Chapitre 35 : Un retour le coeur lourd (2)

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PDV DARYL : 

( Oui je sais ça faisait longtemps qu'on avait pas eu son point de vue) 

Je me dirige tête baissée dans leur direction. J'ose pas regarder dans quel état elle est. Sa blessure semblait grave, du moins c'est ce que j'me dis en voyant Carole s'affoler auprès d'elle.

Le temps semble s'arrêter brusquement. J'peux pas me dire qu'on a traversé et fait tout ça pour au final la regarder s'éteindre sans rien pouvoir faire.

Ca m'était impossible.

La voir ainsi me rend complètement dingue car je donnerais n'importe quoi pour que ce soit moi qui soit allongé à agoniser et non elle. Rilley avait eut son lot de misères, pourquoi tout le monde s'acharnait ainsi sur elle ? 

Je sens une petite main s'emmêler dans la mienne. Un frisson me parcours l'échine. J'incline légèrement la tête en direction de Raphaël. Il est concentré sur Rilley. Je vois dans son regard la lueur d'inquiétude qui y domine. C'est dingue, je percute à présent à quel point il me ressemble quand j'étais petit. 

Plus je l'observais, et plus je trouvais de similitude avec moi, et je dirais même qu'il y a un peu de Merle en lui. Surtout le regard. Il a mes yeux, mais sa façon qu'il a de regarder les gens ... C'était Merle. Le même regard transperçant.

J'me revois tout petit, à regarder la maison de mes parents partir en fumée avec ma mère à l'intérieur et j'me souviens de ce que j'avais ressentis à cet instant précis. Je ne sais pas s'il était exactement comme moi, mais si c'était le cas, j'me devais d'être présent par la suite et ce, peut importe ce qui se passerait.

Carole : " J'vais manquer de compresses." Dit-elle en plongeant ses yeux dans ceux de Rick. 

Ce dernier se passe la main sur le visage, ne sachant que faire de plus pour l'aider

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Ce dernier se passe la main sur le visage, ne sachant que faire de plus pour l'aider. On était en plein milieu de la forêt, c'est pas comme si on avait une chance de trouver une pharmacie dans le coin, et pleine qui plus est ...

 On était en plein milieu de la forêt, c'est pas comme si on avait une chance de trouver une pharmacie dans le coin, et pleine qui plus est

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Carole : " T'en fais pas, j'vais m'arranger." Lui siffle t-elle en restant concentré sur Rilley. 

La poitrine de Rilley se soulevait mais très doucement et de manière très irrégulière. La boule d'angoisse qui naissait dans ma gorge commençait à me couper le souffle. Je sentais l'emprise de la main de Raphaël se resserrer contre la mienne. 

All about us ( Tome 5)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant