...plus que tout ?

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    « - Il m'aime... plus que tout ? »

    Ces fois où le brun riait à ses blagues lorsqu'il pensait n'être vu par personne. Ou bien encore lorsqu'il le regardait, puis souriait alors qu'il ne pensait pas que le châtain regarde. Ah, son sourire... Ce qu'il aimait le sourire de son meilleur ami, qu'il a tant de mal à lui décrocher... 

    Toutes les fois où Hajime le protégeait, contre les autres, contre lui-même. Il avait toujours été son preux chevalier parce qu'il ne supportait pas lorsque des personnes sans intérêt parlaient en mal et manquaient de respect envers son ami, mais il détestait encore plus quand celui-ci se dénigrait ou ne se respectait pas lui-même. 

    C'est vrai qu'Iwaizumi n'a jamais aimé que Tooru se surmène, et se pense inférieur aux autres. Quand ça arrive, il est toujours plus doux avec le passeur et le garde dans un petit cocon de protection pour qu'il se sente mieux et en sécurité.

    Il y a aussi toutes ces fois, lorsque Tooru faisait quelque chose de spécial, d'incroyable, il aimait voir la fierté et l'admiration dans les yeux de son champion. Il la cherchait, cette étincelle qui illuminait son regard quand il se posait sur lui.

    Mais il aimait bien plus toutes les fois où il pouvait se voir comme le plus beau joyau de l'univers qui apparaissait devant les yeux de son ami. Il adorait avoir de la valeur à ses yeux, la plus grande des valeurs. Ça n'arrivait pas souvent, mais les rares fois où il baissait sa garde, c'étaient les moments préférés d'Oikawa.

    Comme ce jour, quand Oikawa venait de regarder un film triste et qu'il avait contacté Iwaizumi sans préciser le contexte pour qu'il vienne le réconforter.

    Le brun arriva chez son ami et pénétra la maison, étant donné que la porte était ouverte. Il se dirigea immédiatement vers la chambre du châtain et le retrouva dans son lit, couché en boule, à laisser ses larmes entacher son oreiller.

    « - Oikawa ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? »

    Le plus grand releva la tête en souriant doucement au champion, content qu'il soit venu et qu'il soit si inquiet pour lui. Celui-ci s'installa aux côtés de son passeur en déposant sa main chaleureuse sur son épaule en la caressant tendrement de son pouce. Et en le regardant dans les yeux, Oikawa put voir pendant un court instant tout ce qu'il représentait dans ses yeux.

    « - J'ai regardé un film et le chien, il est- Le pauvre chien, il est- Il est mort ! »

    Il éclata en sanglot dans les bras du plus petit qui fut tout de suite rassuré de voir qu'il ne s'agissait que d'un film, bien qu'un peu en colère que le châtain avait fait exprès de ne pas préciser à cause de quoi il pleurait pour que son meilleur ami se dépêche de venir le réconforter.

    Il déposa un baiser affectueux dans les cheveux en bataille de Tooru tout en le cajolant pour qu'il se sente mieux. 

    C'était dans des instants comme celui-ci qu'Oikawa savait ce que voulait dire "être aimé"...

Effeuiller la marguerite | I w a O i•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant