Chapitre 29

2.2K 134 4
                                    

...

Emma : Émilie, répond moi. C'est vraiment comme ça que tu défini l'amour ?

Émilie : O-Ou-oui ... c'est comme ça... que je le défini.

Emma : Et si je te disais que l'amour et lié à plein d'autres sentiments comme l'envie, la peur, l'appréhension, la colère, la douleur .... ou encore la joie, l'euphorie et plein d'autre.

Émilie : Euh oui ... si vous le dites.

Emma : Et si je te le démontrait ?

Émilie : Euh ... comment ça me le démontrer ?

Elle avance encore un peu plus vers moi. Les quelques centimètres qui nous séparaient sont maintenant réduits à néant quand son corps entre en contact avec le mien. Elle baisse les yeux vers mes mains qui sont accrochées a son bureau et elle en saisie une. A son contact, mon cœur loupe un battement et mon souffle s'accélére. Je mort ma lèvre inférieur et ferme les yeux quelques secondes avant de relèver les yeux vers les siens. Je sais qu'elle va remarquer que je me mort la lèvre car à chaque fois que je le fais ses yeux sont rivés dessus.

Emma : Tu vois, tes mains moite! C'est sûrement de l'appréhension ou peut être de la peur. M'enfin j'espère pas que se soit la seconde possibilitée. Cette lèvre que tu mords sans arrêt lorsque tu te sens un temps soit peu déstabilisée ou mal à l'aise! Ça c'est fort possible que ce soit l'envie.

Elle remonte sa seconde main libre au niveau de ma poitrine et la pose au niveau de mon coeur. Mon dieu j'ai l'impression qu'il peut sortir à tout moment tellement qu'il bat vite.

Emma : Les battements de ton cœur qui ne veulent pas s'arrêter et sûrement ces papillons dans le ventre! Ça c'est le sentiment de joie. Ne me dit pas que tu n'aime pas cette sensation! Je vois dans tes yeux que tu ne veux pas le nier.

Je dégluti mais ne répond rien. Mon regard est plongé dans le sien et je sais à ce moment là et avec ces mots là que je suis tombé pour elle. Toute les barrière que j'ai sue me créer en quelques années viennent de finir de s'effondrer. Sa proximitée avec mon cœur me donne très envie de l'embrasser.

Emma : Je n'est pas envie de découvrir la déception ou encore la douleur dans ton regard mais tout ces sentiments là, font partie de toi et font ce que tu es devenu aujourd'hui. Je sais que tu as un passé compliqué mais ne t'arrête pas de vivre par apport à ton vécu.... passe au dessus. Ne l'oublie pas, mais apprend simplement à vivre avec .... je serais là pour t'aider, je serais toujours là... Dit elle dans un murmure.

Il faut qu'elle arrête sinon je vais me jeter sur ses lèvres dans très peu de temps.

Emma : ... Fais en une force et fais de ta vie un compte de fée, ressens toute ces émotion et sensation qui traverse ton corps et ... vis tout simplement.

Ok, elle l'aura bien cherché après tout. Je me jette sur ses lèvres sans aucune douceur et pose immédiatement mes mains derrière son dos pour rapprocher son corps du mien comme si c'était encore possible et l'empêcher de s'en aller. Lorsque ils entrent en contact, mon corps explose sous cette sensation. Je veux plus, je veux tellement plus, mais je ne veux pas m'attacher pour ne pas souffrir.

Tu es complètement mordu donc je pense que c'est un peu tard la ma pauvre.

Mais je pense tellement que ça pourrais être différent avec elle. Elle me fais ressentir les même genre de sensation que me faisait ressentir Alexandra. Sensation que je m'étais interdite de ressentir de nouveau.

Elle fini par passer sa main sur ma joue et le baiser ce prolonge avec un peu moins d'intensitée. Elle ne m'a pas repousser donc c'est qu'elle en avait autant envie que moi. A bout de souffle nous nous éloignons avec les joues rosies et les souffle court. J'ai tout juste le temps d'ouvrir les yeux qu'elle replonge aussi rapidement sur mes lèvres, posant ses mains sur mes hanches et les serrant ce qui me laisse échapper un léger râle de plaisir. Le baiser se calme et je la sent sourire contre mes lèvres. Elle prends alors la parole ce qui nous coupe de ce moment de silence qui n'était pas du tout gênant.

Emma : Tu vois Émilie, ça c'est de l'envie et au vue du sourire que tu fais en ce moment même je suis prête à parier que tu dois ressentir un brin de joie. Et s'il te plaît arrête de mordre cette foutu lèvre car sinon je ne te laisserais jamais sortir de cette salle.

Émilie : A bon? Et qu'elle est donc cette effet que ce mordillement de lèvre provoque sur vous Mme PRICE ?

Emma : Émilie arrête ça. Tu sais très bien où je veux en venir.

Ses mains sont passées sous mes cuisses et elle me soulève sans que je m'en aperçoive pour m'asseoir sur son bureau. Par chance rien ne tombe et elle prend place entre mes jambes rapprochant ainsi nos deux bassins. Je rapproche mon buste du sien et pour la taquiner un peu je glisse mon index sur ses lèvres et le descent le long de son menton pour le faire glisser dans son cou en direction de sa poitrine ou se trouve également un jolie pendentif. Je m'amuse à faire des aller retour de droite à gauche à quelques centimètres de celle ci et prend son collier entre mes doigts par la même occasion.

Émilie : Je ne vois pas où est le problème.

Emma : Émilie.... stop....

Je décale ma tête vers son oreille et je laisse mes doigts continuer leur aller retour à la naissance de ses seins. J'abas gentillement mon souffle dans son cou ce qui lui provoque de long frissons. Je la sent resserrer sa prise au niveau de mes cuisses. Je jubile de la voir dans cet état et je suis heureuse de constater sur j'ai un telle effet sur elle.

Madame qui as un caractère froid et loin de tous, qui regarde tout le monde avec un regard noir et qui n'a aucune once de gentillesse aurait belle est bien un cœur?

Emma : Vous voulez vraiment que je m'arrête la Mme PRICE ?

Elle dégluti et ne répond rien sur le moment. Mon doigt quitte la naissance de sa poitrine et remonte au niveau de l'arrête de sa mâchoire. D'un cou d'un seul et une légère pression de ma part me permet de lui décaler sa tête sur le côté me laissant une jolie vue sur ce cou dégagé. Lorsque sa tête est assez tournée sa jugulaire sort légèrement de sa peau. Je dépose un premier baiser sur celle ci et remonte le long de sa mâchoire jusqu'à passer de l'autre côté ce qui lui oblige à incliner la tête de l'autre coter aussi pour me laisser libre accès. Sa prise se resserre considérablement sur mes cuisses. J'inverse nos position et elle se retrouve désormais dos à son bureau. Je colle mon corps au sien et continue de déposer de léger baiser le long de sa mâchoire. J'arrive maintenant maintenant niveau de son oreille. Je fais la même chose qu'elle et passe mes mains sous ses cuisses pour le soulever et la poser sur son bureau ce qui lui provoque un oquet de surprise. Je lui écarte les jambes pour me positionner entre celle ci.

Son point sensible se trouve juste à l'arrière de son lobe. J'ai déjà eu l'occasion de le découvrir en passant plusieurs fois mes doigts sur cette endroits. Mon corps fini de se coller au sien et mes lèvres se posent sur son point sensible.

Emma : Émi...lie, hummm.

Un râle de plaisir sort de sa bouche et mon sourire s'agrandit lorsque ses bras passe derrière ma nuque.  Je reprend mes baisers dans son. Ou je m'amuse à faire de petit cercle sur ses cuisses avec mes doigts. Ses mains sont dans mon dos et elle me serre contre elle. Ses jambes se resserrent au niveau de ma taille lorsque je remonte mes mains vers son ventre. Sans prévenir je me recule de quelques pas et la regarde en souriant. Son regard a l'air perdue, son souffle est irrégulier et ses joue sont rouges. Elle me regarde avec incompréhension et je lui souri.

Émilie : La frustration!

Emma : Pardon? Quoi?

Émilie : Vous êtes le parfait exemple de "la frustration" en ce moment même.

Son visage se décomposer et devient tout rouge ce qui me fais éclater de rire.

Emma : C'est une blague?

Je recule encore et attrape mon sac que je balance sur mon épaule et je m'avance vers elle. Son regard ne m'a pas lâcher et arrivais à sa hauteur je lui fait un rapide bisous et lui dit.

Émilie : A ce soir Mme PRICE... et j'emmène le dessert.

Et je quitte sa salle sans attendre un réponse ou une quelconque autre phrase pouvant sortir de sa bouche. Aucun mouvement derrière moi, donc je l'imagine toujours assise sur son bureau en train de me balancer toute les insultes du monde l'avoir laissé dans une telle situation.

Comme ont dit: telle est pris qui croyais prendre.

Une rencontre inoubliable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant