec Sigrid il me reste encore 5 minutes avant de prendre mon service.

- Tu as disparu bien vite hier soir ? Tout va bien ?
- Oui une espèce de brute  m'a coincée dans un coin mais j'ai réussi à lui échapper.
- Ma pauvre... il ne t'as pas fait de mal ?
- Quelques bleus seulement dit je en montrant mes poignets

Sigrid porte la main à sa bouche. Nous discutons encore quelque instant puis je me dépêche de ramener le plateau au prince.

Quand j'arrive devant sa chambre, je reprend mon souffle quelque instant puis ouvre la porte. La pièce est plongée dans l'obscurité, j'avance à tâtons et pose le plateau sur la table au centre de la pièce. J'ouvre les grand rideau et pousse un cri de surprise en constatant que le prince dort encore sur l'un des fauteuil de la pièce. Il est seulement vêtu d'un pantalon en cuir noir, son torse musclé monte et descend à un rythme régulier.

Je fait quelques pas en arrière le plus silencieusement possible mais me heurte bientôt à un meuble où un bibelot chute. Je ferme les yeux et fronce le nez attendant l'impact qui ne viens pas.
Quand j'ouvre les yeux, je constate que l'objet flotte à quelque centimètre du sol. Je relève lentement la tête et croise le regard du prince. L'objet retourne à sa place, le prince se lève de son siège et d'un geste le voilà de nouveau vêtu. Il penche sa tête sur le côté et me regarde longuement.

Ma respiration s'accélère et j'avale difficilement ma salive. Il approche de moi lentement et prend mon menton dans ses mains.

- tu n'es pas autorisée à me regarder dans les yeux esclave.

Nous y revoilà. Je hausse les yeux involontairement et regrette mon geste. J'ai parfois des réactions incontrôlées qui me valent beaucoup de punitions. Je ne suis pas là parfaite servante soumise à dire vrai.

Le prince hausse encore une fois les sourcils et un sourire se dessine sur son visage. Trouve t'il cela drôle de me rendre folle ?

- Ta robe est vraiment affreuse... dit il en me regardant de haut en bas.

Il lâche finalement mon menton et je peut enfin me mettre au travail. Il s'installe pour prendre son petit déjeuner et ne me lâche plus des yeux pendant que je range chacun des bibelots et autres livres qui jonchent le sol. Parfois lorsque je pose un objet à sa place il disparaît pour atterrir de nouveau sur le sol. Je soupir ce qui fait ricaner le prince. Je vais passer ma journée ici si il continue.

Lorsqu'il me laisse enfin un peu de paix je termine rapidement la chambre avant de passer à la salle de bain. Étrangement celle ci est plutôt propre. Un léger parfum de menthe y règne. Je nettoie la pièce puis ressort pour constater que la chambre est à présent vide. Je ramasse le linge sale du prince et sort. Je dépose le tous à la laverie et me rend en cuisine prendre mon repas. Nous avons le droit de manger les restes du banquet de la veille.

Lorsque je retrouve Sigrid celle ci est tout sourire. Elle croque à pleine dent dans une cuisse de volaille et tapote le tabouret prêt d'elle pour que je m'y installe. J'attrape une assiette et mange jusqu'à n'en plus pouvoir.

L'après midi je n'ai toujours pas vu le prince alors je m'occupe de son linge. Une fois ma tache terminer je retourne à ma chambre. Finalement cette journée s'est plutôt bien passée si l'on élimine les quelques tours. Je m'attendais à devoir recommencer la même chose toute la journée.

Lorsque je rentre dans ma chambre, je suis surprise de trouver une nouvelle robe sur mon lit. Je n'ai pourtant pas demandée à en avoir une neuve. Le tissu est doux sous mes doigts. La couleur est différente aussi, à la place de l'habituel gris souris celle ci est verte. Je la range précieusement dans mon armoire et me prépare pour la nuit.