Je suis Tom, le dieux de la Malice [FR]

Chapitre 10: Trust Issues

La première chose que Tom fit lorsqu'ils arrivèrent à Malibu et que Tony le lâcha enfin, fut de se mettre à genoux et de se pencher en avant. Les yeux fermés, une main appuyée sur son ventre, l'acteur fit de son mieux pour ne pas vomir. Ce n'était pas qu'il avait le vertige ou le mal des transports, mais ce vol avait été beaucoup trop inconfortable. Et c'était un euphémisme. S'il le connaissait mieux, et ce n'était pas encore le cas, il aurait deviné que Tony avait fait des voltiges exprès. Son estomac était encore en train de tourner quand une main lui tapa sur l'épaule et il leva les yeux pour voir Iron Man debout devant lui. La visière s'ouvrit et révéla un Tony souriant.

"Ne t'inquiète pas. Ça arrive à tout le monde."

"Bon à savoir..." chuchota Tom, essayant de maîtriser la nausée.

Tony s'avança et Tom cligna plusieurs fois des yeux lorsque des bras robotiques se débarrassèrent de l'armure de son corps et la rangèrent dans le sol. Il était toujours à genoux à terre, il avait besoin de plus que de quelques minutes avant de pouvoir enfin respirer librement. Une main lui était tendue et Tom la pris avec plaisir, se relevant du sol. Ce fut seulement maintenant qu'il remarqua son entourage. Ils se trouvaient sur la terrasse d'un grand manoir. Bon sang, il n'avait jamais vu une maison d'une telle taille. C'était bien plus grand que celles qui se trouvent à Hollywood. Sa maison n'avait rien à voir avec ça. Tom regarda autour de lui et fut hypnotisé à la seconde où il vu l'océan. Il ne voulait même pas à imaginer combien avait du coûter cette propriété. Un sourire suffisant se répandit sur les lèvres de l'ingénieur quand il vit l'expression stupéfaite.

"Oui, je sais, c'est génial. Personne ne peut nier cette vue. Ça me permet d'avoir toutes les filles. Enfin, si je ne compte pas mon physique, ma popularité, mon argent, ou..."

La dernière partie fit rouler les yeux de Tom.

"Alors, tu viens ? Je veux dire, tu peux rester dehors si tu veux..."

L'acteur se dirigea vers le milliardaire et lui lança un regard noir. Tony se contenta de souffler en réponse et de presser sa paume contre le dispositif tactile, qui scanna ses empreintes digitales et ouvrit une porte vitrée une seconde plus tard. Les deux hommes entrèrent dans la pièce, que même Tom reconnu rapidement comme étant un atelier. Tom sursauta presque lorsqu'une voix retentit dans les haut-parleurs.

"Bienvenue, Monsieur. Dois-je informer Mme Potts de votre retour ?"

Tom resta là, la bouche ouverte.

"Nan, elle me verra bien assez tôt. J'ai quelques affaires à régler, alors laisses cela pour le moment. D'abord, le protocole 05-B-S, Jarvis."

"Très bien, Monsieur."

C'est vrai. L'IA que Tony Stark avait programmée. Il s'en souvint maintenant. Tom se demanda pourquoi il était encore surpris par tout ça. Pendant que l'homme parlait à son chef de famille, du moins c'est comme ça que l'IA était appelé dans le premier film, Tom regardait l'atelier. Toutes ces voitures et ces armures le laissaient vraiment pantois. Il se diriga vers l'Audi blanche et passa une main sur le capot. Oh combien il paierait pour conduire une de ces voitures. Un gloussement juste à côté de son oreille le fit se retourner sur ses talons, manquant de heurter Tony. L'homme était à peine à un pouce de lui, lui souriant comme un chat.

"Oui, ce sont mes bébés."

Tom regardait toujours les voitures quand Tony s'approcha de la console d'affichage.

"Amène ton cul par ici." dit l'homme gaiement.

Suivant la voix tout en marchant, Tom en resta bouche bée devant cet équipement coûteux. Il s'arrêta juste devant les armures affichées. Sa main se pressa instantanément contre le verre, presque par instinct. C'était vraiment des chefs-d'œuvre d'ingénierie. Aucun doute là-dessus. Le milliardaire sourit au visage étonné et lança le système. Des écrans commencèrent à apparaître dans toute la pièce. Ils étaient couverts d'images d'articles de journaux sur les grandes réalisations de Iron Man et c'était maintenant au tour de Tom de secouer la tête et de sourire en coin.