Je suis Tom, le dieux de la Malice [FR]

Chapitre 11: Small Talk

Une main couru inconsciemment sur le doux tissu. Il n'était pas sûr de la matière, mais ça devait être une sorte de soie. Coûteuse en tout cas. Tom aimait la pièce en général. Surtout quand il la comparait à celle qu'il avait eue à la base de Shield. Qui était à peine plus décente qu'une cellule normale. Normalement, les gens payaierait pour résider dans une pièce comme celle où il se trouvait à cet instant. Et il était assis ici gratuitement. Du moins, il le pensait. Au pire, il espérait que Tony ne lui fasse pas payer à la fin de la semaine. Ses mains parcourait encore le tissu quand il se laissa tomber sur le dos. Tom poussa un soupir et ferma les yeux, pouvant enfin se détendre et faire une pause. Ce dont il avait grandement besoin.

Tom dû s'assoupir, car il se réveilla en sursaut lorsque de la musique retentit bruyamment dans le salon. Il se mis en boule et se tourna pour se coucher sur le côté, essayant d'ignorer le bruit. Un effort qui s'avéra futile lorsque le volume augmenta. Tom gémit exaspéré et saisit l'oreiller, le pressant sur ses oreilles, mais il pouvait toujours entendre la musique. C'est à ce moment qu'il se maudit de ne pas avoir fermé la porte. Après quelques minutes de jurons et de radotages, il pu s'endormir.

Pendant que Tom essayait de dormir dans la chambre voisine, Tony s'occupait de la nourriture. Il avait appelé l'autre homme plus d'une fois, mais comme il n'avait pas eu de réponse, il haussa simplement les épaules et plaça les boîtes sur le comptoir de cuisine. Il ouvit la première boîte de nouilles et commença à manger, sans se soucier du fait qu'il était seul dans la cuisine et que l'autre homme ne venait pas. Ok, après presque quinze minutes, même Tony commençait à se demander ce qu'il faisait. Il poussa donc de côté la boîte et s'approcha de la chambre, jetant un coup d'oeil par la porte ouverte, avant d'entrer.

"Hey, je..." commença Tony, mais se tu dès qu'il posa le regard sur l'homme endormi. "Ok..."

Pendant plus de quelques minutes, Tony resta là, à le regarder et à ne savoir que faire. Ou mieux, comment il devait le réveiller. Il y avait une infinité de façons d'y parvenir, mais Tony écarta rapidement les idées qui inondaient son cerveau et soupira en se résignant à toucher l'épaule de Tom. Mais au lieu de se réveiller, l'homme ne fit que froncer les sourcils et se tourna de l'autre côté, faisant maintenant face à l'autre homme. L'ingénieur déglutit devant cette expression paisible et envisagea rapidement de le laisser dormir, si son estomac n'avait pas commencé à gronder. Tony sourit lorsqu'il se baissa et le toucha à nouveau, cette fois un peu plus fermement. Et apparemment, c'était suffisant pour le réveiller. Les yeux bleutés de Tom clignèrent d'un air somnolent, avant qu'il se rende compte de la scène et qu'ils ne s'élargissent d'embarras. Tom ouvrit la bouche pour parler, voulant s'expliquer, mais Tony se contenta de secouer la tête et de se redresser.

"Tu veux manger quelque chose ou... ?" Il fit un geste vers la porte.

Tom se contenta de hocher la tête et de bâiller en s'étirant et Tony se surprit à fixer un peu trop longtemps la peau exposée, l'étirement avait soulevé sa chemise.. Heureusement pour l'ingénieur, Tom ne semblait pas avoir remarqué le regard et décida de se lever, passant devant lui, rendant la décision de ne pas le fixer incroyablement plus simple. La musique était toujours à fond dans le salon lorsque les deux hommes sortirent de la chambre d'amis et Tom gegna de plainte immédiatement au bruit sourd. Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas le rock, mais son cerveau ne semblait pas apprécier les sons forts en ce moment. Il se tourna vers Tony avec un faible sourire.

"Tu peux baisser la musique, s'il te plaît ?

Tony se contenta de hausser les épaules et passa à autre chose.

"Jarvis, tu l'as entendu."

L'IA s'exécuta instantanément, changeant le volume pour quelque chose de moins assourdissant et Tom offrit un petit merci avant de se laisser conduire dans la cuisine, regardant toutes ces boîtes de nourriture chinoise avec un froncement de sourcils. L'homme avait commandé beaucoup trop de choses. Même si Tom avait une faim de loup, il doutait qu'ils puissent tout manger. Les deux hommes s'assirent sur le comptoir de la cuisine, l'un en face de l'autre, et se regardèrent. Tom laissa son regard se poser sur une boîte de nourriture, ne sachant pas s'il avait le droit de la prendre. Il ne voulait pas paraître ingrat ou irrespectueux. Ils restèrent donc assis en silence pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que Tony souffla et lui fourra la boîte désirée dans les mains.