Chapitre 47

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Le retour à la fac fut plus dure que je ne le pensais. Après la fin du voyage je n'est pas revue Emma. Nous nous sommes envoyé plusieurs et plusieurs apelle. Nous avons partagé des moments inoubliables.

Elle me fait revivre sans rien faire. Elle est elle, et ça me suffit amplement.

Nous sommes lundi matin, il est huit heure moins le quart et je suis devant cet immense portail que je n'est pas envie de passer. Je n'est aucune envie d'aller en cour même pour la retrouver. Je regarde sa voiture qui vient de ce garer, je regarde le portail et je regarde ma main. Ma main ou est coincé entre mes doigts cette douce substance qui me permettra de surmonter cette journée. Cette substance qui m'a permis de passer le week-end sans me taillader les veines. Passer le week-end en arrêtant de penser à elle toute les deux secondes. Elle va me rendre folle. Mes yeux ne cessent de faire des aller retour entre ces trois "objets".

Je ne remarque pas qu'Emma me fixe depuis déjà un petit moment. Je la cherche du regard et la remarque à mis distance entre sa voiture et l'entrée. Ses sourcils sont froncés et elle se dirige vers moi.

Je ne veux pas quelle me voie dans un état comme ça. Je prend mon courage à deux mains et avance vers sa salle de cour car bien sûr qui c'est qur j'ai en première heure ? Emma. Je pénétre à l'intérieur de cette immense amphithéâtre et me dirige vers le fond de la salle à ma place habituelle. Elle entre quelques seconde après accompagné d'un petit groupe d'élève qui discutent entre eux. Ses yeux se posent sur moi et je détourne le regard. La discussion ne sera pas pour tout de suite.

Le cour est long et ennuyant, je remarque le nombre incalculable de regard qu'elle me jette mais que je ne lui rend pas. Je la sens bouillir de l'intérieur. Ça la démange de me demander pourquoi encore une fois je suis dans un état comme ça. Mais cette fois ci il n'y a aucune raison particulière. J'en avais juste envie. Envie de la sortir de ma tête pour deux petites heures.

La sonnerie retentit et tous ce lèvent. Je reste un petit moment pour laisser tout ce monde sortir et me lève à la suite des derniers. Lorsque je passe devant elle, ma tête est baissée et elle ne m'interpelle pas... du moins c'est ce que je croyais.

Étant la dernière dans la salle, elle me tire par le bras au moment où je passe la porte et referme celle ci sur moi. Me voilà devant cette femme, dos à la porte. Sa main monte doucement et prend mon menton dans sa main. Elle me fixe de ses yeux bleus et ce que je vois dans son regard me brise le corps. Elle est déçu, je le vois, je le sent, je le sais.

Elle relâche mon visage et me tourne le dos pour aller à son bureau. Elle range les papiers dans son sac et moi je suis contre cette porte ne sachant pas si je doit prendre la parole ou ne rien dire.

Émilie : Em...

Emma : Non tais-toi. Sauf si cedt pour m'expliquer pourquoi tu es defoncée.

Émilie : Euhh ... Il n'y a pas de raison particulière.

Emma : Pourquoi tu fais ça alors ?

Émilie : J'en avais envie. Je ne vois pas pourquoi il faut se justifier pour tout.

Emma : Ne t'inquiète pas, je ne te demanderais plus rien.

Émilie : Pourquoi tu réagit comme ça. Il n'y a pas mort d'homme.

Je me rend compte de mes mots une fois sortie.

Émilie : Je suis désolé, je ne voulais pas dire ça.

Je vois dans ses yeux les larmes monter, je vois que mes mots l'ont touchés. Mots qui sont sortie beaucoup trop rapidement.

Une rencontre inoubliable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant