Chapitre 1

655 31 2
                                    

The Games Begin 

La Corée est d'un ennuie phénoménal, surtout en termes d'hommes qui ne sont d'autres que des bêtes sauvages. Ils sont vraiment différent des Anglais qui ont beaucoup plus de classe. Qu'est-ce que je regrette réellement d'avoir décidé de quitter mon pays natal, même si je n'avais pas le choix pour fuir mon passé qui ne fait que me hanter, donc autant rester encore un peu. Après tout, qu'est-ce qui pourrait bien m'arriver de pire. Enfin bon, je ne vais pas me plaindre, il ne me reste plus que quelques mois à vivre ici et je pourrais enfin partir à Paris pour réaliser mon rêve.

Un homme m'interrompit soudain dans mes pensées, ce qui a don de m'agacer. Dans tous les cas, je n'ai pas vraiment le choix : en étant barman, je ne dois pas être distrait à cause de mes pensées.

Je me retourne vers l'homme et prends la voix la plus séduisante, comme j'ai toujours eu l'habitude de faire. Il faut bien utiliser ses atouts pour gagner de l'argent et survivre dans ce monde pourri.

- Bonjour, qu'est-ce que je te sers mon mignon ?

- Est-ce que je peux avoir un autre verre de rhum, bébé ! dit l'homme complétement bourré.

Il est complètement répugnant. Tous les hommes sont répugnants, même si j'en suis également un mais ce sont des Alphas et moi, un Oméga, donc nous sommes différents. Mais, bien que les Alphas me répugnent, je ne peux pas m'empêcher de coucher avec eux pour voler leurs biens et survivre. Je sais qu'un jour, je regretterai la vie que j'ai menée en Corée, mais je serai prêt à tout, car sans argent, on ne vit pas.

- Je t'apporte ça tout de suite, mon amour. Dis-je en lui faisant un clin d'œil.

- Merci, bébé. Ah, merde. Je crois que j'ai plus d'argent, j'ai tout dépensé.

- Bon, si tu veux, tu peux payer par carte. Je fais une exception pour toi, ce soir.

Bien sûr, comme si j'allais te croire sale con. J'ai le droit à ce discours tous les soirs. Il croit que je vais le croire. J'observe tout le monde et je sais qu'il n'a payé aucun verre. Et oui, quand on est au bar, on a vu surtout, dommage pour toi petit con.

- Sauf que j'ai oublié ma carte chez moi, et tu peux bien comprendre que je n'ai pas envie d'aller la chercher maintenant, mon chat.

- Alors, pas de verre pour toi. Désormais, tu peux prendre tes affaires et retourner d'où tu viens. Rétorquai-je.

Putain ! Pourquoi, je ne tombe que sur des connards qui trouvent toujours des excuses à la con pour ne pas payer. Mon collègue a bien de la chance, lui. Il n'a que de beaux Alphas, respectueux et riches. La chance ne me sourit vraiment pas.

- Bébé, laisse-moi le verre et je te donne l'argent demain, je te promets.

- Écoute-moi bien, je ne vais pas être gentil trop longtemps. Évite de jouer avec mes nerfs, donc soit tu payes ton verre à présent, soit tu te casses ! Do you understand asshole ?!

- Tu te prends pour qui ? Sale pute ! N'oublie pas que sans nous, les Alphas comme moi, tu ne peux pas passer tes chaleurs tranquillement !

- Laisse-moi rire ! Je n'oserai même pas te toucher avec un bout de bois, donc ferme ta putain de gueule petit enculé. Tu crois sérieusement que parce que Monsieur est un Alpha que tu me fais peur. Où je veux et quand je veux, je te défonce ta gueule. Dis-je en rigolant.

- Vous êtes tous les mêmes ! Putain d'Oméga de merde. Dit-il en s'éloignant.

Oups, je crois bien que j'ai touché son petit égo à ce sale porc. Il n'arrive même pas à marcher droit et en plus, il vient juste de bousculer quelqu'un avant de s'enfuir en courant. C'est tellement drôle, il s'est enfui comme une fiotte après que l'homme qu'il venait de bousculer lui ait lancé un regard froid.

Oh, tiens donc, l'homme en question s'approche de moi et il est plutôt bel homme.

- Salut bébé, qu'est-ce-que je te sert ?

Je baisse les yeux pendant un moment vers son bras. Attends ! Je rêve où c'est bien une Rolex qui coûte dans les 134 267 143,30 wons (93 374 euros). Je connais bien les montres de luxe à force de les voler et de les revendre, mais je n'ai jamais vu ce modèle. Bien, je crois que c'est finalement mon jour de chance. Je pensais que je n'allais rien pouvoir voler, mais finalement, j'ai un nouveau jouet avec qui m'amuser. J'ai touché le gros lot.

- Un whisky ! Dit-il froidement.

- D'accord, darling. Dis-je.

- Merci. Dit-il, toujours avec un ton froid.

- Tu viens d'ici bébé ?

- Non.

Alors là, ce mec n'est pas commode, je pense qu'il va falloir que je le provoque plus que les autres, si je veux ce que je veux et après tout quand je veux quelque chose, je finis toujours par l'avoir.

- Alors dis-moi, d'où vient un mec aussi beau ?

- Pourquoi, tu me poses des questions ? Je ne t'ai pas demandé de me parler, à ce que je sache ! Donc fous-moi la paix.

Eh, bah putain, il a un caractère de con celui-là. C'est juste une question pas besoin d'être aussi désagréable. Bon, je pense bien que l'on va procéder autrement si c'est comme ça.

- Je viens d'Italie.

Attends ! En Italie, ce n'est pas réputé pour tout ce qui est la mafia ! Enfin, bon, je ne pense pas qu'il soit un mafieu sinon il ne serait pas en Corée.

- Oh ! C'est sympa ça. J'aurai dû partir vivre en Italie si j'avais su qu'il y avait des beaux hommes comme toi. Et tu as quel âge ?

- 32 ans. Dit-il, en soufflant

- 32 ans ! Tu es super vieux. Dis-je, en éclatant de rire.

- Oui, j'ai 32 ans et alors ? Pourquoi tu rigoles ? Dit-il, agacé.

- Bah, un homme de 32 ans est forcément marié avec des enfants. Non ? Je me trompe peut-être.

- Non. Les relations amoureuses ne m'intéressent p... .

Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase, que je me pose sur ses genoux. Que le jeu commence.

- Tu fous quoi là ? Dit-il, énerver.

- Calme-toi bébé, je veux juste qu'on fasse connaissance. Après tout, tu es célibataire. Tiens et pourquoi on ferait pas connaissance à l'hôtel. Dis-je , au creux de son oreille.

- Ne joue pas avec mes nerfs, je ne suis pas d'humeur aujourd'hui, gamin.

- Peut-être que tu n'es pas d'humeur, mais lui en bas n'est pas trop d'accord.

- Joue pas avec moi ! C'est un conseil. Dit-il, énerver.

- Oh ! J'ai peur ! Venez m'aider ! Au secours ! Dis-je, en explosant de rire.

Soudain, sans que je ne mis attend, il prit ma mâchoire. Il a une poigne très ferme qui fait un mal de chien. Il s'approche de mon oreille et me chuchotent :

- Ok, comme tu voudras, mais un conseil, ne pleure pas comme une fillette si tu as mal au cul. Ça pourrait encore plus m'agacer, bébé. Dit-il, avec son sourire narquois. 

~Fire in my heart ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant