Entraînement

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Il s'habille d'un geste prompt et sort de la pièce en trombe. Sort de la taverne puis retourne à l'endroit de son bizutage. Revoyant alors les murs sombres bordés de 2 fenêtres ouvertes toisant la face d'entrée.

Il revit l'armoire de 2 mètres noire, se dirigea vers la caisse sans le considérer puis demanda d'une voix trop peu assurée.
- c'est quand l'examen s'il vous plaît ? Dit-il à la femme au comptoir toujours munis de son sourire indéfectible mais sincère.
- vous l'avez raté de peu monsieur c'était avant-hier... Puis elle continua sa phrase mais il ne l'écoutais plus. Il Était dans la magie de son doux visage encore jeune et immaculé des années. Ses cheveux repliés en un chignon couvert d'une corvette. Il la trouvait belle.
- Et je suis inscrit avec le formulaire que j'ai donné hier ?
Elle lui sourit en acquiesçant.
- bien sûr.
Son ère joyeux lui donnait l'air d'une villageoise hébétée mais discrète.
A la sortie du bâtiment, il alla s'entraîner. Car si l'examen était dans 29 jours, il avait le temps d'y faire face au moins physiquement.

Ses pas décrivirent une ligne droite portant pour direction une ligne de désir qui biffurquait vers une montagne. Se mettant à courir à rythme régulier il atteignit vite la montagne et décida de rentrer pour d'autres exercices. Les exercices passaient, passaient, puis au crépuscule, il décidait d'obtenir des informations car cela serait nécessaire à l'avenir pour pas qu'on ne puisse le manipuler avec de fausses informations ou méthodes de magies.

Il allait dans la ville : traversant les petites rues étroites et pleines de choses à découvrir dans cet attroupement d'humains vernaculaire. Ses habits étaient marqués de l'odeur de taverne renfermée et vieillissante. Le crépuscule sublimant les méandres de caput, Eranor suivit les cris et verres qui s'entrechoquent jusqu'à arriver dans une taverne sans se rendre compte qu'elle était quasiment aux portes de la ville.
Une porte grinçante faisant étalage de l'intérieur trop lumineux à son goût de cette taverne aux fenêtres ouvertes et noires d'étoiles. À l'intérieur : un comptoir en épicéa visiblement qui avait du voir passer nombre d'hommes ; des voyageurs et amis buvaient ensemble le bâtiment est sûrement réputé pour sa bonne ambiance.
Eranor se tut à l'intérieur, ses pensées étaient plus organisées qu'une bibliothèque.
- je voudrais des informations concernant un homme en armure noire. Vous savez où je pourrais trouver ça ? Balbutia-t-il à l'homme derrière le tribunal d'épicea jugeant s'il doit lui dire ou non une véritable information.
Sans répondre, les mains occupées au nettoyage du verre entre celles-ci, il pointa du menton un homme avec plusieurs femmes. Eranor munis de son pauvre vocabulaire le décrivit pour se faire une idée. Nez pendant en dessous d'yeux vifs, une cicatrice tout à gauche de la mâchoire en forme de barre de quelques centimètres.
- t'es nouveau toi tu veux quoi?
Sa voix était percutante tel un tranchant sous la gorge par surprise en pleine nuit.
- je veux des infos sur le type en noir, il est aventurier.
Il lu dans son regard le vécu d'un vieil homme alors que celui-ci n'en avait que 30 tout au plus.
- c'est pas gratuit les infos içi, ce que tout le monde sais c'est que ce gars est imbattable, donc sois tu es avec lui sois contre lui.
Ses mains prirent un godet sur la table qu'il but d'une rasade.
- Et il s'appelle comment cet homme"imbattable".
Eranor malgré les apparences, n'eut pas pris les menaces de cet homme à la légère.
- Faut payer pour ça mon garçon.
- merci quand même. Dit-il tout en ravalant la frustration acquise en à peine 5 échanges.
"Je vais m'entraîner du mieux que je peux pour battre ce gars et lui faire transmettre ce que c'est que de se faire humilier publiquement" c'est ce qu'Eranor pensait lors de son assise au comptoir.

La nuit perdurait depuis déjà plus d'une heure et, entré dans la taverne, il se mit sur son lit et pensait à la façon de s'entraîner tout en apprenant la magie.
Bourdonnant encore de l'effort physique, ses muscles cicatrisaient lentement de la torture subit. Eranor eu soudain la brillante idée d'aller voir ce mage de fêtes pour aller apprendre auprès de lui la magie. Épuisé ses vêtements toujours sur lui il s'endormit tel un homme après une guerre contre la mort.

Petite et fraîche lueur caressait son visage tandis qu'une main douce mais loin d'être faible ouvra lentement la porte. Cette main d'un gant blanc posa précautionneusement une lettre tout aussi blanche sur le chevet de l'homme meurtri.

Les heures passèrent et bientôt le repas du midi approchait quand le surhomme sort de sa chambre. Encore endolori il prit son petit déjeuner et commença sa toilette sommaire : une brosse pour son corps et un coup d'eau et de savon sur ses cheveux.
De retour dans sa chambre, Eranor déballe puis lis la lettre :
Une fois en haut de l'arbre perché
Tu verras au crépuscule nombre de péchés
Traverser la mort tu devras pour venir me chercher.
Signé d'un cachet rouge avec dessus une tête de bouffon de foires.
Une intuition le guidait soudain vers ce magicien de pacotilles qui lui avait donné cette fiole.

Le soir après s'être entraîné autant que la veil et un bon bain il alla au centre de la ville. Les rues se croisait on ne voyait guère les cimes des arbres. On ne voyait que la dentelle des toits,
où aller pour voir plus haut et plus loin....

Eranor tout agité traversa en courrant toute la place qui avait tout de même son envergure puis toqua à la porte de bois rude, vieux ne s'appitoyant même pas sur les contours en fleur de lys forgés. Il grimpa les escaliers sans saluer l'écclésiastique plusieurs escaliers et portes le retenait. Il n'eut point le temps de tergiverser. Une porte claque brutalement, ouverte, des pas sur un escaliers puis une autre porte. Et la, libération. Depuis le sommet de l'église, l'homelet avait la vue sur toute la ville.

Un arbre près de la seule montagne se démarquait. 100 mètres au moins s'il veut parvenir à la cime....

À suivre...

Eranor MortemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant