Chapitre 33: Helping you out

51 8 2
                                    

Lorsque Tony rentra à la maison, son moral était au plus bas. Il avait fait quelques vols supplémentaires dans son armure afin d'avoir
plus de temps pour réfléchir à la question: Devait-il ou non parler à Tom de ce satané chat? Tony n'aimait pas cette chose. En fait, il la méprisait. Et puisqu'il avait un nom, il se remercia à nouveau pour cette splendide idée, s'en débarrasser ne serait pas facile.

Il était encore tôt, du moins pour quelqu'un comme Tony, et pourtant tout était sombre, à l'exception de la lumière de la télévision dans le salon. Tony l'ignora en remontant les escaliers de son atelier et se dirigea vers le frigo pour se servir un verre. Il en avait vraiment besoin en ce moment. Il faillit laisser tomber la bouteille de Scotch hors de prix lorsqu'il lança un regard vers le canapé et aperçut l'acteur. Comment pouvait-il être surpris par sa présence ? Il avait vu la putain de lumière de la télévision en entrant. Stupide subconscient.

L'autre homme était manifestement endormi, puisqu'il n'avait pas bougé d'un pouce depuis que Tony était entré dans la pièce. Il put enfin verser le contenu de la bouteille dans son verre, avant de se diriger vers le salon sur la pointe des pieds. Tony déglutit difficilement à cette vue, même si le chat dormait sur le ventre de Tom. Quel plaisir ce serait de l'en débarrasser. Il but une gorgée de son verre, l'observant toujours. Pourquoi fallait-il qu'il soit si beau ? Et pourquoi devait-il dormir dans le salon ? Les lèvres légèrement écartées, ne demandant qu'à être embrassées. Putain de merde. Cet homme allait le tuer. Une mort plutôt agréable, mais tout de même. Tony pouvait l'embrasser maintenant. Il pouvait le prendre ici, sur son canapé. Bon sang, cette peau laiteuse était vraiment splendide sur le cuir sombre. Peut-être qu'il le voulait lui aussi maintenant. Ils s'étaient rapprochés l'un de l'autre au cours des deux dernières semaines et Tom ne pouvait pas dire qu'il était opposé à l'idée d'être encore avec lui. Du moins, c'était ce que Tony avait compris de son langage corporel. Mais tenter sa chance maintenant ? Il n'était pas sûr de devoir s'y risquer.

L'inventeur bu une nouvelle gorgée . Il ressentait le besoin de se saouler pour ne pas mettre la main sur cet homme maintenant. Il s'assit sur l'accoudoir, remarquant que le chat lui jetait un regard, si les animaux étaient capables de faire ça. Ce qui par conséquent réveilla Tom. Les yeux bleus l'observaient d'un air endormi et Tony dut se retenir de passer ses doigts dans ses cheveux ondulés.

"Hé, la belle au bois dormant..." chuchota t'il et fonda en voyant le faible sourire que lui offrit l'autre. Tout ce à quoi il pensait maintenant, c'était à comment mettre Tom sous lui. Pas très convenable. Mais après tout, quand est-ce qu'il l'était ?

"Hey..." Sa voix était à peine audible et Tony le remarqua immédiatement.

"Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il en vidant son verre, sentant déjà l'agitation familière dans son estomac.

"Je me suis juste senti un peu étourdi, alors j'ai essayé de m'endormir en regardant la télé." Tom plaisanta, mais Tony eut du mal à trouver ça drôle. L'homme n'avait vraiment pas l'air en forme.

"Je vois..." dit l'inventeur, l'inquiétude se lisant sur son visage. "La seule chose pour laquelle elle est vraiment utile."

Le petit rire fit froncer les sourcils à Tony. Il ne l'avait jamais vu aussi calme. Lorsque le chat se mit à ronronner, Tom se remit à le caresser et Tony se rappela soudain qu'il voulait lui parler.

"Oui, à propos du chat."

"Ce n'est pas grave si tu ne veux pas qu'il soit là..." dit Tom sans quitter des yeux la petite créature.

En fait, Tony n'était pas sûr de savoir pourquoi il avait dit cela. Il était évident que ce n'était pas ce qu'il voulait, alors pourquoi aurait-il même envisagé de se plier aux diatribes de Tony.

Je suis Tom, le dieux de la Malice [FR] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant