Chapitre 31: Loki's Arrival

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Tony avala de travers et courut après lui, en clignant des yeux de perplexité.

"C'était étrangement excitant."

"Quoi ? Tu es incroyable." Tom gémit à ce propos et ferma les yeux d'incrédulité.

"Je sais. Et tu aimes ça."

"J'aime ça." Tom dit sans réfléchir et Tony se contenta de le regarder d'un air absent, comme s'il ne s'attendait pas à ce genre de réponse.

Et vraiment, Tom ne s'y attendait pas non plus. Sa bouche avait juste pris la liberté de bloquer son cerveau et de parler librement. C'était pourtant la vérité, et même si Tom pouvait se gifler pour avoir dit cela, cela faisait du bien de l'admettre enfin. Non pas que ce soit un aveu de quelque sorte que ce soit, mais ne pas avoir besoin de le nier à chaque fois était agréable. Même si Tony le regardait comme si sa tête allait exploser d'une seconde à l'autre. On pouvait voir ses rouages travailler pour comprendre ce qu'il venait d'entendre. Comme s'il y avait plus à interpréter ou à lire entre les lignes.

"Et si tu me donnais un baiser, si tu m'aimes tant que ça ?" Combien de temps il lui avait fallu pour trouver cette idée. Apparemment, le playboy se faisait vieux.

Le sourire charmant fut effacé de son visage lorsque Tom ricana et lui tapota l'épaule avec condescendance. Tony ne demandait qu'à ce qu'il le rejette à nouveau. Heureusement, il pouvait le laisser faire partie de leur jeu. Aucun d'eux n'avait dit que c'était fini maintenant. Ou peut-être, juste peut-être, qu'il aimait jouer le rôle du méchant. D'accord, les méchants pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Ce genre de liberté était difficile à trouver de nos jours. Du moins dans son monde.

"Oh, pauvre garçon." Tom le taquina tout en hochant la tête pour l'apaiser. "Tu penses que tu peux exiger quoi que ce soit de moi. Adorable." Les lèvres se retroussèrent en un sourire en coin quand il vit Tony gémir dans quelque chose de proche de l'agacement.

"Tu devrais arrêter ça." L'ingénieur ricana, mais cela ne fit que faire glousser Tom en retour.

"Arrêter quoi, exactement ?" Il répondit, examinant le visage de l'autre à travers des cils sombres.

"Ça." Tony pressa les dents serrées quand Tom se pencha pour qu'ils soient joue contre joue.

"Je croyais que tu voulais que je me comporte comme ça ?" C'était étrangement satisfaisant d'entendre le petit souffle qui quitta Tony.

Pendant un moment, ils restèrent silencieux tous les deux. Et c'est seulement maintenant que Tom réalisait ce qu'il faisait. Était-il vraiment celui qui le poursuivait maintenant ? On dirait bien que oui. Tom soupira et sentit l'homme légèrement plus petit frissonner à côté de lui. Il pouvait le sentir si près de lui et il eut soudain l'envie de bouger un peu la tête sur le côté, frôlant accidentellement sa peau. C'était mauvais, évidemment, et ça ne faisait pas partie de leur jeu. Cela changerait tout s'il était le premier à le faire. Se taquiner et danser l'un autour de l'autre était une chose, embrasser Tony maintenant en était une autre. Quelque chose qu'il ne pouvait pas faire. Du moins pas directement. Tom se mordit la lèvre inférieure, avant de prendre son courage à deux mains et de déposer un léger baiser sur sa joue.

"Merci pour tout, Tony." Il chuchota ensuite, faisant un pas en arrière et laissant Tony, pour la deuxième fois de la semaine, se tenir dans le couloir, avec un regard de pure perplexité sur le visage.

Deux jours de plus avaient passé et le temps se refroidissait lentement. Non pas qu'il fasse jamais trop froid à Malibu, mais le vent avait augmenté et maintenant il fallait vraiment porter une veste dehors. À la grande surprise de Tom, le petit baiser n'avait rien changé entre eux. Du moins, pas en mal. Au contraire, il aurait dit que l'humeur de Tony était bien meilleure qu'avant. Ce qui avait probablement quelque chose à voir avec le fait qu'il y avait eu quelques situations dans lesquelles Tom avait eu du mal à ne pas embrasser l'homme en retour. Et il savait. Pourquoi il devait leur faire ça à tous les deux, il ne le savait toujours pas. Même penser à s'embarquer avec quelqu'un que l'on va quitter de toute façon, était déprimant. Tout ce qui le concernait, lui et Tony, était déprimant et frustrant. Que Tom le veuille ou non, il y avait quelque chose entre eux et il se sentait incroyablement stupide d'avoir laissé cela se produire. En fait, il n'aurait jamais cru être attiré par un homme. Surtout pas par quelqu'un comme Tony Stark. Normalement, ce type de personne n'était pas celui qu'il aimait. Tony était, pour parler franchement, un con égocentrique. D'un autre côté, Tom ne pouvait pas nier qu'il était charmant. Qu'il était spécial. Probablement la personne la plus intelligente qu'il ait jamais rencontrée dans sa vie. Et sa façon de voir les choses était rafraîchissante. Il vivait simplement. Sans se soucier de toutes ces choses sans importance qui hantent les gens normaux dans leur sommeil.

Je suis Tom, le dieux de la Malice [FR] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant