Chapitre 17 : Un plan, une solution ... (1)

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PDV RILLEY :

Ça fait maintenant 4 jours que je suis enfermée dans ce trou à rat. J'ai l'impression de dépérir au fur et à mesure.

J'pensais pas qu'être enfermée ici me rendrait aussi dingue.

J'me lève et regarde mes mains puis mes bras. J'ai quasiment rien avalé depuis que j'suis entrée ici. En même temps faut voir la bouffe qu'ils nous donne. Ça ressemble à rien. On dirait du pâte pour chien.

J'me sens faible, déprimée et amaigri. En gros, j'ai l'impression de ne plus être bonne à rien.

Je tourne en rond à attendre patiemment mon verdict. J'sais même pas quand j'vais être jugé.

Je sens que je suis à deux doigts de péter un câble dans cette foutue cellule de merde. J'en peux plus. J'suis pas faite pour être enfermée moi !

Soudain, le bruit des clefs dans la serrure de ma porte retentit.

Je me tourne le cœur battant et le regard figé sur la porte.

Mes yeux s'écarquillent lorsque je tombe en face de Mark. Sans réfléchir plus longtemps, je me jette dans ses bras. Je sens les larmes m'envahir mais je les retiens.

J'ai envie de hurler de joie tant j'suis soulagée d'enfin voir un visage familier.

Mark : " Comment tu va ? " Finit-il par me demander en prenant mon visage entre ses mains rugueuses.

Mark : " Comment tu va ? " Finit-il par me demander en prenant mon visage entre ses mains rugueuses

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Je lui sourie tendrement. Je prends le temps de le regarder, de l'observer, de retenir le moindre trait de son visage. Il m'avait tellement manqué.

Moi : " Raphaël comment il va ? "  M'inquiétais-je sans répondre à sa question précédente.

Il me regarde en arquant un sourcil.

Mark : " Rilley, c'est toi qui m'inquiètes." Me dit-il d'un air triste.

Moi : " Et moi c'est mon fils." Rétorquais-je un peu méchamment.

Je secoue légèrement la tête avant de me frotter la nuque.

Moi : " Désolé j'voulais pas t'agresser." M'excusais-je en me mordant la lèvre comme une enfant.

Il me sourie encore une fois de plus. Cet homme était d'une patience à toute épreuve. Je l'enviais pour ça car moi c'était tout le contraire.

Mark : " Oui il va bien. " Me répond t-il en passant une main dans mes cheveux sales et gras.

Je lâche une petite grimace en imaginant ce qu'il devait penser de moi à me voir dans cet état. Non mais franchement. Je devais ressembler à une clodo de plusieurs moi. J'avais l'impression que ça faisait genre des années que j'étais enfermée.

All about us ( Tome 5)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant