Chapitre 66 : Une bien triste réalité

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Salut la compagnie ! Désolé je poste un peu en retard j'étais trop absorbé par ma propre vie lol ! 

Je vous préviens d'avance que je ne posterais pas demain. Mais ensuite tout le reste suivra chaque jour.

Voilà ! Bonne lecture, à bientôt et encore désolé du retard. 

PeAcE 



PDV RILLEY : 

Je sens mon corps tout entier trembler. J'ai l'impression de ne rien pouvoir contrôler. J'entends des voix, mais je n'arrive pas à dire à qui elles appartiennent. Je me sens moite de partout et lorsque j'ouvre les yeux, j'me rends compte que tout ce que j'étais en train de voir et d'entendre n'était en réalité qu'un simple cauchemar.

J'ai beaucoup de mal à reprendre mon souffle sans ressembler à une vieillarde au bord de l'infarctus.

La main posée sur le coeur, je me rassois dans le petit lit de camp sur lequel je dormais. Quand j'pense que les autres dorment sans doute sur des chaises ou des bancs inconfortables, voir pour certain à même le sol ... Et moi j'suis là, dans ce lit ...

Petit à petit je récupère mon souffle et j'arrive à reprendre mes esprits. En gros, je retrouve mon calme. La douleur au mollet est moins importante, tout comme la piqure de cette bestiole. On ignorait ce qui m'avait fait ça, mais Rick pensait comme moi ... Cette chose ne pouvait provenir que de l'hôpital ... 

Il y en avait donc encore au moins une en vie et qui se baladait à l'extérieur. Quand je pose mon regard par la fenêtre extérieur, je me demande si c'était réellement dût au hasard si nous l'avions recroisé ? Je sourie en secouant la tête. Evidemment que non, pensais-je en jouant avec mon pendentif.

Les filets du soleil qui passaient à travers la barricade de la fenêtre venaient me caresser et me réchauffer le visage. Moi qui était déjà trempée de sueur ...

Je reste figée plusieurs minutes comme ça à essayer de me restituer toute seule dans le temps. Il faisait donc grand jour, mais putain que ça caillait. J'sais pas le temps qu'il fait, mais apparemment, même avec le soleil qui semblait brillait dehors, ça ne suffisait pas à réchauffer l'atmosphère. 

En même temps, on ne pouvait pas toujours être en été et se taper du 25°C ! J'avoue que je serais la première à m'en plaindre ... Être constamment en train de tuer des rôdeurs sous cette chaleur ... Non merci, très peu pour moi. 

Avec la tempête qu'on s'était prise dans la tronche hier, j'avoue qu'un petit brin de soleil était la bienvenue. 

Je souffle, m'étire lentement en prenant soin de faire craquer chaque partie de mon corps comme il se doit. J'ai encore pas mal de douleurs mais ça reste supportable. Quand je repense à toutes les hallucinations que je m'étais tapée à cause d'une simple piqure ... Ben putain, j'aimerais pas me faire mordre ou piquer par cette chose à plusieurs endroits à la fois ... 

Non mais sérieusement ... J'en dégoulinait encore de sueur putain ! J'osais même pas me regarder dans une glace. Je devais sans aucun doute ressembler à un putain de rôdeur en cavale.

Je reste un petit moment comme ça avant de me décider à me lever. Je scanne rapidement du regard la pièce. C'est pas très grand, la taille d'une minuscule chambre pour enfant quoi, et encore ... 

Quelques croix sont évidemment accrochées au mur. J'en ai des frissons bordel. J'avais vraiment horreur de ces endroits de cultes. Ca me foutait le bourdon en plus. Je me souviens qu'on y avait déjà eut le droit à l'époque. L'église de Gabriel. Ah, sacré Gabi quand j'y repense ...

All about us ( Tome 5)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant