Je te croyais homophobe ~ KiriBaku [finie]

Chapitre 6

⚠️ ATTENTION CE QUI SUIT DANS CE CHAPITRE PEUT HERTER LA SENSIBILITé DE CERTAINS ⚠️

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-PDV Bakugo Katsuki-

J'entends tambouriner et hurler derrière ma porte. Encore endormi, je reconnais difficilement la voix de Mina. Je m'assoie sur le bord de mon lit, me gratte la tête et baille un bon coup.

Mina – BAKUGOO ! OUVRE C'EST URGENT !!

Elle continue de tambouriner plus fort encore, et la voix de Kaminari s'ajoute pour hurler. Bordel mais qu' est ce qui peut être si urgent pour venir me réveiller ???

Mina – NON DE DIEU VIENS NOUS OUVRIR !

Bon, j'imagine que si je ne vais pas leur ouvrir ils ne me laisseront jamais en paix.. Je me lève donc, et ouvre la porte, toujours en pyjama.

Katsuki – Oi vous voulez quoi ??

Mina – C'est Eijiro, il est inconscient dans sa chambre ! Et il a laissé ça pour toi..

J'attrape un papier qu'elle me tend et lis le contenu. « je voulais te dire au revoir, j'en ai pas eu le courage. Je t'aime – eijiro ». Non, c'est pas possible ! Je froisse le papier entre mes mains et bouscule Mina et Kaminari et me met a courir en direction de sa chambre. Devant celle-ci, je m'arrête droit comme si j'hésitais, ou plutôt comme si j'avais peur, peur de le voir sans vie. Mais je dois le sauver ! Des petites explosions sortent de la paume de mes mains à cause de tout ce mélange d'émotions et j'enfonce la porte par un coup de pied. La première chose que je vois, c'est l'horreur.. Eijiro étalé sur le sol, une boite d'antalgique opioïdes vide juste à côté de lui.. Je me jette à ses côtés et le secoue dans tout les sens, lui donne même des petites claques.

Katsuki – RÉVEILLE TOI !! EIJIRO M'ABANDONNE PAS ! T'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA !!

Les larmes coulent sur mes joues et tombent sur son visage. Il paraît endormi et vide. Je hurle, j'en peux plus de garder mes émotions au fin fond de moi. Plus aucuns mots ne veulent sortir de ma bouche, seulement quelques bruits.

Katsuki – Appelez.. Reco..very.. Girl..

Mina sort de la chambre en courant, suivie de près par Kaminari. Je reste aux côtés de Eijiro, je lui tient la main et répète en vain « ne me lâche pas.. » Les larmes ne cessent de couler, j'ai envie d'exploser tout ce qu'il y a autour de moi, mais je ne le fais pas pour la sécurité des autres nerds. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine, tellement que j'ai l'impression qu'il pourrai sortir de mon corps et me laisser mourir auprès de lui, l'homme que j'aime. Soudain, je sens une pression autour de ma main. Je relève les yeux et vois Eijiro essayer de bouger sa tête vers moi.

Eijiro – Baku..go..

Il est vivant ?? J'y crois pas, il vient de parler... Je resserre mon emprise sur sa main et le regarde dans les yeux.

Katsuki – Reste allongé, Recovery girl arrive..

Il me regarde, un air d'incompréhension sur son visage.

Eijiro – Pourquoi.. tu pleure.. ?

Katsuki – Pourquoi je pleure ?? Par ce que l'homme que j'aime vient d'essayer de se donner la mort, sans me parler de ce qui aurai pu le pousser à faire ça !

Eijiro – Ne crie pas..

Katsuki – Si je crie ! Je suis en colère, mais aussi triste ! J'arrive pas à comprendre pourquoi tu as voulu faire ça, pourquoi tu as voulu me laisser.. Ne me fais pas vivre une nouvelle fois la souffrance...

A ce moment là, je vois Recovery girl, Aizawa-sensei et les deux abrutits dans le cadre de la porte. Elle attrape Eijiro et l'allonge dans le brancard pour l'amener à l'infirmerie.

Recovery girl – Je m'en occupe maintenant, Bakugo-kun, vient me voir après avoir discuter avec Aizawa-sensei.

Je hoche la tête en signe d'approbation. Puis une main vient se poser sur mon épaule, la main d'Aizawa-sensei. Je le regarde avec un air de « tu veux quoi ».

Aizawa – On va les suivre, mmh ?

Je hoche la tête, et me met à marcher doucement aux côtés d'Aizawa-sensei. Le silence devient tellement pesant, je ne sais pas si je dois parler ou simplement me taire.

Aizawa – Elle va bien s'en occuper, il va s'en sortir.

Katsuki – mhh..

Aizawa – Je suis obligé de te poser des questions. Je sais que tu es assez proche de lui, est ce que tu as une idée de ce qui aurai pu le pousser à l'acte ?

Je répond par un hochement de tête négatif et un « hum hum ».

Aizawa – Tu ne veux pas parler ?

Je répond négativement.

Aizawa – Je sais que ça va être difficile, tu es sous un état de choc, mais il va falloir que tu parles à un moment ou un autre.

Je le sais déjà ça, mais ils veulent que je dise quoi ? « hier soir tout allait bien j'ai fait ma déclaration et aujourd'hui pouf » ? Il ne m'a jamais parlé de quelconques problèmes.. Et je n'ai pas su voir qu'il allait mal.. 

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873 mots

sasha 🌻