Chapitre 41 : Je lâcherais rien

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PDV RILLEY : 

Moi : " Maintenant j'fais le poids." Lui dis-je avec mon regard le plus menaçant. 

J'voyais bien qu'il me prenais pas vraiment au sérieux, après tout je ne suis qu'une femme à se yeux, et bien il va voir de quoi elle est capable la gonzesse, pensais-je. 

Je décide d'ouvrir les hostilités. Je m'avance dangereusement jusqu'à lui. Il n'a pas du tout l'air de se méfier, et encore moins de flipper. 

Moi j'suis honnête avec vous, j'ai peur, mais pas que pour moi bien sûr. J'entendais les autres derrière moi, lutter, certains hurlaient, sans doute touchés ou bien pire. Il ne fallait pas que je pense à ça, pas maintenant. 

Evidemment qu'il y aurait des pertes. Un combat ne se déroule pas sans morts, c'est une évidence, mais c'était toujours difficile pour moi d'accuser le coup ensuite. Je tenais à tous ces gens, ils étaient ma famille.

Mon frère se battait avec toujours autant de hargne. Du coté de Daryl on pouvait en dire autant, tout comme Carole qui ne lâchait rien non plus. J'étais si fière de ses gens que j'en avais presque la larme en les voyant se battre avec autant de détermination, que ce soit dans leurs regards ou bien dans leurs gestes. 

Je n'ai pas besoin de chercher longtemps Mark. Ce dernier, malgré ces nombreuses blessures, luttait également contre l'ennemie. Décidément, cet homme ne cessait de m'impressionner. 

Lili et les siens semblaient eux aussi plus déterminés que jamais à les mettre tous hors d'état de nuire. Ce combat n'était pourtant pas le leur, cependant, en les observant, ils étaient tout autant déterminés que nous à en finir. 

C'était incroyable cette solidarité. Finalement, j'me rends compte qu'on ne fait pas que de mauvaises rencontres dans cette foutue apocalypse. Des gens biens, il en restaient, certes peu, mais il en restaient ...

Celle que je cherchais presque désespérément n'était autre qu'Elizabeth, malheureusement, je ne la voyait nul part, sans doute était elle planquée quelque part en train de trembler de tous ces membres ? Non, ce n'était pas son genre. Elle était sans doute en train de réfléchir à un second plan pour nous éliminer les uns après les autres.

Capitaine : " Alors, on flippe ? " Me demande t-il en se léchant la lèvre inférieur exagérément. 

Est ce que je flippe ? Bien sûr que oui. Il y avait tant de vies en jeu ce soir. Comment pourrais-je ne pas avoir peur ? J'suis pas comme Elizabeth, je ne me fous pas des miens. Je m'inquiètes pour eux, tout comme ces habitants encore coincé dans cette ville au milieu de tous ces morts. Tous ces innocents qu'on avait lâchement abandonnés ... 

J'en avais terriblement honte

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J'en avais terriblement honte. 

A présent, la douleur de ma blessure s'estompait grâce aux médicaments que m'avait refilé cette vieille peau de vache. Comme quoi, elle n'était pas si inutile que ça ... Je souris tout en fixant le capitaine droit dans les yeux et je l'imite. 

All about us ( Tome 5)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant