Clarke est une jeune fille au passé difficile et douloureux. Sa passion, la gymnastique, lui a déjà plusieurs fois posé des problèmes et elle a fini par perdre confiance en elle et en la vie. Sa carrière de gymnaste l'emmène malgré elle à Arkadia, u...
Nda: pour ceux qui ont du mal à l'imaginer, moi dans ma tête, Pauline ressemble à ça
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(--> musique en média : je vous conseille d'écouter en même temps que de lire, c'est comme ça que j'ai écrit ce chapitre)
Je me laissais glisser contre la porte jusqu'à être roulée en boule sur le sol et je posais ma tête sur le sol froid, laissant mes larmes couler sans rien faire pour les arrêter. Après de longues minutes, ma respiration se calma et je me redressais légèrement. Je me sentais vide et je ne savais pas quoi faire à propos de ça. Je finis par attraper ma valise dans l'armoire et fourrais tous les habites que j'avais apporté ici à l'intérieur. J'ajoutais mon portable et mon chargeur avant de la fermer et de me relever pour me retrouver debout en plein milieu de la chambre. J'observais la pièce qui avait l'air si simple mais qui m'avait tellement apporté pendant cette année. Je passais en revue les toilettes où Octavia m'avait enfermé tellement de fois, le dessous de l'armoire qui vous avait servi de cachette à chaque jeu de cache-cache, les lits sur lesquels nous avions dormi en tas à chaque fin de soirée avec tout le groupe... Sans que je m'en aperçoive, j'étais de nouveau en pleurs et j'essuyais mes joues d'un geste rageur avant de prendre ma valise et de sortir rapidement de la chambre. Je courus dans les couloirs puis dévalais les escaliers dans une sorte de seconde dimension. Ma tête tournait et mes yeux étaient brouillés de larmes. J'avais l'impression que plus rien ni personne ne pouvait m'atteindre. Sans vraiment savoir comment, je me retrouvais dans la cour derrière le bâtiment principal et j'hésitais à continuer pour me retrouver devant celui des surveillants. J'avais envie de la voir, même si c'était pour la dernière fois. Mais à la fois...les menaces de Jaha se répétaient à l'infini :
« Si Lexa était consentante, je la renverrais sans la moindre hésitation ».
Alors que j'hésitais encore, Un grondement de tonnerre se fit entendre et bientôt, j'étais debout sous la pluie :
« Génial. Soupirais-je alors que je me retrouvais trempée en quelques secondes. »
Bientôt, j'étais frigorifiée et je n'arrivais plus à faire la différence entre les larmes et les gouttes de pluie sur mon visage. Je levais le bras pour regarder ma montre et constatais que les deux heures données par Jaha étaient quasiment écoulées et qu'il n'y avait plus réellement de chance qu'un de mes amis apparaissent d'un coup sur ce parking pour tout arranger :
« J'aurais aimé que cette aventure se termine autrement. Chuchotais-je, le regard fixé sur le panneau qui indiquait Arkadia, fixé sur la façade »
Alors que je me retournais en attrapant de nouveau ma valise, la porte du bâtiment s'ouvrit violemment avant de claquer et un bruit de course se fit entendre avant qu'une main prenne mon bras pour me retenir.
