Je m'élance en direction du bâtiment en face de nous et je n'ai absolument aucune idée précise quand à la façon dont j'allais procéder pour venir en aide à Mark.
J'entends qu'on hurle mon prénom et à plusieurs reprises mais je refuse de me retourner. J'me sentais déjà assez coupable comme ça, j'avais pas besoin en plus d'affronter leurs regards remplit de reproches.
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J'sais bien que c'est stupide, j'sais bien que j'suis inconsciente de faire ça, mais ça m'étais impossible d'abandonner Mark.
J'avais entièrement confiance en Rick, Daryl et Carole pour mettre Raphaël à l'abris, donc à quoi bon perdre du temps. J'allais les suivre, sortir avec eux et ensuite ?
Vous pensez honnêtement qu'ils m'auraient laissé retourner à l'intérieur pour sauver Mark ? Parce qu'étrangement moi j'avais du mal à y croire.
Je pense que c'était surtout un moyen pour eux de gagner du temps et de m'empêcher d'y aller. Mark avait énormément fait pour Raphaël, pour moi mais aussi pour Rick et Daryl. Il était dont totalement exclu que je le laisse derrière moi comme s'il n'était rien.
Je cours à en perdre haleine. J'ai rapidement un point de coté, mais je l'ignore et poursuit ma course effrénée.
J'halète, j'en ai presque la tête qui tourne. J'avais quasiment pas dormi depuis 3 jours et je n'avais rien dans le ventre, mais je m'accroche, pour lui, pour eux, pour mon fils, pour moi.
Hors de question que l'un de nous ne s'en sorte pas, puis de toute façon je refusais de laisser cette ville entre les mains de cette affreuse bonne femme.
Dans mon élan, j'arrive à repousser les morts qui tentent de me barrer la route. Je sais pas comment c'est exactement à l'intérieur de ce bâtiment. J'ignore si ce dernier est également envahit par les rôdeurs, mais en tout cas, une chose était certaine, rien ne m'empêcherait de passer pour aller sauver Mark et tuer cette salope de dirigeante qui avait eut le culot de me voler ma mémoire et de menacer de mort mon fils.
PDV EXTERIEUR :
Daryl : " Rilley !! " Hurlait-il encore alors que la jeune femme se trouvait déjà loin.
Rick : " Putain ! Mais c'est pas vrai ! " Rage ce dernier également en regardant sa soeur s'éloigner au loin pour finalement disparaître totalement de son champ de vision.
L'ambiance devient soudainement lourde entre les survivants qui se regardent tour à tour, l'air dégoûté et même inquiet. Seule Carole reste lucide.
La quarantenaire envoie un regard qui se voulait rassurant en direction de Raphaël. On aurait sans doute put croire que le jeune garçon allait se mettre à hurler et à pleurer, suppliant pour que sa mère revienne, mais non, c'était tout l'inverse.
