Tente(ation)

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Après une longue journée de vélo, fatigués, on plante la tente dans un endroit isolé en forêt. On va passer une nuit à deux dans la jungle sauvage. On allume un feu avec beaucoup plus de difficultés que prévu à cause de l'humidité, et on met à chauffer notre dîner au feu de bois : du riz aux légumes, des œufs et une pomme de terre fourrée de fromage. Je m'allonge sur la couverture posée au sol à côté du feu en attendant que nos aliments chauffent. Tu viens t'allonger à mes côtés, ta tête dans mon cou. Je sens tes lèvres embrasser ma gorge, descendre sur mes clavicules, puis ta langue sortir me goûter. Tu es impatiente de manger ce que je vois. Tu vas donc chercher un petit encas plus bas.

Ta main glisse dans mon pantalon, sous mon boxer. Après avoir attrapé ce que tu veux, ta deuxième main vient libérer mon serpent de sa prison de tissus. Tu continues sur lui ce que tu faisais dans mon cou: je sens ta langue le parcourir tout du long, puis redescendre lécher plus bas. Après quelques remontées de pistes, tu l'enfournes enfin dans ta bouche. Je sens tes lèvres descendre le long de ma hampe, avant de remonter s'occuper de mon gland. Je me détends, allongé, le crépitement du feu et les bruits de la forêt dans les oreilles, l'entrejambe grandissant dans ta bouche. Une envie me vient et je te dis:

"Tu as faim?"

J'empoigne tes cheveux, et empale ta gorge sur mon érection grandissante.

Je te maintiens enfoncé le plus loin possible sur ma queue durant de longues secondes.

Quand je te libère enfin, tu reprends ton souffle et un sourire se dessine sur ton visage. Ce n'était pas une blague, mais c'est le genre d'humour que tu apprécies.

"C'est une très bonne entrée, mais j'espère surtout que j'aurais le droit à ton dessert"

On est rapidement interrompu par la pluie qui se met à tomber. Heureusement les torrents qui s'abattent sur nous sont partiellement stoppés par les arbres au-dessus de nos têtes. On avale notre dîner en vitesse et on se réfugie sous la tente. Malgré la pluie, la chaleur est toujours présente, particulièrement dans cet espace clos. Nos vêtements disparaissent, et nos corps se rejoignent. Nos jambes s'emmêlent, tes seins se pressent contre mes pectoraux, mes bras viennent s'enrouler autour de toi alors que les tiens parcourent mon dos. Je passe au-dessus de toi, mes jambes venant ouvrir naturellement les tiennes, mes lèvres pressant ta tête contre le matelas gonflable. Alors que mon membre dur entre en toi, je viens agripper tes fesses rondes. Ma langue passe de ta bouche à ton oreille puis je te murmure "Détends-toi".

Tu sais très bien ce que ça veut dire, et je sais que tu attends ça avec impatience.

Je viens déposer un doigt sur l'anus puis j'appuie légèrement. Mes yeux se fixent dans les tiens puis j'attends de sentir ta petite entrée de derrière s'ouvrir sous mon doigt. Quand je te sens détendue, je plonge mon doigt derrière, ma queue devant, et mon regard dans le tiens.

"C'est bien, ouvre-toi"

J'entends ta respiration s'emballer, et des spasmes traverser ton corps : tu es sur le point de jouir. Tes yeux me regardent avec supplication alors que tu me demandes

"Un deuxième s'il te plaît"

Bien sûr, je m'exécute avec plaisir. Un deuxième doigt rejoint le premier entre tes fesses rondes, et vient agrandir ta porte de derrière, pendant que mon érection devant est sur le point d'exploser. J'arrête les vas et viens, autant pour retenir mon orgasme que pour empêcher le tien:

"Tu n'as pas encore le droit de jouir"

Ma main se pose sur ton cou, mon visage se rapproche du tiens, puis je continue :

"Tu jouiras à quatres pattes. Je t'indiquerai que tu auras le droit de jouir par une fessée."

Ma main se resserre et je dépose un baiser sur tes lèvres.

Après quelques derniers vas et viens entre tes cuisses, on change de position. Tu me présente tes fesses à quatres pattes dans la tente. A genoux derrière toi, je touche presque le plafond en toile. Je pose mon sexe dur à l'entrée de tes lèvres roses, puis je plonge lentement entre tes jambes. Je me fais plus brutal, mes coups de hanches amortis à chaque mouvement, par tes fesses rebondies. Avec l'humidité de la forêt qui a envahi la tente, les gouttes de sueur ruissellent. Les frictions répétées et les pulsions primitives nous emportent dans une tempête chaude. A l'extérieur, une scène presque similaire, la pluie chaude ruisselle le long des branches et tombe sur notre tente. J'entends son bruit juste au-dessus de ma tête comme une mélodie rythmée irrégulière. Je viens ajouter un claquement dans cette mélodie : le bruit de ma main sur tes fesses.

Je te sens te crisper et ton dos se redresse alors que tu jouis, mais je te rabat contre le matelas. Mes vas et viens s'accélèrent et mon pouce vient se glisser dans ton deuxième orifice. Je jouis en toi, déversant tout mon désir chaud entre tes cuisses. Je te remplis de mon sperme chaud.

Puis je retombe à tes côtés, allongé, mes mains toujours sur tes fesses, mon regard retrouvant le tiens. Tu me dis:

"Finalement c'est mon autre bouche qui a eu le dessert. Je suis un peu jalouse. Je te sucerai demain matin au réveil, pour le petit déjeuner"

"Ce sera un parfait reveil"

On s'endort cote à cote alors que mon esprit reste sur cette perspective me donne envie d'être déjà le lendemain matin. 

Voyages LemonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant