...pas du tout ?

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    « - Il m'aime... pas du tout ? »

    Malgré lui, la dispute qu'ils avaient eu juste avant qu'il ne vienne se réfugier à la rivière lui revint en mémoire et ses yeux se noyèrent dans ses larmes.

    Oikawa arrivait à la maison de son meilleur ami, car ils avaient décidé de se retrouver et pensa à lui faire une blague. Il prit son téléphone et composa son numéro, en lui disant qu'il était tombé et qu'il ne voulait pas marcher par lui-même jusque chez son ami. Au début, le brun était sceptique et ne voulait pas aller le chercher, mais dû faire un effort en entendant les supplications du plus grand.

    En arrivant, il vit Tooru assit sur le trottoir à à peine quelques mètres de son habitation et pensa que l'autre garçon aurait pu aller par lui-même jusqu'à la porte d'entrée. Il l'aida à le relever et alors qu'il se retournait pour retourner chez lui accompagné du châtain, celui-ci lui sauta sur le dos.

    « - C'est sûr que t'as l'air vraiment de souffrir de cette chute. Descends. 

- Iwa-chan, t'es pas drôle ! Je voulais que tu viennes me chercher, comme le preux chevalier que tu es. 

- Descends, je t'ai dit ! »

    Oikawa lâcha le plus petit et le suivit jusque chez lui avait un regard interrogateur. Arrivés au salon, Iwaizumi s'assit dans le canapé énervé.

    « - Qu'est-ce qu'il t'arrive, Iwa-chan ? C'était juste une blague, je t'ai pas dit que j'étais gravement blessé, non plus. Tu réagis jamais comme ça, d'habitude. »

    Le brun s'avança et frappa contre la table basse devant là où il était installé.

    « - Justement, il ne devrait pas y avoir de "d'habitude" ! J'en ai vraiment ras le bol de tes blagues à la con ! J'en ai marre que tu me colles, tout le temps ! J'en peux plus de tes enfantillages ! Je ne supporte pas tes mensonges, tes sourires, tes fans girls, tes habitudes, tes provocations ! 

- I-Iwa... Tu ne vas un peu trop loin, là... ?

- Non, j'en ai marre, putain ! 

- Iwa... »

    Tooru tenta de se rapprocher de lui, mais le brun ne fit que le rejeter davantage.

    « - Tu m'énerves ! Arrête de tout le temps m'emmerder ! Je ne veux plus te voir. Tu comprends, ça ? 

- Iwa-chan... »

    La voix d'Oikawa tremblait et des larmes se formaient dans ses beaux yeux, ne le laissant voir que le monde d'une manière floue.

    Il se retourna et partit en courant, sortant rapidement de la maison et commença à courir loin, très loin, sans regarder où, tant que c'était loin des morceaux de son cœur brisé, et de la personne qui les détenait. Faiblement, il put entendre le brun le rappeler, mais il ne pensa alors qu'il ne s'agissait que d'une chimère.

    « - Tooru, attends... ! »

Effeuiller la marguerite | I w a O i•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant