Chapitre 34

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...

Emma : Ne me parle pas comme ça Émilie, suis pas ta copine !

Classique comme phrase. Trop classique.

Émilie : Ça, tu me l'a bien fait comprendre hier soir, alors si tu veux bien ... je vais m'en aller et te laisser t'énerver toute seule dans ton coin car je n'est pas envie de subir ta mauvaise humeur.

Emma : Tu ne bouge pas de là, je n'est pas fini.

Émilie : A ouai ? Et qu'est ce que tu compte me dire d'autre ?

Emma : Change de ton dessuite jeune fille.

Émilie : Jeune fille ? NON MAIS JE REVE LA. Tu me traite de jeune fille mais, c'est toi qui a une attitude de gamine de douze ans la.

Emma : Déjà tu va commencer par arrêter de hurler et ensuite tu va m'écouter ... s'il te plaît.

Putain de m***** elle a cette manière de tout retourner à son avantage. Elle a rien demandé et moi je lui hurle dessus depuis maintenant cinq bonne minutes. Certe elle est arrivée complètement defoncée à mon cœur mais quel ados n'a jamais touché à ça hein ?

Elle se lève, récupère son sac, me tourne le dos et se dirige vers la sortie. Je lui saisie le poignet dans un dernier geste et lorsque je croise ses yeux noir de colère et rempli de larme je la relâche directement, et baisse la tête. Je veux m'excuser, je dois m'excuser mais je n'y arrive pas. Je ne peut pas lui montrer que je suis en tort, ma fierté en prendrait un bon coup et sa ne pourrait pas lui faire de mal d'ailleurs.

Pour une des premières fois de ma vie, je vais la mettre de côté, je vais m'excuser.

Son état vient de mon humeur. J'ouvre la bouche pour parler mais elle m'arrête avant même que je puisse commencer.

Non mais quel condescendance. C'est ironique bien sur. Écoute bien ce qu'elle va te dire et réfléchis y.

Émilie : Non ! Chut ! Tu n'as aucun droit de revenir avec tes yeux de chiens battue pour t'excuser après ce que tu viens de me dire. Tu ne peux pas dire des choses comme ça en me regardant droit dans les yeux et ensuite me dire que tu regrette. Tu ne peux pas agir comme tu le fais et le lendemain m'ignorer complètement ... ou faire comme ci je n'existais pas. Si tu n'a pas de coeur m...moi j'en ai un ... et il fonctionne très bien mais apparemment .... pas pour la bonne personne.

C'est parole me clou sur place. Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi faire et surtout je ne sais pas comment réagir en ce moment même. Elle vient de me mettre plus basse que terre en l'espace d'une seconde et me lâcher en plein visage toute les erreurs que j'ai pu faire avec elle.

Émilie : Alors si tu veux bien aller emmerder quelqu'un d'autre ce serais sympa de ta part. Et fiche moi la paix... je ne veux plus te parler.

Sur ces mots elle me tourne le dos. Je suis dorénavant encore plus énervée contre moi même que contre elle et par la rédaction de sa copie ou sa tête de défoncée. Je ne peux pas la laisser partir... Je ne sais plus quoi faire.

Premiere option : La laisser tranquille et la laisser sombrer un peu plus ... car oui c'est ce qu'elle est en train de faire, ou seconde option : Lui rentrer dedans encore une fois et essayer de la déstabiliser un maximum pour qu'elle m'explique ce qui lui arrive.

Emma : Émilie, la discussion n'est pas encore finie. Ma mauvaise humeur, d'accord... je suis désolé. Mais ton devoir ou tu ne rédige presque rien, ton humeur qui varie tellement en quelques secondes. On penserais presque à de la bipolarité. Mais le pire c'est ton langage et tes yeux. Tes yeux qui n'ont même plus leur couleur naturel. Tes yeux qui ont perdus toute trace d'humanité. Tes yeux qui sont normalement si beau, sont aujourd'hui si ... vide, triste ... lointain. Certes je ne suis pas ta copine, nous ne sommes mêmes pas amie mais cette attitude va s'arrêter immédiatement !!! On va arrêter la pour le tutoiement également.

Une rencontre inoubliable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant