Chapitre 1: "Deux nouveaux au cours de Géo."

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Quand je suis née, il y a seize ans depuis peu, mes parents ont eu l'excellente idée de me prénommer Shaylen; ce genre de prénom que personne dans votre classe ne sait prononcer ou encore écrire. Un nom typiquement Américain pour l'humble Californienne que je suis. Il y a des hauts et des bas dans ma vie d'adolescente ennuyeuse, comme pour tout le monde je présume. Mais n'avons nous pas tous un jour ce sentiment égoïste que notre vie à nous est la plus barbante, triste, ou dans l'extrême, tragique de toutes? Non, je ne suis pas à l'extrême mais ne nous voilons pas la face, l'humain est connu pour toit dramatiser dans son quotidien. Les jours d'école sont longs et pénibles mais au fond on finit par s'y habituer en se plongeant dans une mortelle routine. Ça semble interminable mais l'adaptation se fait un jour ou l'autre à notre plus grand soulagement. Du moins, à voir au cas par cas. Aujourd'hui, je rumine mon crayon en plein milieu du cours de géographie, plus barbant que jamais. En regardant l'état de mon matériel scolaire servant plus de casse-croûte qu'autre chose, vous comprendrez que des cours barbants dans mon établissement, il y en a à revendre. J'ai cette envie irrésistible de sauter par la fenêtre et de rejoindre les oiseaux, cramponnés aux branches d'un arbre non loin de me classe. Ils se moquent bien de moi, à me regarder faire tous les jours la même chose, tandis qu'eux, sont libres et ne font qu'un avec le vent. En tournant la tête vers le tableaux, je remarque que le professeur me regarde d'un air désapprobateur certainement prêt à me faire une bête remarque sur ma distraction. Je fais mine de me concentrer et d'écrire sur ma feuille pour ne pas me faire sonner les cloches à nouveau... J'avoue que c'est un comportement habituel chez moi depuis toujours. Je n'y peux pas grand chose; les cours me donnent mal à la tête. Non pas comme ils rendent malade une majorité des adolescents de notre époque, je parle là d'un mal de tête bien réel et parfois insupportable. Toutes ces lettres au tableau et sur mes feuilles... Elles se mélangent  sans cesses! J'aime travailler et apprendre mais je suis limitée par une stupide dyslexie depuis que je suis toute petite. D'ailleurs, en parlant de moi, physiquement, on peut m'imaginer plutôt élancée, des cheveux châtains qui me retombent sur les épaules et des yeux gris. Oui gris... C'est étrange car personne dans ma famille n'a des yeux gris. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme, alors que signifie cette couleur pour le moins inhabituelle? Étais-je destinée à suivre le courant de la vie le plus fade possible? D'apès mes amis, ils seraient plus argentés que gris car ils brillent plus que d'autres. Moi, je prétends que je suis une éternelle jeune femme fatiguée et que je baille sans arrêt, que c'est donc pour cette raison que mes yeux sont brillant. Alors bon, entre ce que je dis et ce qu'eux disent... Il y a un gouffre digne du grand Canyons. Je m'habille toujours de façon simple et ne me maquille jamais, ce qui me vaut des critiques de certaines pimbêche qui viennent en cours avec une demi tonne de fond de teint sur le visage. Je ne me trouve pas particulièrement jolie et vous savez quoi? Je m'en contre fou. C'est vrai, j'aime bien mes yeux et ça me suffit. Il fut une période où comme toute jeune fille j'ai chercher ma place dans la société en me demandant qu'elle look arborer et qu'elle attitude adopter avec les autres. Mais ça ne me ressemblait pas, ce n'était pas celle que j'étais réellement; je n'aime pas interagir avec ces gens que je vois tous les jours depuis des années et qui me donnent des boutons. Je n'ai donc aucune envie de devoir m'efforcer de leur offrir un sourire, la vue d'une tenue à la mode et un visage maquillé. Ja garde mon énergie pour autre chose comme pour... Pour quoi d'ailleurs? J'avoue me désespérer à moi toute seule parfois. C'est le dernier de mes problèmes de plaire aux autres à présent, j'ai eu cette prise de conscience que d'autres attendent désespérément... Je reste moi-même dès à présent.

Le directeur de l'établissement, Mr Primwells ouvre soudainement la porte en interrompant le cours de mes pensées et tout le monde se met debout, comme une petite troupe de soldat bien éduqués. Il pousse à l'intérieur deux jeunes garçons de notre âge qui garde une expression de malaise imprimée sur leurs visages. L'un d'eux est plus grand que moi, avec des cheveux brun et très foncés et apparement pas mis en place depuis sa sortie du lit. C'est étrange cette manie que j'ai à observer les yeux des gens, peut-être car moi-même suis dotée d'uje couleur particulière mais je peux apercevoir le vert rare de ses yeux de la ou je suis. Il porte un blonson de sport noir et un t-shirt bleu foncé, un simple jean délavé et son sac à dos jeté sur son épaule droite. Tout ça pour vous décrire la simplicité de notre sujet étudier qui me plaît déjà rien que pour ça; plutôt mignon.
Le deuxième se trouve être métisse et porte un bonnet noir surnle haut de sin crâne. On peut déjà percevoir chez lui une petite barbichette ou plus précisément un bouc. Il est accompagné de béquilles, ce qui me marque directement  et un pantalon trois fois trop grand pour lui. Son sweat-shirt rouge s'accorde parfaitement avec ses baskets du même ton. On peu dire qu'ils sont tous les deux des plus différents.

It seems that I am Legend Où les histoires vivent. Découvrez maintenant