Moi : " Mark. " Murmurais-je en prenant conscience de son état.
Il me regardait tendrement. C'set dingue, malgré ses nombreuses plaies au visage, il réussit tout de même à afficher un sourire franc à mon égard en me voyant. Je ne pouvais que lui rendre bien évidemment.
J'étais soulagé de le voir. Au moins, il était encore en vie.
Elizabeth : " Comme c'est mignon comme retrouvaille." Se moque t-elle en nous voyant.
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J'en avais rien à foutre de ce qu'elle pensait cette mégère, mais une chose est clair, je me laisserais pas faire. Il faut qu'elle crève, d'une façon ou d'une autre, je refuse qu'elle vive un jour de plus sur cette terre.
Elizabeth : " Malheureusement, je ne crains que la fin ne soit pas celle que vous espériez Rilley." Continue t-elle de me narguer.
Mark : " Vous avez complètement perdu la tête." Lui dit-il en la fixant méchamment.
J'sais pas exactement ce qui s'est passé entre eux, mais vu la tête de Mark, ces intentions sont encore plus nettes et visibles qu'avant. Comme venez de le dire Mark, en effet, elle avait complètement perdu la tête la vieille, mais le plus étonnant dans tout ça, c'est que la plupart de notre armée la suivait dans sa folie.
Je reconnaissais certains de ces hommes. J'avais même eu l'occasion de travailler avec plusieurs d'entre eux. Comment on en était arrivé là ? Comment ces gens qui s'étaient engagés auprès du peuple pouvaient la suivre dans ce délire ? Comment pouvaient-ils continuer de travailler pour elle en ayant sacrifié autant d'innocents ? Plus je pensais à tout ça et plus j'en avais la nausée. Tous, sans exceptions, me répugnaient.
Elizabeth : " C'est vous qui n'avaient absolument rien compris Mark." Rigole t-elle de plus bel.
J'ignore si c'était la colère que je ressentais ou encore cet immense désir de vengeance qui bouillait en moi, mais la douleur s'estompait progressivement et ce n'était pas pour me déplaire.
Elizabeth : " J'ai autre chose à faire que de jouer, le temps m'ait précieux. Où est Raphaël ? " Me redemande t-elle en s'avançant vers moi.
Elle plonge son regard mauvais dans le miens. Si j'avais des flingues à la place des yeux, croyez moi qu'elle serait morte sur place.
Je commence alors à rigoler nerveusement sans pour autant la quitter des yeux car ça lui ferait bien trop plaisir. Je sens que je joue avec ses nerfs, mais pour être franche et j'suis sûre que vous vous en doutez déjà, j'adore ça.
Elizabeth : " Vous n'avez pas l'air de comprendre la situation Rilley." Me menace t-elle en se reculant petit pas par petit pas de moi.
