Song for dabihawks

Ce que la vie a fait de moi

Partie 2 de "tant de haine"

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Hawks, le numéro deux des héros. Ah il était beau, étendu sur le sol deux bouteilles vides à ses côtés encore soûl de la veille. Péniblement il ouvrit les yeux et se leva en titubant un peu pour se diriger vers la cuisine afin de remplir un verre d'eau et y faire fondre une aspirine. Cela faisait trois mois qu'il était sorti de l'hôpital, trois mois qu'il était cloîtré dans cette maison de campagne pour qu'il "récupère" c'était la façon de la commission de l'écarter mais pas trop au cas où. Chaque semaine ils l'appelaient pour demander par une façon détourné si ses ailes repoussaient. La réponse du blond était toujours la même: non. Il ne savait même pas lui-même si il voulait que son alter revienne un jour. Touya lui avait coupé les ailes mais lui avait rendu sa liberté. Touya... La vue de Keigo se brouilla de larme rien qu'à sa pensée, lentement il commença à sangloter. Il regrettait tellement de choses, son esprit était torturé par les dernières images qu'il avait de lui avant qu'il ne s'évanouisse. Le blond se laissa glisser au sol, ramenant ses genoux contre lui. Il prit sa tête entre ses mains, tirant sur quelques mèches de ses cheveux. Il ne sanglotait plus, il hurlait de douleur et de chagrin. Trois mois que cela durait, trois mois qu'il n'avait pas sourit, trois mois que ses yeux piquait chaque soir et chaque matin, trois mois qu'il buvait pour oublier, trois mois qu'il broyait du noir.

"Je pleure encore toutes les larmes de mon corps, je regarde ma vie passer"

Il en avait assez de tout cela, mais ça tournait en boucle dans sa tête, il ne voulait pas tué Twice, il ne voulait pas couché avec Endeavour seulement avoir un pansement émotionnel, il ne voulait pas le faire souffrir. Si seulement il lui avait dit qui il était plus tôt, ou si lui l'avait comprit tout se serait passé différemment. Ils se seraient enfui tout les deux, rien que eux deux, là où personne ne les auraient chercher pour que plus rien ne puisse les séparer. Keigo aimait Touya de tout son être, il n'avait jamais rien ressenti à l'égard d'Enji mais il se disait que peut être si il se laissait allé avec lui il pourrait l'oublier. Et le voilà maintenant, baignant dans un océan de larme. Il se demandait pourquoi ils s'étaient fait autant de mal avec Touya, peut-être n'aurait-il pas dû laisser son corps à la dérive avec Dabi. Peut-être qu'à chaque fois, il n'aurait pas dû s'enfuir alors que le brun voulait qu'il reste près de lui. Le blond réussit à se calmer un petit peu et se redressa lentement, il bu son aspirine et regarda l'heure, 18 heures. Il vivait en décalé, il se bourrait souvent la gueule le matin voir un peu avant. Il déjeunait au Jack Daniel's avant d'enchaîner sur de la vodka, faisant un concours de shot contre lui même. Lentement l'ancien héros s'avança vers son canapé et s'effondra dessus, ramenant le plaid sur lui. Il avait peur de dormir dans sa chambre, le salon lui semblait plus en sécurité. Lentement il ferma les yeux, sachant que cette nuit allait être pareil à celle d'avant et celle encore avant. Il commençait à connaître le refrain.

"Si jamais je m'endors la douleur me dévore"

Sans qu'il ne les contrôles des larmes se remirent à couler sur ses joues, il pensait encore et toujours à lui. Touya, ce jeune garçon qu'il avait rencontré perdu au milieu d'une forêt, ce petit garçon était devenu un grand criminel. Et le pire c'est que même lorsque tout le monde le croyait mort, il l'aimait encore même après dix ans. Et maintenant il avait le cœur brisé après avoir appris la vérité. Comment il avait fait pour ne pas se rendre compte de qui était réellement Dabi ? Ses yeux bleus, sa façon de sourire, ses cheveux qui n'en faisait qu'à leur tête. Et ses flammes bleue, comment avait-il pu être aussi aveugle ?! Il se haïssait lui même comme il n'avait jamais haï personnes, il avait comprit ce que ressentait Dabi à son égard, mais Keigo n'avait fait que fuir alors que Touya cherchait seulement à le retrouver. Le blond se rappelait encore de sa première fois, c'était avec le blanc. Ça avait été très doux comme échange, après avoir fait l'amour pour la première fois ils avaient parler à voix basse en s'embrassant de temps à autre avant que le plus petit ne s'endorme. À son réveil, le jeune homme avait disparu et il ne l'avait plus jamais revu.